08/05/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

Taïpei, une métropole internationale

02/11/1987

Elle progresse rapidement vers l’an 2000

M. Hsu Shui-teh, maire de Taïpei.

« annuelle des “Lions Clubs International ”, tenue à Taïpei au milieu de cette année, s’est close avec succès dans l’harmonie et la paix. Grâce aux grands efforts de préparation et au milieu d’une aimable hospitalité de la popu­lation, les participants de cette convention venant de 161 pays et territoires du monde ont été favorablement impressionnés par les différents aspects aussi bien modernes que traditionnels de notre ville. Pour la première fois, Taïpei a réussi son examen pour se placer au rang des grandes métropoles inter­nationales », a déclaré le maire de Taïpei, M. Hsu Shui-teh, dans une allocution où il remerciait la population locale pour sa contribution au succès de la convention.

En fait, dès que Taïpei fut choisie par les «Lions Clubs International» comme le siège de leur soixante-dixième convention annuelle, le «Lions Club» de Taïwan et les organismes officiels du pays, dont le plus im­portant fut sans doute le gouvernement municipal de Taïpei pour en être l’orga­nisateur principal, se sont réunis pour créer une commission de travail chargée de mettre en place tous les dispositifs né­cessaires au bon déroulement de cet évé­nement afin de satisfaire tous les membres des «Lions Clubs Internatio­nal» qui y prenaient part et d’affirmer la nouvelle image de Taïpei comme métro­pole internationale. En même temps, cela aiderait au renforcement du rôle de Taïwan sur la place mondiale.

Les «Lions Clubs international» furent créés en 1917 à Chicago, puis se sont rapidement répandus et développés autour du globe dans chaque pays ou ter­ritoire. Ensembles, ils forment à l’heure actuelle la plus grande association inter­nationale de services.

La voie express nord de Hsinsheng au crépuscule.

En anglais, «Lions» a une significa­tion précise. Chacune des lettres compo­sant le terme est une initiale: « L» pour liberty (liberté), « I » pour intelligence (connaissance), « O » pour our (notre) et « N » pour national (national). Enfin, la dernière lettre « S » pour security (sé­curité); autrement interprété: « Dans le respect de la liberté avec l’utilisation des connaissances pour le renforcement de notre sécurité nationale. » C’est la devise de l’association, mais le slogan le plus fréquemment utilisé est «rendre service à la société et faire le bonheur du peuple». Le fondateur, Melvin Jones n’a-t-il pas dit: « Aucun membre ne doit tirer avantage du club, mais lui doit le sacri­fice et le dévouement de sa personne. »

Grâce au dévouement du «Lions Club» de Taïwan, avec le concours des organismes officielles et la participation enthousiaste de la popula­tion, annuelle des «Lions Clubs International» a pu réunir plus de 40 000 participants dont la majo­rité atterrit pour la première fois à l’aéro­port international Tchang-Kaï-chek (CKS) de Taïpei.

L’organisation du logement et des transports de ces visiteurs, les parades de chaque club national, la cérémonie solennelle d’ouverture de la convention, la soirée de gala offerte en l’honneur de ces hôtes étrangers, la céré­monie de clôture furent orchestrées avec précision à la grande joie de tous. Pendant toute la durée de la convention, le mouvement lancé par les commer­çants de la ville, «Servir avec courtoisie et le sourire», fut suivi avec enthou­siasme, notamment dans les restaurants, les boutiques, les grands magasins et même les transports urbains. Taïpei es­pérait ainsi que les hôtes étrangers sau­raient apprécier les qualités traditionnelles de courtoisie et d’amabilité ensei­gnées par Confucius: « Il n’est pas plus grand plaisir que d’accueillir des amis qui viennent de loin. »

Rue commerçante du centre ville.

Le président des «Lions Clubs Inter­national», M. Sten A. Akestam, qui pré­sida de Taïpei, au nom de tous les membres de l’associa­tion, a publiquement loué les différentes facilités accordées par le gouvernement de Taïwan et les services offerts par la ville de Taïpei lors de cette convention. En principe, cette institution impartit un délai de cinq ans à toute ville qui désire organiser la convention an­nuelle, étant données toutes les exi­gences d’un tel événement.

Cette fois-ci, la défection soudaine de Manille du fait de la situation politique, les «Lions Clubs International» ont hâtivement dé­placé à Taïpei le siège de la convention annuelle de 1987. Mais le temps de pré­paration fut extrêmement court. « Il nous a d’abord paru presque impossible que Taïpei puisse achever de tels préparatifs, et surtout d’une façon aussi excellentes en moins de six mois », a dit M. Akestam. Avant d’arriver à Taïpei, tous les partici­pants de la convention furent dûment in­formés des usages, des traditions, de l’hospitalité des, puis ils purent les goûter sur place où «tousfurent traités comme s’ils étaient chez eux», souligna le président de l’association internationale.

En fait, cette convention de Taïpei a battu quelques records sur les conven­tions antérieures.

- Le nombre jamais atteint de parti­cipants à cette convention, venant de tant de pays et territoires différents qui dépassent le nombre des pays membres de l’Organisation des Nations unies.

- Un crédit de 27 millions de yuans taïwanais (environ 900 000 dollars améri­cains) alloué pour cet événement par le pays hôte; plus 50 millions de yuans taï­wanais (environ 1,7 million de dollars américains) dépensés par le gouverne­ment municipal de Taïpei en aménage­ments divers et un montant encore non évalué du club local pour accueillir ses clubs frères de l’étranger.

- Enfin, la mobilisation d’un très grand nombre de gens pour la prépara­tion, l’aménagement, les services géné­raux et l’interprétariat nécessaires au bon déroulement de cette convention, ce que l’on n’a encore jamais vu depuis la fondation des «Lions Clubs International».

Taïpei est parvenue, après une rude compétition avec neuf autres grandes villes du monde, Chicago, Las Vegas, Detroit, New York, Toronto, Montréal, Tokyo, Séoul et Singapour, à devenir le siège de Cela re­présente une double signification. D’une part, les efforts persévérants du club local comprenant 14 000 adhérents pour le bien-être social dans des missions à travers le monde entier ont été reconnus et encouragés par les «Lions Clubs Inter­national». Cela manifeste aussi leur in­f1uence dans les affaires internationales de cette association. D’autre part, la prospérité économique, la stabilité poli­tique et sociale et le niveau de vie crois­sant à Taïwan se sont réaffirmées dans le monde. Tout cela a donné à Taïpei d’excellentes per­pectives pour organiser à l’avenir divers événements d’ordre international.

Défilé de la délégation canadienne du Lions Club dans les rues de la ville.

Depuis le mois de juillet 1967, Taïpei est une municipalité relevant di­rectement du gouvernement central. La ville a connu un changement considé­rable grâce au développement rapide de l’économie de Taïwan et un immense progrès a été accompli dans tous les domaines. Mais cette urbanisa­tion se fit par étape, à l’image d’un point s’effilant en une ligne qui s’étale à son tour en une immense surface. Il s’agissait d’établir une infrastructure pour sa modernisation.Dans le cadre du lancement du pre­mier plan quadriennal de développement urbain de Taïpei lancé en mars 1968, on a élargi, aligné, prolongé les grandes ar­tères existantes de la ville, tracé et cons­truit de nouvelles, allant du centre ville vers la banlieue, telles sont aujourd’hui les avenues Jenai, Chungshan, Hsinyi, Roosevelt, de Keelung, de Tunhua ou de Nankin; on a également tracé et édifié une ceinture urbaine intérieure afin de relier directement les quartiers périphériques entre eux. Des passerelles ont enjambé les grandes voies à chaque carrefour principal. On en compte main­tenant soixante-dix-sept, ce qui a valu à Taïpei le surnom de la «ville aux passerelles» .

Après le succès initial, les autorités municipales ont décidé de lancer une série de plans quadriennaux pour pousser plus avant l’aménagement urbain. En effet, depuis son changement de statut administratif, le rythme du progrès éco­nomique a dépassé tout ce que l’on avait prévu. Malgré les efforts des autorités municipales et l’importance des crédits alloués à la construction ou l’élargisse­ment des voies, des ponts, des passages souterrains ou des passerelles, la circula­tion des personnes et des véhicules se satura vite à cause de l’accroissement rapide de la population urbaine. Un plus vaste réseau de voies de dégagement, de liaisons devint nécessaire et prioritaire dès la 2e phase. C’est pourquoi, elles en ont donc entrepris la construction. Des voies rapides, des rampes d’accès et des rocades furent projetées à travers la ville. Deux grandes transversales intra-urbaines, la voie express nord de Hsin­sheng et l’autoroute urbaine nord-sud de Chienkuo, ont été parachevées. Les travaux de cette dernière furent assez longs (quatre ans) et onéreux. Leur coût s’éleva à 5,7 milliards de yuans taïwanais (environ 1,2 milliard de dollars améri­cains, selon le taux de change actuel).

Au développement de la ville de Taïpei proprement dite se lie étroitement celui des villes suburbaines Yungho, Chungho, Sanchung et Panchiao que sé­ parent de Taïpei la [rivière de] Tamsui et ses aff1uents. Dans le cadre d’un déve­loppement harmonieux de toute la co­nurbation, des ponts et des voies entre Taïpei et ces cités suburbaines ont été successivement élargis, aménagés, tracés, édifiés grâce à la coopération des gouvernements municipal de Taïpei et provincial de Taïwan.

De plus, à la fois effet et cause, tout développement urbain accroît nécessai­rement la population, intensifie la circu­lation et augmente la surface bâtie. Et Taïpei n’a rien d’exceptionnel en cela.

Une perspective de la ville. Devant, la future gare; au fond, le Grand Hôtel Yuanshan.

Pour éviter l’étouffement de la verdure dans la ville et en même temps installer des lieux d’agrément pour les habitants, les autorités municipales ont lancé en 1976 un plan d’aménagement de l’envi­ronnement à long terme de douze ans avec la construction de huit à douze nou­veaux grands parcs publics chaque année. En fait, on compte 934 parcs et squares d’une superficie totale de 1 516 hectares, dont 448 parcs et squares d’une superficie totale de 705 hectares ont été ouverts au public à la fin de 1986. Actuellement, chaque citadin peut déjà jouir de 2,8 mètres carrés de verdure. Les autres 486 parcs et squares inscrits dans le plan d’un financement global de 52,2 milliards de yuans taïwanais sont en cours d’achèvement. La construction immobilière a permis à la fois d’améliorer la qualité de l’habitat, de rehausser l’esthétique du paysage urbain et de renouveler l’œkou­mène de la ville. Pour permettre aux ci­tadins d’accéder à la propriété de leur lo­gement, la ville s’est énormément bâtie.

Ainsi, 23 838 appartements ont été livrés au cours d’un premier plan sexen­nal (1975-1981), et 8 121 appartements au cours d’un second plan quadriennal (1982-1985). Un 3e plan (1986-1989) est en cours.

L’éducation qui est un facteur de dé­veloppement important pour tout pays n’a pas été laissée de côté. Une réforme importante de l’instruction à Taïwan - la prolongation de la durée de l’instruction obligatoire à neuf ans, décidée par l’ancien président Tchang Kaï-chek - a été mise en place en 1968, et le gouvernement municipal de Taïpei a dû faire d’immenses efforts pour la financer dans la municipalité. L’achat de terrains, la construction de bâtiments scolaires, l’évaluation de la population d’enfants scolarisables dans l’enseignement secondaire/premier cycle, la formation d’enseignants supplé­mentaires ont été entrepris dès que pos­sible en application de cette réforme de l’instruction.

Avant son changement de statut administratif, Taïpei n’avait que 16 col­lèges avec 45 516 élèves, soit 76,28% des enfants scolarisables de l’enseignement secondaire/premier cycle. Un an après la mise en vigueur de la nouvelle durée de l’instruction, les chiffres étaient de 38 collèges avec 68 341 élèves, soit 78,6% dans le même rapport. Aujour­d’hui, il y a 62 collèges avec 129 585 élèves, soit un peu plus de 100%, toujours dans le même rapport, mais y compris les élèves de la banlieue fréquentant dans les collèges de la ville. De plus, une réforme a aussi été in­staurée dans les programmes afin de pro­mouvoir le développement équilibré des connaissances, moralité, éducation physique, responsabilité civique et con­science culturelle des élèves. Aujour­d’hui, les collégiens sont plus que jamais pleins de vigueur, de santé et de dyna­misme, ce qui prouve que cette réforme a non seulement renforcer le système éducatif, mais a également réussi à for­mer de talents pour le développement économique et scientifique du pays.

Passerelles pour piétons à un grand carrefour.

Avec la réorganisation administra­tive de Taïpei, la superficie de la munici­palité a quadruplé passant de 2 à 2, englobant des villages voisins qui ont aussitôt suivi les progrès de toute la municipalité. Cette urbanisation préci­pitée a eu quelque influence négative sur l’agriculture de ces zones «rurales» an­nexées. En effet, l’accroissement de la population en a considérablement réduit les surfaces cultivables. Ces zones ont immédiatement connu un «exode rural» brutal à cause du départ des jeunes de ce petit secteur agricole vers les secteurs industriel ou commercial de la même ville. Mais, pour poursuivre en même temps le développement de ces zones agricoles et assurer le moyen d’existence des personnes vivant de la terre (4 412 foyers répartis sur 4 796 hec­tares), malgré la diminution la main­ d’œuvre agricole, le gouvernement mu­nicipal de Taïpei a cherché une solution. Pour rendre vie au petit milieu agricole taïpéien des quartiers (ou arrondisse­ments) périphériques, il a créé des «fermes touristiques» pour le thé, les fruits ou les légumes. Cette entreprise comprit des subventions importantes pour les exploitants en vue d’en amélio­rer les conditions, moderniser les équi­pements, y compris la sélection des graines ou des plants. Il a aussi construit des routes d’un accès direct et facile per­mettant le transport rapide des produits agricoles.

En trois ans, la première «ferme tou­ristique» théicole de Mucha (dans la pé­riphérie sud-ouest de Taïpei) a obtenu un grand succès. Elle a produit une variété de thé, le Tikuanyin (litt., la «Déesse de fer»), qui a acquis quelque bonne réputation sur le marché intérieur et extérieur. Ces 53 familles du quartier de Mucha, dont les conditions de vie ont été complètement refondues ont ainsi vu leur niveau de vie s’améliorer. Ce succès a redonné confiance aux autorités et aux autres exploitations potagères et fruitières qui sont aussi allées à la ren­contre des mêmes réussites. La petite économie agricole de la ville qui avait at­teint un niveau très bas a repris vigueur malgré la concurrence âpre des produits agricoles du centre et du sud de Taïwan que les facilités de transport de l’île font parvenir tout frais sur les marchés de Taïpei.

D’autre part, l’installation de ces «fermes touristiques» a augmenté l’inté­rêt du public non seulement en dévelop­pant le commerce de produits agricoles qui a augmenté le revenu des gens qui vivent de la terre, mais en fournissant également des sites «touristiques» parti­culiers aux citadins pour passer des mo­ments de loisirs.

Comme l’édification moderne de Taïpei avançait à grands pas, le problème des nuisances publiques se souleva avec gravité. En effet, avec l’accroissement de la population, les ordures ménagères s’amoncelaient, les secteurs industriel et commercial se développaient et la circu­lation des personnes et des véhicules s’intensifia. Cela causa bruit et pollution de l’air et des eaux qui menacaient direc­tement la santé des habitants. Le con­trôle des nuisances publiques pour main­tenir un environnement sain fut donc une autre grande priorité de l’administra­tion municipale.

Rangées de théiers de la «ferme touristique» théicole.

Fondé en 1968, le Département mu­nicipal pour l’assainissement de l’envi­ronnement a pris en charge de combattre la pollution de l’air et des eaux, d’éva­cuer les ordures ménagères et de mainte­nir la propreté des lieux publics. En 1982, pour pouvoir faire face aux besoins urgents du développement urbain rapide, la municipalité a réorganisé cet organe sous le nom de Département mu­nicipal pour la protection de l’environne­ment. En plus des fonctions dont il a nor­malement hérité, ses responsabilités s’étendent sur le contrôle du bruit, des vibrations, des vecteurs de maladie et des matériaux toxiques.

Cette année, Taïpei entre dans sa troisième décennie en tant que munici­palité à statut spécial. En attendant l’an 2000 et en espérant que «demain sera meilleur», les autorités ont dressé des plans d’aménagement urbain sur la base des réalités actuelles. Ce sont notamment le 2e Plan quinquennal (1989-1994) et le Plan de douze ans (1988-2000) à plus long terme. Certains travaux ont déjà été entrepris depuis quelque temps. Selon ces plans, on note les principales mesures suivantes:

- un réseau général facilitant les transports en ville.

La construction de voies express à plusieurs niveaux et la mise sous terre du chemin de fer traversant le centre ville sont parmi les plus grands travaux du plan. De grandes artères composeront un réseau complet routier et ferroviaire qui améliorera la circulation urbaine, y compris une ceinture intérieure et une autre extérieure. Ce réseau doit per­mettre rapidité et commodité des moyens de transport urbains usuels pour les habitants de Taïpei dans un avenir proche.

- les centres intra-urbains.

Les travaux du «Centre de Hsinyi», dans le quartier de Hsinyi, ont com­mencé depuis quelques années déjà. Sur une superficie de 153 hectares, se trou­vera le nouveau centre administratif de la municipalité, l’Assemblée municipale, des écoles primaires et secondaires, un grand hôpital, un multi-centre commer­cial et des habitations. Avec des installa­tions de services publics, des avenues bordées d’arbres, des jardins et un sys­tème moderne de voirie publique, ce quartier deviendra le centre administratif et économique de Taïpei. Il servira de modèle pour le développement d’autres centres intra-urbains.

Le «Quartier de » com­prendra la grande gare ferroviaire, les terminaux de liaisons routières avec le reste de l’île, les stations de correspon­dance du métro et des autobus urbains, des squares et des parkings. Ce quartier deviendra le nœud central du réseau de transports en commun de Taïpei. La mise sous terre du chemin de fer livrera de nouveaux terrains et espaces qui per­mettront le réaménagement des quar­tiers ouest de Taïpei dont l’ensemble fera contre-poids à celui de Hsinyi, plus à l’Est.

Au nord, un autre centre intra­-urbain de moindre importance devra s’étaler sur la plaine alluviale de Kuantu et les terrains asséchés après l’endigue­ment en aval de la rivière de Keelung. Cela apportera de nouvelles dimensions pour l’essor de ces quartiers nord de Taïpei.

- l’embellissement de l’environne­ment urbain.

D’une part, pour une plus grande protection de l’environnement, un effort plus intensif du gouvernement municipal suivra une marche à trois temps : la recherche des origines de la pollution, le contrôle de cette pollution et la lutte efficace contre elle jusqu’à éli­mination ou réduction minimale. D’autre part, les autorités municipales de Taïpei ont coopéré depuis quelques années avec le gouvernement provincial de Taïwan pour résoudre le problème urgent de la pollution de la [rivière de] Tamsui. Les travaux de reconstruction et de réfection de la voirie et des égouts sont en cours. Avant l’an 2000, la pollu­tion des eaux de sera entièrement contrôlée.

Barrage de Fei-tsui, dont la retenue fournit l’eau potable à toute l’agglomération taïpéienne.

- les programmes de bien-être social.

Pour faire de Taïpei une métropole moderne, les «nécessités matérielles et logicielles» sont toutes deux d’égale im­portance. Pour cela, dans le cadre d’un plan de douze ans, les mesures de bien­-être social assureront l’administration des avantages sociaux, le renforcement de la sécurité et des services d’hygiène des ouvriers, le rehaussement de la for­mation professionnelle, les soins aux personnes âgées et aux handicapés et l’encouragement à l’installation de crèches et jardins d’enfants privés. Avec ces réalisations, Taïpei deviendra en l’an 2000 non seulement une métropole qui possède des constructions modernes, mais aussi une ville où le bien-être social n’a pas été oublié.

A l’occasion de annuelle des «Lions Clubs Internatio­ nal», Taïpei a présenté, au cours d’im­menses efforts de reconstruction, des réalisations de quelque vingt ans à plus de 40 000 étrangers dont la plupart furent surpris de constater que Taïpei est bien une métropole moderne quelque peu ignorée qui a pu sans difficulté deve­nir le siège d’une grande réunion inter­nationale. Toutes ces réalisations que les taïwanais ont faites aujourd’hui sont assu­rément le modèle de reconstruction pour tout le continent chinois de demain.

« Demain sera meilleur, a dit M. Hsu Shui-teh. L’administration municipale peut se comparer à une course de relais dont le témoin s’est transmis d’un maire à l’autre. A vec déjà une expérience de 20 ans, et d’ici l’an 2000, Taïpei deviendra finalement une métropole moderne. Ce sera une ville dyna­mique, vibrante, ordonnée et un exemple dessiné par Les Trois Principes du Peuple du docteur Sun Yat-sen.»

 [NDLR: Les noms propres chinois mentionnés dans ce texte (hormis Taïpei et Taïwan) sont conformes à l’orthographe en usage à Taïwan.]

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