12/05/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

La toiture des temples

01/01/1991
Une bataille pendant la Période des Trois Royaumes, un tsien-nien exécuté en 1956 par Kiang Tsing-lou.

Bien que les tuiles vernies aient été utilisées pendant plus de dix siècles sur les toits des temples et des palais impériaux, ce n'est que sous la dynastie Ts'ing (1644-1911) que les artistes se mirent à décorer les toits des temples avec des hauts-reliefs en céramique chargés de figurines humaines et animales que l'on appelle en chinois tsien-nien [剪黏]. Littéralement, « découpage et collage », cette expression décrit la technique élémentaire de composition de ces hauts-reliefs colorés. Malgré les siècles, il y a peu de danger de décoloration parce que, à Taiwan, on a construit de nombreux temples nouveaux et les plus anciens ont été réparés et agrandis. Le taoïsme, le bouddhisme et la religion populaire font partie de la vie de tous les jours, et l'immense contribution dépensée pour les temples est une indication d'une grande richesse sociale.

Le tsien-nien est le phénomène visuel le plus extraordinaire de ces temples, peu importe le motif où parfois plusieurs traditions religieuses sont inextricablement mêlées. Il donne à cette architecture taiwanaise une particularité qu'admirent les croyants, et même les touristes. Aux yeux habitués aux lignes simples des temples de Confucius, l'adjonction d'un tsien-nien sur un toit de temple lui ajouterait mauvais goût et confusion. Mais un examen attentif des figurines et de leur symbole culturel peut aboutir à un jugement différent.

Le tsien-nien rapporte des scènes vivaces de l'histoire, de la littérature, de la mythologie et de la religion chinoises. Par exemple, un motif touffu le long du faîte d'un temple peut raconter un moment historique complet avec les généraux en selle, les fantassins et les serviteurs ou bien un événement heureux avec trois dieux de bon augure accordant leur bonne volonté du haut de leur perchoir à tous les observateurs.

Un puissant symbole du bouddhisme, un arhat assis au coin d'un vieux temple bouddhique de Tainan.

On a parfois confondu le tsien-nien avec le kiao-tche tao [交趾陶], argile, également utilisé dans la décoration architecturale. La céramique employée pour le tsien-nien est chauffée à plus de 1 alors que l'argile ne l'est qu'à moins de 700°. Les personnages en céramique sont plus difficiles à créer, mais ils sont particulièrement résistants aux intempéries, d'où leur représentation fréquente dans cette décoration de toit. On trouve plutôt l'argile dans la décoration des poutres et des murs, mieux abrités des intempéries.

Pendant des générations, les artistes du tsien-nien ont composé des personnages et différents objets tous tirés du folklore, ou bien des symboles de bon augure, comme des pagodes, des phénix et des dragons. En Chine continentale, le tsien-nien se trouve essentiellement dans le Sud. Le style s'est développé dans la province du Kouangtong, peut-être à cause du che-wan tao [石彎陶], décoration de petits personnages à l'allure de poupées en porcelaine ornant les maisons, explique M. Li Chien-lang, professeur d'architecture à l'université de chinoise à Taipei.

Plus tard, le tsien-nien fut introduit dans la province voisine du Foukien, et de là, à Taiwan sous la dynastie Ts'ing avec l'émigration massive de Foukiénois dans l'île. Lorsque s'intensifia la construction de temples dans les années 20 de ce siècle, un grand nombre d'artistes traversèrent le détroit de Taiwan pour décorer les nouveaux édifices. On peut diviser ces artistes en deux groupes. L'école du Kouangtong, surtout en provenance du hsien de Teo-chew [潮州] (Tchaotcheou) et du port de Swatow [汕頭] (Chanteou) et l'école du Foukien, principalement du hsien de Chinchew [泉州] (Tsiuantcheou).

Les styles de tsien-nien que l'on trouve à Taiwan sont généralement désignés « Ho du Sud » ou « Hong du Nord ». Ces deux termes faisant référence à deux artistes de tsien-nien. Ho Kin-long [何金龍] du Kouangtong (sud) et Hong Kouen-fou [洪坤福] du Foukien (nord). Le premier est arrivé de Swatow, cité fameuse pour cet art, et excellait dans la figure humaine avec une préférence pour les personnages militaires. Hong Kouen-fou vint du Foukien en 1919 et se spécialisa dans le détail avec une prédilection pour les personnages civils.

Un chef-d'œuvre de Ho Kin-long, conservé à l'intérieur du temple Kouen-cha de Tainan. C'est une pièce maîtresse de l'Ecole Ho du Sud.

Le tsien-nien qui décore le temple Tching-tang de Tainan est probablement l'œuvre la plus représentative de Ho Kin-long (1928) et celui du temple de Longchan de Taipei est celle de Hong Kouen-fou (1919). Les artistes du tsien-nien les plus doués de Taiwan sont en général les propres élèves de ces deux grands maîtres ou ceux qui apprirent d'eux dans l'une de ces deux écoles.

Le tsien-nien traditionnel a pris une forme artistique dès que les personnages et motifs ont été conçus à partir de débris de bols ordinaires ou viciés en céramique ou en porcelaine. Par exemple, Hong Kouen-fou utilisa des bols japonais pour composer le squelette de ses personnages. Les artistes ont mélangé la chaux, l'amiante, la mélasse et même le miel de temps à autre en une pâte malléable qui était modelée en des formes brutes humaines, animales ou de plante, le support de ces figurines étant le fil de fer. Aujourd'hui, il est plus courant d'utiliser du ciment et du fil d'acier inoxydable pour composer la forme brute.

Avant que la composition ne sèche, l'artiste l'enveloppait de fragments de céramique en lui donnant la forme et les couleurs définitives. Hormis le visage qui était cuit et peint à part, le reste du corps de la figurine était composé de débris de bol. Une pince coupante effilée spéciale servait à briser les morceaux et à les tailler selon leur destination avant d'être ajoutés à la forme brute encore humide. La couleur, la dimension et la courbe des débris de bol étaient bien sûr soigneusement jugées par l'artiste tandis qu'il composait sa figurine. Chapeaux, habits, pétales, feuilles, vagues de la mer et écailles de poisson exigeaient tous un choix très minutieux des matériaux et des formes.

Les morceaux pris du bord d'un bol moins courbes servent à l'habillement tandis que les fragments plus courbes juste au-dessus du pied pourront modeler la crambrure d'un dos de cheval. Il apparaît donc que l'ensemble n'est pas du tout facile à réaliser. Il demande un excellent sens de la composition, sinon les personnages semblaient raides et les animaux boiteux. L'artiste pouvait choisir indifféremment la couleur des habits, excepté ceux de personnages historiques et de héros du folklore toujours façonnés sur le même modèle. Les empereurs sont ainsi drapés dans un jaune impérial et le général Tsao Tsao (155-220), héros de la période des Trois Royaumes (IIIe siècle ap. J.-C.), a son sempiternel chapeau noir et sa longue robe rouge.

Le temple de Tchao-tien aux tsien-nien si nombreux et si riches.

Les artistes du tsien-nien de Taiwan utilisaient des bols du Japon ou de Chine continentale qui avaient chacun leurs avantages. Les bols du Japon étaient plus fins et plus faciles à couper, tailler et rogner, mais leurs couleurs se ternissaient assez vite sous le soleil de plomb. Les bols de Chine continentale résistait mieux à la perte de l'éclat des couleurs, mais étaient trop grossiers à la découpe des pinces spéciales.

Cet art a connu une grande évolution depuis son introduction à Taiwan il y a plusieurs générations. La couleur, la lourdeur et la courbe du tsien-nien lui ont donné cette simplicité, fidélité et robustesse, même s'il n'a pas un exceptionnel brillant de couleur, affirme M. Liu Wen-san, professeur à l'école normale et chercheur amateur en arts folkloriques. L'emploi de bol du Japon a décliné après la période coloniale japonaise terminée à l'issue de mondiale.

Aujourd'hui, le verre coloré est plus souvent utilisé au lieu des débris de bol sur les nouveaux temples et les nouvelles restaurations, car il est moins cher, immédiatement disponible, facile à découper et a un magnifique brillant. Malgré ces avantages, le tsien-nien en verre semble plus terne, maussade et de mauvais goût. Le verre est trop transparent et pâle, apprécie M. Liu Wen-san, et les couleurs sont trop éclatantes.

Parmi les quelques artistes encore spécialisés dans les styles traditionnels, le plus connu est certainement Kiang Tsing-lou [江清露], âgé de 77 ans. Il devint un aide-apprenti de Hong Kouen-fou à l'âge de 14 ans. Bon en écriture et en peinture, il aimait faire du modelage quand il était enfant. Ses professeurs qui l'avaient en estime pensaient l'envoyer au Japon pour étudier la peinture, mais il dut abandonner ce projet pour des raisons financières.

Cet art folklorique a orné la toiture de la porte du Grand Accomplissement du temple de Confucius de Tainan.

 

Comme beaucoup de jeunes gens sous l'occupation japonaise (1895-1945), Kiang Tsing-lou devint apprenti afin d'acquérir un métier. Pendant les seize mois de son apprentissage, il était nourri et logé sans aucune rémunération; il devait également faire la cuisine le matin. A l'atelier, il mélangeait les divers matériaux de moulage et taillait les tessons de bol, même dans la soirée.

Il croit être le premier artiste de tsien-nien à utiliser le verre au lieu de débris de bol. L'idée lui est venue tandis qu'il contemplait des lampadaires en verre chez un luminaire. S'il emploie souvent le verre pour ces créations, il n'a pas pour autant abandonner les « vieux » matériaux. A la demande du client, il utilisera toujours le matériau requis. Sa famille compte dix membres, fils et petits-fils, à avoir suivi ses pas dans cet art.

En plus de l'apport d'un nouveau matériau, le verre, la technique a aussi évolué. Ainsi, on produit en série tous les morceaux de céramique, et les artistes n'utilisent plus leurs outils si particuliers pour les tailler et les monter morceau par morceau. Néanmoins, la production de masse a diminué l'esthétique du tsien-nien, et, d'une manière générale, les réalisations récentes font pâle figure en qualité à côté des traditionnelles.

Sur le temple de Long-chan de Taipei, la paire de dragons s'apprête à gober la perle du bonheur, un chef-d'œuvre de l'Ecole Hong du Nord.

Pendant des années, Kiang Tsing-lou a introduit de nouvelles méthodes. Originellement, les artistes cuisaient les têtes de leurs figurines de tsien-nien dans leur propre four, mais avec des résultats peu satisfaisants. Les têtes n'étaient pas assez dures et se brisaient facilement, principalement à cause de la température trop basse du feu. C'est pourquoi, après avoir moulé les têtes chez lui, Kiang Tsing-lou les apportait à la briqueterie ou la poterie voisine qui a un bien meilleur feu. D'autres artistes ont suivi l'exemple, et bien vite les poteries ont elles-mêmes fabriquer ces têtes en céramique.

Ayant bien appris les leçons de son maître, Kiang Tsing-lou a développé son propre style. Il a porté plus d'attention sur la posture de ses figurines qu'il considère comme l'aspect le plus difficile de cet art. C'est en effet un véritable tour de poignet. Si on ne parvient pas à donner un certain angle à la figurine, elle peut manquer d'élégance.

Contrairement à Hong Kouen-fou et Ho Kin-long, Kiang Tsing-lou ne favorisa ni les personnages civils ni les militaires. En conséquence, on voit apparaître une grande variété de tsien-nien. Comme ses figurines ont les membres plus courts, elles semblent plus trapues; en tout cas, elles ne sont pas aussi élancées que celles de son maître.

Divers ornements en tsien-nien sur des « queues d'hirondelle ».

 

Dans le premier coup d'œil d'une scène, il les modèle selon son imagination. Quoique disciple de Hong Kouen-fou, il a vécu dans le sud de l'île où l'on trouve plus d'œuvres de Ho Kin-long. Est-ce la raison pour laquelle les deux maîtres l'ont tant influencé? Dans le centre de Taiwan, il existe aujourd'hui une centaine de temples décorés par Kiang Tsing-lou. Le tsien-nien du temple de Tchao-tien à Yunlin (centre de Taiwan) a été ajouté en 1956 et n'a pas eu son pareil depuis 40 ans dans l'arrangement et le coloris. Malheureusement, les figurines durant rarement plus de cinquante ans souffrent déjà des intempéries et de l'âge.

Le tsien-nien est généralement disposé sur le faîte des toits « en queue d'hirondelle » et sur les deux arêtes d'angle qui descendent vers l'avant du toit. Sur la plupart des temples de Taiwan, on voit normalement la pagode, la grosse perle ou les trois dieux du bonheur, de la richesse et de la longévité au centre du toit. Ces motifs sont flanqués de chaque côté d'un dragon, ainsi que des fleurs et des oiseaux (souvent des phénix).

Les bouts d'arêtes d'angle les plus proches de l'entrée principale sont appelées paï-teou [牌頭]. Ces parties supportent des scènes décorées en tsien-nien où l'on peut admirer les figures mythologiques fabuleuses, des batailles tirées des contes du folklore ou d'autres scènes des légendes populaires.

Des figures en céramique sont également disposées sous l'auvent des toits « en dos de cheval » et « en queue d'hirondelle ». Des tigres, des phénix, des poissons et des paniers de fleurs suspendus en sont les motifs favoris. Des personnages plus petits sont également placés sur les murs du temple.

Un dieu supérieur du panthéon chinois entouré de ses serviteurs, gardes et dragons. Aux extrémités du faîte, des scènes élaborées de la maison divine.

 

Il existe un grand choix de personnages en fonction des divinités honorées dans le temple. Les temples bouddhiques n'ont en général pas de tsien-nien, mais s'ils en ont, la décoration s'inspirera des écritures bouddhiques. En conséquence, les temples qui possèdent une décoration en tsien-nien ne sont pas bouddhiques. D'autre part, cette décoration représente la légende des dieux honorés et elle instruit bien souvent sur la dédicace des temples. Par exemple, les temples principalement dédiés au dieu Wang Yé [王爺] de la religion populaire aura toujours des personnages féroces sur leur toit.

Un tsien-nien de taille moyenne sur un toit de temple coûte un peu plus de 40 000 dollars américains, de sorte qu'il ne puisse être en général commandé que par un temple qui a reçu des dons généreux de ses fidèles. Si quelques gens aisés désirent une telle décoration pour leur demeure avec des figurines en céramique, les motifs choisis seront beaucoup plus simples et plus délicats. Les oiseaux et les fleurs font la préférence, telle une scène de pies (un oiseau de bon augure) au milieu de pivoines.

Les caprices du temps sont en fin de compte fatals à tous les tsien-nien. Très peu durent plus de quelques dizaines d'années. Ceux en verre, particulièrement fragiles, tendent à craquer, notamment en été quand un orage éclate après une lourde et chaude après-midi. C'est très rare de trouver un tsien-nien bien conservés de plus de cinquante ans d'âge, concède le professeur Li Chien-lang.

Détails de figurines modernes.

Alors que la croissance économique rapide a poussé à la construction ou la restauration accrue de temples, trop souvent les tsien-nien composés en verre sont peu originaux et surtout de qualité médiocre. Maintenant qu'on reconnaît aisément la supériorité de l'artisanat, on ôte les décorations de toit de leur emplacement durant la restauration de l'édifice afin de les replacer soigneusement après les travaux.

La pénurie d'apprentis dans cet art est un autre problème. Très peu de jeunes désirent choisir cette branche d'activité, peut-être à cause des longues heures de travail passées par tout temps. Il faut en effet deux à trois mois pour réalisér un tsien-nien complet. Contrairement au passé, les apprentis qui ont maintenant un salaire mensuel de 300 dollars américains environ passent peu de temps chez leur maître pour vite commencer à leur compte. Seul l'imbécile reste un peu plus longtemps, s'exclame M. Kiang Tsing-lou.

Cet apprentissage trop bref signifie que l'art n'est pas parfaitement maîtrisé, ce qui conduit à un déclin des normes. « On avait l'habitude d'apprécier et d'exiger plus, dit M. Li Chien-lang. Autrefois, le client commandait des scènes et des figurines selon ses vœux, en comptant parfois jusqu'au nombre de soldats et de cavaliers. Il y a trente ans, l'homme de la rue admirait beaucoup un tsien-nien et était capable de porter un jugement digne sur sa qualité. »

Une belle dame tenant la « lanterne du temple » et chevauchant un phénix en verre.

 

Malheureusement aujourd'hui, les clients, y compris les gérants de temple, ne connaissent pas grand-chose sur le tsien-nien. Ce qui semble le plus important est le prix, le moins cher étant le mieux. Avec ce genre de mode, la situation a empiré. Plus un artiste offre un prix bas, plus il a de chance d'emporter la commande. C'est pourquoi, le véritable artiste a peu de chance de s'exprimer à cause de son refus d'amoindrir la qualité de son œuvre.

Par tradition, la plupart des détails d'un personnage en céramique étaient improvisés par l'artiste au moment de sa composition. Cette créativité et la solide connaissance du folklore étaient les clés de la réussite. Mais peut-être pour ces raisons, l'administration et la population n'ont pas accordé autant de valeurs au tsien-nien. En outre, cet art est assez mal connu et a une documentation très éparse puisque l'artiste n'a pas les moyens de faire la recherche ou la collection de documents photographiques et techniques de toutes ses œuvres. En conséquence, beaucoup de techniques et de principes se perdent tandis que le maître ne les transmet qu'à ses apprentis.

Ces derniers temps, des spécialistes et l'administration publique se sont mis en quête de recueillir des informations sur la survivance du tsien-nien. Comme son apprentissage n'a plus le succès qu'il avait autrefois, le professeur Li Chien-lang a fait pression de le conserver au moins par l'enseignement universitaire. Avec le soutien de la commission d'Etat de la Culture, il a déjà achevé une première étude sur presque tous les grands artistes du tsien-nien à Taiwan. Il en a noté six assez exceptionnels qui ont tous plus de soixante ou soixante-dix ans. Quoique originaire de Chine continentale, on n'y connaît pas de grands noms, toutefois les œuvres qui « survivent » sont certainement les plus belles.

Lin Bor-liang
Un tsien-nien traditionnel d'un temple de la religion populaire. Dans l'ordre,les trois dieux de la Longévité, de la Richesse et du Bonheur, accompagné d'un serviteur entre les deux derniers. (En haut à droite) Les lignes plus simples du tsien-nien du temple de Kouan Yu, le dieu de la Guerre.

M. Li Chien-lang s'est également penché sur l'œuvre de Kiang Tsing-lou et de son maître Hong Kouen-fou. La réunion rapide de photographies de tsien-nien en Chine continentale est nécessaire avant sa complète disparition. Il a aussi proposé que les artistes de tsien-nien soient compris dans la liste du gouvernement des « maîtres exceptionnels des arts folkloriques », ce qui donnerait aussitôt à leur art une reconnaissance officielle et les aiderait à conserver un art folklorique particulièrement coloré.

Photographies de Chung Yung-ho.

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