Le Bureau économique et culturel de Taipei à New York a accueilli le 13 mars un forum consacré au renforcement de la résilience financière des femmes et des filles, un événement qui a mis en valeur les efforts entrepris par Taiwan pour atteindre l’égalité femmes-hommes, indique le ministère des Affaires étrangères.
Le forum s’inscrivait dans le cadre de la Semaine taïwanaise de l’égalité de genre 2024 (TGEW 2024) organisée à New York en marge de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW68) de l’Organisation des Nations unies, du 11 au 22 mars.
Parmi les participants figuraient Hank Huang [黃崇哲], président de l’Académie bancaire et financière de Taiwan, Thulisile Dladla, vice-première ministre du royaume d’Eswatini, ainsi que des hauts responsables de pays alliés et partenaires de Taiwan et des représentants d’organisations non gouvernementales internationales.
Dans son allocution, James Lee [李光章], directeur général du Bureau économique et culturel de Taipei à New York, a évoqué l’appel du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, en faveur d’une action mondiale pour défendre les droits des femmes. Il a estimé que Taiwan était pionnier en matière de promotion de l’autonomisation des femmes et a dit que le pays continuerait à travailler avec ses partenaires mondiaux pour éliminer les lois et pratiques discriminatoires et s’assurer que les femmes aient accès aux ressources financières.
Thulisile Dladla a prononcé un discours dans lequel elle a remercié Taiwan de fournir aux femmes d’Eswatini des ressources économiques, un soutien technique et une formation. Faisant écho à ces propos, Amatlain Elizabeth Kabua, représentante permanente des îles Marshall auprès des Nations unies, a indiqué que Taiwan avait aidé son pays à établir un fonds de financement pour start-up permettant de créer davantage d’opportunités pour les Marshallaises. Kelley Currie, ancienne ambassadrice itinérante des Etats-Unis pour les questions mondiales relatives aux femmes, a pour sa part vu en Taiwan un puissant exemple montrant comment l’autonomisation des femmes peut contribuer à la croissance et à la prospérité d’un pays.
Pendant la deuxième partie du forum, Hank Huang a discuté avec des représentants de pays alliés et des membres d’importantes ONG.
Dans une vidéo préenregistrée, Orando Brewster, ministre de la Mobilisation nationale, du Développement social, de la Famille, des Affaires de genre, de la Jeunesse, du Logement et de l’Habitat informel de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, a mentionné en particulier un projet mené conjointement avec Taiwan et qui a aidé les femmes à devenir financièrement indépendante, diminuant ainsi de manière significative la pauvreté, selon le ministère des Affaires étrangères.
Carlos Fuller, représentant permanent du Belize auprès des Nations unies, a remercié le Fonds de coopération internationale et de développement (TaiwanICDF) de soutenir les femmes entrepreneuses et d’accélérer la reprise économique en sortie de la pandémie de Covid-19.
Le forum a aussi pu compter sur la présence de Julius Pranevičius, directeur pour l’Indo-Pacifique au ministère des Affaires étrangères de Lituanie, de Cynthia Figueredo, ministre des Femmes du Paraguay, et de Monise Laafai, envoyé spécial du premier ministre des Tuvalu, entre autres personnalités.
Il a été suivi d’une Nuit culturelle, lors de laquelle des cheffes d’entreprises et des responsables d’ONG taïwanaises ont guidé les invités dans la confection d’objets artisanaux et la dégustation de thé.
Organisé par le ministère des Affaires étrangères et par la Fondation pour la promotion et le développement des droits des femmes (FWRPD), dont le siège est à Taipei, le forum était animé cette année par Denise Scotto, vice-présidente de la Fédération internationale des femmes des carrières juridiques. Il a rassemblé une centaine de participants venant de multiples pays, précise le ministère.