Coxinga est un personnage très controversé pour être à la fois une réalité historique de l'histoire contemporaine et une entité légendaire intemporelle entrée dans le panthéon religieux chinois. Il convient donc, selon le contexte, de bien dissocier les personnages historique ou légendaire qui se confondent trop souvent dans les esprits.
Coxinga est en réalité le fruit d'une période de confusions et de troubles de l'histoire de Chine. Le personnage a le nom historique de Tcheng Tch'eng-kong [鄭成功], mais c'est encore un amalgame. En fait, il est né Tcheng Sen [鄭森] le 28 août 1624 à Hirado, près de Nagasaki, fils de Tcheng Tcheu-long [鄭芝龍] et d'une Japonaise de la famille des Tagawa. A l'âge de 7 ans, il est ramené au village ancestral de la famille Tcheng à Nan'an, dans le Foukien, par son père.
A cette époque, l'empire Ming (chinois) sombre dans une période malheureuse sous le règne Tch'ong-tcheng (1627-1644) du dernier empereur Ming Sseu-tsong (né Tchou Yeou-kien [朱由檢], 1611-1644). Il est en effet aux prises de la grave rébellion de Li Tseu-tch'eng [李自成] (1605-1644). Cet homme de guerre ralliant divers mécontents met le pays à feu et à sang et parvient à s'emparer de Pékin, la capitale, en avril 1644. Il s'y proclame nouvel empereur sous le nom de règne Yong-tch'ang et fondateur d'une nouvelle dynastie (Chouen).
Mais l'état-major Ming sans plus de ressources pour le combattre a donc fait appel à un puissant voisin, Abakhaï (Houang-taï-k'i), le khan des Djourtchètes (Niu-tchen), renommés par lui « Mandchous », un peuple tongouse des plaines de Mandchourie et Sibérie sud-orientale. Au XIIe siècle, ce peuple djourtchète s'était déjà taillé un empire « chinois » (Kin) au nord du Yang-tseu kiang en repoussant l'empire de Song (960-1127) qui se réfugiait (1127-1279) au sud de ce grand fleuve. La mort d'Abakhaï en 1643 sembla offrir un moment de répit puisqu'il laissait sur le trône mandchou Ts'ing un enfant de 5 ans sous la tutelle d'une régence de plusieurs oncles. La prise de Pékin par Li Tseu-tch'eng provoque l'effroi que comble le suicide de l'empereur Ming. Toujours alliées, les forces mandchoues s'emparent à leur tour de Pékin en toute confusion des légitimistes et des rebelles. Ecartant tout le monde, le prince-régent mandchou Dorgon (Touo'eul-kouen), un des régents et fin stratège politique et militaire, proclame son neveu Fou-lin (règne Chouen-tcheu 1644-1661) empereur du Céleste Empire et dans l'élan pousse les forces mandchoues à la conquête du vaste empire Ming. Plusieurs membres collatéraux de la famille impériale déchue se dispersent à travers l'empire où rebelles et légitimistes confondus et mal assemblés vont tenter de lutter contre l'envahisseur mandchou.
Chen Ping-hsun
Exemplaire de l'ouvrage d'Albrecht Herport, Récit d'un voyage à travers les Indes orientales, édité à Berne en 1669. L'auteur fut présent au siège du Fort Zeelandia par les troupes de Coxinga en 1661-1662.
A Nankin, en juin 1644, le prince de Fou, Tchou Yeou-song [朱由松] (1607-1646), cousin germain de l'empereur Sseu-tsong, est intronisé sous le nom de règne Hong-kouang (An-tsong). Tcheng Tch'eng-kong (le futur Coxinga) se rend à la nouvelle cour pour des études. Mais Nankin tombe sous les coups des Mandchous et l'empereur An-tsong est fait prisonnier en juin 1645. Des débris de forces loyalistes Ming se réfugient dans le Foukien, plus difficile d'accès et domaine privilégié d'hommes de la mer, de pirates dont le véritable seigneur des lieux est Tcheng Tcheu-long, le père de Tcheng Tch'eng-kong. Le prince de T'ang, Tchou Yu-kien [朱聿鍵] (1602-1646), cousin éloigné de Sseu-tsong, installe donc une nouvelle cour à Foutcheou où il est intronisé en août 1645 sous le nom de règne Long-wou (Chao-tsong). Grand protecteur de l'empereur, Tcheng Tcheu-long est fait grand maréchal tandis qu'il présente à Chao-tsong son propre fils Tcheng Tch'eng-kong. Les deux personnages s'éprennent de grande amitié. Chao-tsong lui confère le patronyme impérial (Tchou) et le prénom de Tch'eng-kong et l'attache à la maison impériale. C'est ainsi qu'il sera populairement désigné Kouo-sing Yé [國姓爺], Seigneur au nom impérial. C'est précisément de ce nom, lu Kok-sing Ya selon la prononciation dialectale locale, que les Portugais, les Hollandais ont tiré Coxinga ou Koxinga (Koshinga) et les Espagnols Cotsen (Cogsin, Coseng). En effet, il convient de rappeler qu'à cette époque les prononciations dialectales étaient seules accessibles aux étrangers.
Carte reproduite de la revue Tien-hia, novembre 1991, Taipei.
Principaux courants de la migration chinoise vers Taiwan :
Coxinga est nommé à la tête des troupes de Chao-tsong, mais il ne peut empêcher l'arrivée des forces mandchoues dans le Foukien que les tractations secrètes de son père ont grandement facilitée en créant des difficultés supplémentaires aux loyalistes Ming. C'est ainsi que l'armée mandchoue capture Chao-tsong à T'ingtcheou en octobre 1646. Comme Tcheng Tcheu-long accepte ouvertement le régime mandchou, Coxinga s'enfuit à Quémouy (Kinmen), puis à Nan'ao où il lève une armée afin de continuer la lutte pour la cause Ming.
Pendant quatorze ans (1646-1658), il déploiera tous ses talents de grand stratège militaire et naval qu'il assoit fermement sur les côtes du Foukien, dans les îles d'Emouy (Hiamen) et de Quémouy (Kinmen). Ces deux lieux sont respectivement orthographiés en anglais Amoy et Quemoy, selon la phonétique anglaise. Quoique « régnant personnellement » sur tous ces domaines, il y use exclusivement des titres et honneurs Ming. Entre temps, les armées mandchoues écrasent le gros des forces Ming en Chine centrale, ce qui semblent ruiner les espoirs des loyalistes. En 1647, il se lance dans une guerre d'usure et ravage les côtes du Foukien en s'emparant de plusieurs villes. En 1648, il prêtera solennellement allégeance au dernier prétendant Ming, le prince de Koueï, Tchou Yeou-lang [朱由榔] (1623-1662), intronisé en décembre 1646 à Tchao-k'ing (Kouangtong) sous le nom de règne Yong-li, de qui il recevra plusieurs titres de noblesse. Vaincu par les Mandchous dans le Kouangtong en 1650, Coxinga doit se retirer à Emouy où il réorganise ses troupes. Il refuse toujours toutes les offres des envahisseurs tongouses, même celles par l'intermédiaire de son père qui sera finalement déchu de tous ses privilèges et honneurs et emprisonné. Finalement, il sera exécuté en 1661 sur le refus constant de ce fils rebelle.
Bibliothèque centrale nationale
La flotte hollandaise mouillant devant le fort Zeelandia. Le tableau est probablement à l'éloge du paysage.
Au début de 1651, il reçoit un ordre de Tchou Yeou-lang de secourir des forces Ming qui, en difficulté avec les forces Ts'ing, se sont retirées à K'iongtcheou (île de Haïnan). Ce faisant, Coxinga découvre ses arrières dont les Mandchous s'emparent. Il retourne donc par la mer à Emouy et entreprend une campagne de représailles le long des côtes du Foukien. C'est alors que le prince de Lou, Tchou Yi-haï [朱以海] (1618-1662), un membre collatéral de la famille impériale Ming et « administrateur de l'Empire », vient chercher refuge en 1652 à Emouy auprès de Coxinga qui continue de harceler les forces Ts'ing. Pour ces faits glorieux, l'« empereur » Ming (Tchou Yeou-lang) lui confère le titre de prince de Yen-p'ing en 1655. Coxinga réaménage l'administration de ses domaines du Foukien en y installant 72 postes militaires et 6 offices civils sur le modèle mandarinal Ming. S'il parvient à se maintenir par ses expéditions navales sur les côtes chinoises du Pacifique, du Chantong au Kouangtong, et même en remontant le Yang-tseu kiang, l'armée du prince mandchou Djitou l'oblige à évacuer plusieurs villes foukiénoises et à se retirer de nouveau à Sseuming, près d'Emouy.
Bibliothèque centrale nationale
Un assaut contre des forces navales hollandaises.
Sous la formidable pression mandchoue, Tchou Yeou-lang et ses partisans se réfugient en 1656 au Yunnan. De son côté, en 1658, Tcheng Tch'eng-kong lève sa plus grande armée, de plus de 100 000 hommes, et tente une alliance en vain avec le Japon. Il reprend plusieurs villes le long de la côte du Tchékiang avant de se lancer contre les forces de l'envahisseur mandchou. Encouragé par les prises de Kouatcheou et Tchinkiang en août 1659, Coxinga attaque Nankin. Mais c'est la défaite totale avec de très lourdes pertes en septembre 1659. Avec le reste de ses troupes, il retire à Emouy que les forces mandchoues attaquent dès juin 1660, mais elles sont vivement repoussées.
Bibliothèque centrale nationale
Peinture de la scène de reddition de la garnison hollandaise devant le seigneur Coxinga le 1er février 1662 près du fort Zeelandia.
Entre temps, Coxinga s'était lié avec He Pin [何斌], le « Pingoua » des Hollandais, qui est leur grand interprète à Taiwan. Ce personnage, connaissant assez bien leurs lignes de défense, saura avertir Coxinga que la flotte de Batavia, sous le commandement de Jan van der Laan, qui a mouillé à Taiwan en 1660 vient de repartir en ne laissant à terre qu'une petite garnison. Le 30 avril 1661, une flotte de 900 jonques et autres embarcations chargées de 25 000 hommes apparaît devant l'île de Taiwan. Après un débarquement sans aucune résistance, les difficultés s'accumulent : les Hollandais se retranchent dans la forteresse Zeelandia (Zeekam), aujourd'hui Anp'ing, en soutenant un siège de neuf mois avant de capituler le 1er février 1662. Le vainqueur, le « Seigneur Koxin », autorise le gouverneur Frederik Coyett (Koueï-yi) et le reste de ses forces à retourner à Kelapa (Java), c'est-à-dire Batavia. A Taiwan, c'est le triomphe de Coxinga. Durant les cinq derniers mois de sa vie, il aura renommé l'île du nom de son fief [principauté de] Yen-p'ing, établi ses quartiers généraux, ordonné une institution militaire et civile et une colonisation des terres par les soldats et les nombreux réfugiés foukiénois qui l'ont suivi, dépêché un messager, le missionnaire dominicain Vittorio Ricci, à Manille pour convaincre les Espagnols d'accepter sa suzeraineté. Mais à l'extérieur, le pouvoir mandchou s'installe peu à peu dans les meubles de l'empire Ming et interdit les côtes maritimes à la population pour éviter les déprédations des clients de Coxinga et lui couper les vivres; son père et ses frères sont exécutés en 1661 à Pékin; ses généraux se rebiffent et réfutent son ordre d'exécuter son fils Tcheng King [鄭經] (1642-1681) qui s'était lié avec une bonne d'enfants; son messager lui rapporte l'échec de sa mission et le massacre des Chinois (sangleyes) de Manille. Enragé par tous ces revers lointains, il se serait suicidé le 23 juin 1662 à l'âge de 38 ans. Toutefois, les textes concernant sa mort sont assez divergents. On va jusqu'à lui prêter des ambitions dévorantes de reconquérir l'empire continental ou de déloger les Espagnols des Iles [Philippines] auxquelles sa mort prématurée met un terme.
Chen Ping-hsun
C'est en l'honneur des dieux protecteurs des pêcheurs qu'on brûlait un navire entier. Il était rempli de papier-monnaie votif qu'un prêtre exorcisait et bénissait avant la mise à feu.
Dans le même temps, le prince de Koueï, dernier prétendant Ming et qui « régnera posthumement » à Yen-p'ing (Taiwan), a dû s'enfuir chez les Birmans qui le livrent avec toute sa suite aux forces des Mandchous. Lui et son fils héritier seront vulgairement étranglés en juin 1662 à Yunnanfou (auj. Kouen-ming). Cet acte met fin à l'épopée malheureuse des derniers Ming. A Taiwan, à la mort de Coxinga, c'est son frère, Tcheng Si [鄭襲], que son état-major insulaire reconnaît comme chef. Mais le fils et héritier légitime de Coxinga, sauvé d'une condamnation paternelle par un état-major indocile à Emouy, débarque à Yen-p'ing (Taiwan) et chasse l'oncle usurpateur qui va se rendre aux Mandchous. Il en est de même de nombreux généraux, parents et alliés de Coxinga, ce qui affaiblit considérablement les positions continentales de Tcheng King (et non de Coxinga!). Toutefois, il retourne à Emouy, guerroie la flotte mandchoue qui, alliée aux Hollandais, le force à rentrer dans ses terres en 1664. C'est lui qui réorganise le gouvernement de l'île avec quelque succès et entreprend un commerce lucratif avec les puissances voisines tandis que ses domaines continentaux font bon ménage avec les voisins tracassés par une régence turbulente. Mais en 1674, un chef militaire chinois à la solde des Mandchous conquérants, Keng Tsing-tchong [耿精忠], s'allie avec Wou San-koueï [吳三桂], un autre chef militaire de même nature, contre l'autorité mandchoue et recherche l'appui de Tcheng King. Celui-ci place Tch'en Yong-houa [陳永華], son général, au gouvernement de l'île et part en guerre sur le continent chinois. Tch'en Yong-houa restera en place jusqu'en 1679 où il remet les rênes du pouvoir au fils de Tcheng King, Tcheng K'e-tsang [鄭克臧] (1661-1681). Tcheng King en campagne continentale ravage le Kouangtong, résiste sur terre et sur mer aux assauts mandchous du géneral Ghiyéssou. Mais son allié est vaincu et Tcheng King est lui-même acculé à Emouy et doit se réfugier à Yen-p'ing (Taiwan) en avril 1680. Rentré, il meurt en mars 1681. Son fils aîné, Tcheng K'e-tsang qui est aussitôt écarté du pouvoir « se suicide ». C'est le second fils, Tcheng K'e-chouang [鄭克塽] (1666-1707), qui est « intronisé » tandis que le contrôle du pouvoir effectif de Yen-p'ing (Taiwan) tombe aux mains de Fong Si-fan [馮錫範], un ancien général de Coxinga et le beau-père de Tcheng K'e-chouang. Un autre ancien général de Coxinga, Lieou Kouo-hiuan [劉國軒], retient le commandement de la flotte aux Peng-hou qui sera écrasée par la grande flotte mandchoue de l'amiral Cheu Lang [施琅] (1621-1696) en juillet 1683. Ce dernier débarquera sans coup férir en septembre 1683. Tout l'état-major de Yen-p'ing (Taiwan) se rendra aussitôt aux Mandchous. Tcheng K'e-chouang, Fong Si-fan et Lieou Kouo-hiuan seront traités avec honneur à Pékin où ils recevront titres de noblesse.
Chen Ping-hsun
Une procession folklorique. On notera que les ampoules électriques ont aujourd'hui remplacé les bougies et candélabres tandis que le moyen de locomotion, la chaise à porteurs, ne l'a pas été.
Ainsi, les grandes ambitions de Coxinga se sont évanouies. Pourtant, sa renommée a pris posthumement une place démesurée dans les esprits. Déjà au XVIIIe siècle, le grand dramaturge japonais Chikamatsu Monzaemon (1653-1725), de nom Sugimori Nobumori, a exalté les faits et gestes de Coxinga (Kokusen Ya), personnage sino-japonais, dans son drame Les batailles de Coxinga, (Kokusen Ya Kasen). C'est le grand héros chevaleresque qui fait pièces aux innombrables barbares mandchous depuis son île. Les Hollandais ont également glorifié Coxinga pour avoir réussi à les débouter en tout honneur de Taiwan.
C'est surtout en Chine qu'il est devenu populaire au point d'entrer directement au panthéon céleste hors du temps et loin de l'histoire. A Taiwan, c'est un dieu familier et un héros culturel des premiers colons de l'île, le « Roi sage qui fonde le pays » (Kaï-shan Cheng-wang). Officiellement, il recevra en 1875 ses lettres de noblesse de l'empereur mandchou Te-tsong (règne Kouang-siu 1875-1908) qui reconnaît solennellement à cet ancien antagoniste de sa propre dynastie le titre posthume de « Parangon de loyauté », ou Tchong-tsié [忠節] et autorise la construction d'un temple à sa mémoire à Taiwan.
Le développement du nationalisme en Chine au XXe siècle a replacé Coxinga (ou Tcheng Tch'eng-kong) au premier rang des héros historiques de Chine. Pour les premiers révolutionnaires antimandchous du début du siècle, c'est le modèle naturel. Plus tard, pour les républicains, il est le symbole de la résistance contre les envahisseurs étrangers. Au milieu du XXe siècle, il continue de recevoir le titre de « héros national » à des titres différents : à Taiwan, pour sa détermination de vouloir restaurer dans son autorité légitime et, en Chine continentale, pour sa grande victoire sur l'impérialisme occidental en chassant les Hollandais de Taiwan. Martyr à son époque pour une cause perdue, Coxinga est vite devenu un héros intemporel de toutes les tendances culturelles et politiques chinoises modernes, même si chacune invoque des motifs différents.
Chen Ping-hsun
Autre figure légendaire vivante à Taiwan. Le général Sié, héros du folklore taoïque lors d'une procession.
Jean D. de Sandt
Note : Malgré la vacance du trône Ming après 1662, le territoire insulaire de Yen-p'ing (Taiwan) a conservé jusqu'en 1683 les usages et titres Ming. Il s'agit notamment de la hiérarchisation administrative, et ses divisions géographiques, et de la datation, toujours sous le règne Yong-li, an 16 (1662) à 37 (1683), de Tchou Yeou-lang, « empereur » Ming, exécuté en 1662.
— Emouy, Quémouy sont les orthographes françaises de la prononciation dialectale de Hiamen et Kinmen, respectivement. Elles apparaissent plus souvent sous leur forme anglaise (Amoy et Quemoy) que les traités internationaux avec ont plus ou moins consacrée.
—Quelques noms allogènes sont accompagnés de leur transcription chinoise lue en pékinois moderne.
—Les noms chinois sont ici transcrits, autant faire que ce peut, dans le respect de l'aspiration des consonnes initiales. Celle-ci est signalée par une apostrophe, selon la tradition sinologique européenne.