15/05/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

Un nouveau climat pour les investissements

01/09/1985
L'automatisation générale des données.

En 1984, les investissements de l'étranger placés à Taïwan se sont élevés à 559 millions de dollars américains. Pendant la mise en place progressive de conditions particulièrement favorables aux investissements en ce pays, les Chinois d'outre-mer ont apporté environ le quart des investisse­ments accumulés de 1952 à 1984 (4,446 millions de dollars). La part des inves­tissements de l'étranger provient pour 32% des Etats-Unis, 22% du Japon et 10% des pays européens.

M. Peter Mac Gregor a dressé le présent état de la situation.

(Traduction: libre)

Les entreprises qui investissent à Taïwan sont classées en deux catégories principales selon les modalités d'investissements en vigueur. La plus commune est l'entreprise créée après approbation de l'investissement étranger (A.I.E). Dans cette catégorie, l'entreprise fournit un plan d'investissement et d'autres qualifi­cations conséquentes. Avec l'approba­tion préalable de aux In­vestissements du ministère des Affaires économiques, elle sera habilitée à rapa­trier le capital investi et les bénéfices vers la maison mère sise à l'étranger.

Les ressortissants étrangers et chi­nois d'outre-mer peuvent aussi choisir l'autre formule d'investissement dans une entreprise qui n'entre pas dans la ca­tégorie précédente ou bien dans une nouvelle société qui n'en a pas les qualifi­cations. Cette demande est déposée auprès de l'Office du Commerce du même ministère.

Dans l'un ou l'autre cas, l'investis­seur peut profiter des dispositions spé­ciales des zones franches industrielles pour l'exportation (Z.F.LE.) ou du Parc scientifico-industriel de Sintchou ou de toute autre zone industrielle.

La société Goodyear de Taïwan (à responsabilité limitée), par exemple, qui a commencé à investir en 1971 à Taïwan, possède aujourd'hui un capital enregistré de 54 millions de dol­lars américains. Pour référence, la part des investissements étrangers est de 75%. Son usine de fabrication et son réseau de vente ont un roulement annuel de 650 000 pneus d'automobiles et de camions dont la valeur réelle peut être estimée à trois fois celle du capital enregistré. La croissance de cette entre­prise a été très rapide. Selon son plan d'expansion, elle prévoit l'agrandisse­ment de l'usine et l'augmentation de la production qui seront doublés d'ici 1987.

M. C.C. Huang, chef du Service de marchéage de Goodyear de Taïwan depuis onze ans, croit en l'insistance de son entreprise sur les produits à valeur ajoutée pour s'assurer d'une plus grande vente de pneus sur le marché local. En tout cas, il est à remarquer que pendant cet essor, les performances de Goodyear de Taïwan ont dépassé de quatre fois les prévisions initiales en obtenant 23% du marché taïwanais. Les ventes à l'exporta­tion ne comptent actuellement que pour 10% de la production.

Le contrôle de ia qualité supérieure est parfaitement respecté grâce à l'étroite coopération avec le Centre technique in­ternational de Goodyear, lequel fournit tout le service technique approprié selon les normes américaines. L'usine taïwanaise de Goodyear, sise à Taoyuan, à en­viron au sud-ouest de Taïpei, em­ploie la plus grande partie du personnel de la société qui est de 390 personnes. De plus, c'est un centre en pleine trans­formation à cause de son active expan­sion. De nouveaux biens d'équipement et une technologie de dernière heure ont été apportés à ce centre de fabrication.

Bien que l'histoire de Goodyear de Taïwan semble issue d'un roman, elle re­flète le développement ultra-rapide de l'industrie automobile de Taïwan et d'une demande de marché croissante qui exige la qualité. Dans le cas des pneus, la tendance se tourne du pneu conventionnel vers le pneu à carcasse ra­diale tout à la mode sur ce marché.

Les taux d'imposition sur le revenu relativement bas et les privilèges fiscaux particulièrement favorables sont des at­traits d'importance pour les investisseurs de l'étranger. L'impôt sur toute entre­ prise qui recherche le profit est levé sur le bénéfice net et s'évalue entre 15% et 35%. Mais en guise de prime d'encoura­gement, cet impôt est plafonné à 22% dans le cas d'une entreprise spécialisée, utilisatrice de capital ou de technologie.

En outre, pour stimuler les investisseurs à acheter des biens d'équipement de fa­brication taïwanaise, ces derniers peu­vent déduire 15% de ces achats de l'impôt sur le revenu de l'entreprise; et 10% seulement, si les biens d'équipe­ment sont importés. Il y a un impôt de 20% sur le dividende (auquel les gains ra­patriés sont aussi assujettis après l'impôt sur la société).

A l'exception du cas de l'entreprise spécialisée, utilisatrice de capital ou de technologie, l'impôt sur une entreprise de la catégorie A.I.E mentionnée plus haut est de 25%. Elles ont, en plus de pri­vilèges fiscaux, droit à une dispense quinquennale du paiement de l'impôt qui peut être demandée à partir de la pre­mière année de la mise en route ou quelques années plus tard dès la rentrée de bénéfices. Ce système accorde aux in­vestisseurs le rajustement de cet impôt sur le revenu moyen de toute la période de dispense. Cet impôt est payable à la fin de cette période pendant laquelle les bénéfices ne peuvent être rapatriés.

Si le bénéfice (après l'impôt) est en­tièrement rapatriable, le capital, lui, ne l'est que dans les limites de 20% par an. Une entreprise de la catégorie A.I.E est ainsi tenue de présenter un plan d'inves­tissement clair et un programme des ventes précis. Toute modification à ce plan ou ce programme déposés peut en­traîner la perte de certains privilèges fis­ caux. L'exemple le plus commun serait le changement de la politique des ventes : une entreprise qui s'est engagée à exporter toute sa production décide soudain de lancer un produit à succès sur le marché local.

Par ailleurs, beaucoup d'investis­seurs étrangers concernés par la fabrica­tion de produits à Taïwan n'ont nullement besoin de rapatrier les bénéfices puisque leurs activités à Taïwan ne sont qu'une installation complémentaire à des usines de production ou de montage de la maison mère dans un pays tiers.

La société américaine Texas Instru­ments est un bel exemple, avec ses princi­pales installations sises à Tchong-ho (Chungho), dans la banlieue de Taïpei. Elle est devenue le troisième exportateur de circuits intégrés de Taïwan. Principal employeur de l'industrie électronique, Texas Instruments de Taïwan a com­mencé ses activités à Taïwan en 1968. En pleine expansion, la société locale produit toute une gamme de circuits intégrés destinés à l'industrie, l'informatique et les communications. Ils sont presque tous exportés vers des chaînes de montage américaines.

L'Asian Wall Street Journal, de Hong­ kong, dans sa Revue économique de l'Asie, publiée à la fin de 1984, a présenté Taïwan comme une place particulièrement stable qui offrait un climat très favorable pour les investis­sements. Ces dernières années, le pays a ouvert son marché financier à un certain nombre de banques étrangères. La ré­ponse significative des banques euro­péennes, américaines et asiatiques est l'expression de la confiance à Taïwan. Il y en a maintenant une quarantaine à Taïwan.

Les deux premières banques étran­gères implantées ici, d'Amé­rique (Bank of America) et , qui ont justement leurs bureaux de Taïpei côte à côte sur l'avenue de Min­sheng près de la grande artère nord-sud de Touen-houa (Tunhwa) viennent de célébrer le vingtième anniversaire de leur installation à Taïwan. d'Amérique, avec un personnel de 236 employés, a un actif net de 804 millions de dollars américains à Taïwan. La plupart de ses opérations consistent en acceptations bancaires, au moyen desquelles elle ga­rantit des prêts contre un droit. Dans ce genre de transactions, l'aval est sous la forme d'obligations et est négociable (il peut être cédé à tierce partie). Le second domaine de ses activités sont les prêts en yuans taïwanais (NT$) et en dollars amé­ricains (US$). Le troisième comprend di­verses garanties dont les lettres de crédit sur lesquelles les parties exécutoires sont fixées.

Le nouveau champ d'activités pour d'Amérique (et les autres aussi) est le service bancaire hors-lieu. Bien que situé sur le territoire de Taïwan, les départements de ce service sont placés hors de la juridic­tion du gouvernement pour ce qui con­cerne le contrôle des changes (devises étrangères). Ce service, que le gouverne­ment encourage particulièrement, favo­rise la participation des habitants de Taïwan aux finances et au commerce internationaux.

a un actif net de 800 mil­lions de dollars américains. Elle fait re­marquer fièrement qu'elle est arrivée à Taïpei un mois plus tôt que d'Amérique et que, toutes deux, elles sont les pionnières américaines à Taïwan dans ce domaine.

aime souligner sa contri­bution innovatrice à la place financière de Taïwan. En 1971, elle créa la première société financière privée de l'île, ­mière compagnie d'investissements et de crédit de Taïwan (Taiwan First Invest­ment & Trust Company). Elle introduit le leasing en 1975. En 1979, elle était la seule banque étrangère à être propriétaire de ses propres locaux. Cette même année, elle émit les premières accepta­tions bancaires en yuans taïwanais. Depuis 1981, avec d'Amé­rique, elle partage l'honneur d'être la première à en entrer en opération dans le service bancaire hors-lieu.

n'est pas qu'une institu­tion financière sur la place de Taïwan, mais elle s'est aussi activement engagée dans le domaine socio-culturel avec un excellent esprit de compréhension : ainsi, en 1984, elle a organisé la visite de l'Orchestre philharmonique de New York et fut un participant actif aux tour­nées de base-bail des Petites Ligues de Taïwan.

Investissant à Taïwan dans le but dé­ terminé de rapatrier tous les gains ob­tenus à partir d'un transfert de technolo­gie, de l'Oxygène britan­nique (British Oxygen Corporation) a fondé une co-entreprise avec industrielle Lian Hua, une société à ges­tion mixte spécialisée dans la formation de co-entreprises avec l'étranger, qui de surcroît est le plus gros producteur de gaz industriel à Taïwan.

En fait, depuis 1969, les Gaz indus­triels du Commonwealth (Common­ wealth Industrial Gasses), une filiale aus­tralienne du groupe de l'Oxygène britan­nique, avaient passé un accord compre­nant la création d'une entreprise pour la production d'oxyde nitreux destiné aux marchés local et d'exportation vers l'Asie. Le nouvel accord de l'Oxygène britannique, conclu en novembre 1984, prévoit un capital global de 600 000 dol­lars américains versé par moitié par les co-fondateurs avec des perspectives plus importantes. Cet accord comprend aussi la remise à neuf des installations de pro­duction de gaz de Lian Hua à Woutou (Wutu), Sintchou, Taïtchong, Kangchan, Nantze et Linyuan (près de Kaochiong). La production gazière proprement dite comprend l'oxygène, l'azote, l'argon, l'hydrogène et quelques autres gaz spé­ciaux utilisés dans l'industrie ou en médecine.

de l'Oxygène britan­nique fournit trois apports technolo­giques et autorise l'accès à son service technique pour la production de gaz et ses applications industrielles. Est aussi inclus dans cet accord le développement à Taïwan de la technologie de production de circuits intégrés, notamment les cir­cuits intégrés à très large échelle, qui exi­gent une grande pureté des gaz actuelle­ment non disponible sur place. De tels circuits sont de toute importance pour la fabrication d'ordinateur d'unité centrale de traitement et d'autres applications à l'industrie de pointe.

La technologie appliquée des gaz qui profitera assurément de cet accord com­prend divers procédés, comme ceux du traitement par la chaleur, de la combus­tion et d'autres formules chimico­ industrielles. Ce que l'on attend de cette entreprise est directement profitable au marché industriel local, cependant Taïwan compte obtenir bien plus de ces produits d'exportation de haute technicité issus d'une telle coopération.

Dans certains cas, Taïwan est un lieu de rencontre particulier où des sociétés de toutes les parties du monde peuvent mettre en commun leur énergie industrielle et leur savoir-faire technique et contribuer à leur richesse et au développement de Taïwan.

Tel est le cas de la co-entreprise suéco-australienne, sans aucune partici­pation chinoise. En effet, les sociétés suédoise Seco et australienne Titan ont fondé de Taïwan (Seco-Titan Taiwan Company) pour la fabrication de produits en acier au carbure. Dans son usine de Tchongli, à au sud de Taïpei, elle emploie 150 personnes.

La production de Seco-Titan de pièces en métal extra-dur et d'outils tran­chants, notamment les coins et les moules pour verrous et serrures, fait appel à l'apport d'une technicité de très haute précision. L'usine, qui cette année accroît sa capacité de quelque 30%, est devenue le plus grand consommateur d'acier au carbure de qualité supérieure de Taïwan et voit son marché s'accroître rapidement tant à l'intérieur qu'à l'exté­rieur. L'usine de fabrication a en fait dé­ marré en 1971 après le coup d'envoi de Titan à laquelle Seco s'est jointe en 1979:

A Taïwan, il n'y a pas non plus de formule définie qui limite les conditions d'une société A.l.E. Ayant décidé de s'établir à Taïwan il y a dix ans, Arthur Ratray créa une filiale liée à une société australienne, les lndus­tries Eyeline (Eyeline Industries). Il choi­ sit cette formule à cause de la facilité de récupérer les bénéfices et aussi de la pos­sibilité de conserver le contrôle absolu de cette opération, ce qui lui semblait im­portant. Avec ces données, Arthur Ratray s'est depuis taillé une part impor­tante sur le marché d'exportation de lu­nettes de protection pour la natation vers l'Asie-Europe-Amérique. Par cette formule, il a la satisfaction de fournir le monde entier sans aucune aide. Il a su surmonter tous les obstacles de la bu­reaucratie, de la conception des ma­chines et des relations d'affaires locales et, par la suite, développer et maintenir son marché. C'est l'histoire d'investisse­ments assez personnalisés qui ne com­prend pas seulement un capital mais aussi une vie.

Cependant, la plupart des investisse­ments étrangers à Taïwan n'ont que des objectifs commer­ciaux et de distribution. ­saght de Taïwan (Lysaght Taïwan Com­pany, Limited) a été créée pour pouvoir distribuer sur ce marché les produits de la société australienne John Lysaght Pro­prietary, Limited dont le principal est la protection des toitures par feuille d'acier en rouleau. Cette entreprise sous le con­trôle du groupe australien a confié à son directeur général, M. Terry Chao (pron. Tchao), la gestion de son usine de Tchong-li où les produits importés sont traités et transformés. Le personnel s'élève à quinze employés, y compris les représentants de vente en poste à Taïpei.

Pour surveiller étroitement des achats sur la place de Taïwan, un bureau de liaison s'y avère indispensable. Ainsi une société, avec un minimum d'inves­tissements dans une entreprise à capitaux partagés avec des partenaires chinois, peut établir une infrastructure spéciale­ment gérée pour les besoins de la société mère (système de la représentation juridico-administrative). Ces conditions sont généralement remplies après l'éta­blissement de relations d'affaires avec un partenaire chinois. Il est alors d'usage de céder le droit de représentation exclu­sive ou la licence, si cette dernière est né­cessaire. C'est un accord que passent les petites et grandes entreprises.

Tel est le cas de la société néo­zélandaise, Trade-Span Proprietary, Limi­ted, qui a établi il y a sept ans un bureau de représentation sis sur une grande artère de Taïpei, l'avenue de Jen-aï, aux soins d'un partenaire chinois. Faisant commerce, varié mais limité, de con­serves, d'articles de sport, d'appareils électriques, les deux maisons de com­merce se sont aussi tournées vers une autre direction, les machines agricoles. Le directeur des ventes du bureau de Taïpei, M. Ian Lin (pron. Linn), a fait re­marquer que les limites de ce marché, ainsi que la dévaluation du dollar néo­zélandais, dictaient d'elles-mêmes la nature de ce commerce.

En établissant un bureau de repré­sentation commerciale à Taïwan, la so­ciété Trade-Span a mis en place un réseau de communication et un service de ventes et achats propres à sa mesure dès les premières années de cette liaison. Ce bureau est aujourd'hui entièrement géré par un personnel chinois.

Taïwan a aussi attiré toute la finesse des entrepreneurs et des hommes d'af­faires. Les sociétés japonaises ne sont pas hors de la course. Elles ont joué un rôle important comme investisseurs et administrateurs de toutes sortes de co­-entreprises. Il y a notamment les géants de la construction automobile, Nissan, Honda et Yamaha et ceux d'importants autres domaines dans la coopération technique et l'industrie des biens d'équi­pement. La part des capitaux japonais, in­férieure à celle des Etats-Unis (32%), est de 22% du total des investissements de l'étranger à Taïwan. Mais les entreprises nippo-chinoises de coopé­ration technique comptent pour 65% des co-entreprises sino-étrangères de Taïwan, beaucoup plus que les américano-chinoises (22%), les euro­-chinoises se partageant pratiquement la part restante.

Parmi les grandes sociétés euro­péennes qui ont des installations de pro­duction à Taïwan et qui sont complète­ment entrées dans le circuit du marché local et de l'exportation, Philips, la grande société néerlandaise, en place depuis 1966, est devenue le principal fournisseur d'appareils électro-ménagers du marché taïwanais. Elle a installé, entre autres, deux usines, l'une dans la zone franche industrielle pour l'exporta­tion (ZFIE) de Kaochiong en 1968 et l'autre pour la production de tubes ca­thodiques dans celle de Tchoupeh. L'usine de Kaochiong a donc une pro­duction à l'exportation exemptée de droits de douane. L'importation de ma­tières premières pour la stricte ré­exportation après transformation par une main-d'oeuvre locale s'effectue aussi sans aucuns droits à l'importation ni coûts spéciaux de transbordement.

La société japonaise Canon a aussi installé une usine de production de com­posants pour photocopieuse dans la zone franche industrielle pour l'exportation de Taïtchongen 1971.

Ainsi, Taïwan est devenue un impor­tant fournisseur d'ordinateurs person­nels et de pièces détachées grâce aux investissements et à la coopération de grandes sociétés américaines, comme les Laboratoires Wang (Wang Laborato­ries) et l'International Telephon and Tele­graph, qui fabriquent des imprimantes et des unités de disques dans l'île depuis 1982.

Le Service des investissements et de développement pour l'industrie (SIDI) du ministère des Affaires économiques a énoncé plusieurs raisons qui attirent les capitaux étrangers A Taïwan, dont les considérations très pra­tiques : l'excellence des moyens de com­munication et le faible coût des services, ce dernier étant mieux retenu par les fa­bricants. Il y a aussi l'encouragement of­ficiel sur le développement des indus­tries de haute technologie pour lequel le Parc scientifico-industriel de Sintchou est destiné. Là, ces industries sont toutes regroupées dans d'excellentes conditions et l'aide possible des instituts de recherche et centres d'essais nationaux.

Quand tout est réglé, l'homme d'af­faires qui a eu l'opportunité d'investir à Taïwan com­prend alors que la dernière carte est bien le facteur humain.

Taïwan possède une main-d'oeuvre qualifiée et de confiance avec des qualités de persévérance et de responsabilité qui sont difficiles à trouver ailleurs. De plus, le niveau d'éducation générale est élevé, les rémunérations très raisonnables. Un ingénieur formé ne gagnera qu'un cin­quième ou un sixième de son homologue américain, par exemple.

Chaque année, environ 29 000 di­plômés en technique, ingénierie, mathé­matiques, informatique et sciences natu­relles des universités et grandes écoles de Taïwan en­trent dans la population active de 6,6 mil­lions de travailleurs de l'île, dont l'accroissement annuel est de 200 000 personnes. ■

*Co-entreprise : société à capitaux partagés; en anglais joint-venture.

Les plus lus

Les plus récents