En mémoire du président de ,
publie l'allocution prononcée par le défunt président Chiang Ching-kuo, lui-même, en sa qualité de président du Kouomintang, à l'ouverture de plénière du XIIe Comité central du Kouomintang convenue à Taipei.
Mesdames et Messieurs,
plénière du XIIe Comité central du Kouomintang s'ouvre aujourd'hui en même temps que la réunion du Troisième Comité central consultatif.
Lorsque je vois la situation toujours changeante du monde qui nous entoure, que j'observe les remous qui agitent le continent chinois au delà du détroit de Taiwan, que je considère le vif désir de stabilité de nos compatriotes du continent et que je songe aux souhaits restés inexaucés du Tsongli (fondateur du Parti), le docteur Sun Yat-sen, et du Tsongtsaï (directeur du Parti), le président Tchang Kaï-chek, je ressens plus que jamais l'urgence et le sens de notre mission, je veux dire le combat contre les communistes et pour le salut de la patrie.
Au cours de toutes ces années, la question de l'avenir de est restée vivante à l'esprit de notre peuple, elle a fait l'objet de ses réflexions, de ses recherches et de ses débats. Comme tous, je n'ai cessé de m'interroger sur la nature de l'avenir qui attend , sur la direction à prendre et les chemins à suivre, sur la façon de donner à notre pays stabilité et sécurité à long terme et sur les initiatives qui donneront à tous nos compatriotes une liberté et un bonheur perdurables tout en apportant notre contribution au monde. Toutes ces questions concernent dans son ensemble.
Remontons soixante-quinze ans en arrière, jour pour jour, pour tourner nos pensées vers les soixante-douze martyrs qui moururent si bravement pour notre pays et qui reposent maintenant près de Canton à aux Fleurs jaunes (Houang-houa Kang). Leur héroïque révolte étonna le monde et donna courage au peuple chinois tout entier. Dans ce même élan révolutionnaire, le soulèvement d'Outchang, six mois plus tard, le 10 octobre 1911, mit en marche les événements qui menèrent au succès final. C'est ainsi que le 1er janvier de l'année suivante, le Jour de l'An 1912, prit fin la monarchie chinoise vieille de plusieurs millénaires et que fut instaurée la première république d'Asie, de Chine.
La révolution nationale menée par le docteur Sun Yat-sen avait pour premier but de placer en état d'indépendance et d'égalité parmi les nations du monde. Malheureusement, en dépit du succès du soulèvement d'Outchang, fut le théâtre de luttes internes opposant entre eux des seigneurs de la guerre insurgés ; elle fut aussi victime de l'ingérence constante des puissances étrangères et de l'infiltration des communistes dans les organisations révolutionnaires. Ces derniers tentèrent de s'approprier les fruits de nationale et de réaliser leur ambition d'établir un régime communiste en Chine.
Ces événements ont constitué de sérieux obstacles à la réalisation des idéaux du docteur Sun Yat-sen — la construction d'une nouvelle Chine fondée sur ses Trois Principes du Peuple. En outre, sa disparition qui survint en porté un rude coup à au moment où la nation devait faire face à de continuelles épreuves. Le docteur Sun Yat-sen n'a pas connu l'avènement de la liberté et de l'égalité véritables qu'il avait si longtemps désirées pour lui, perdit un leader et le monde un grand homme d'Etat.
Rappelons-nous les services insignes rendus par le docteur Sun Yat-sen et ses exceptionnels accomplissements. Des soixante années de sa vie, il en dédia quarante à nationale. « Tant que nationale n'est pas achevée, il ne faut pas relâcher nos efforts », est la dernière exhortation qu'il nous a adressée. Le père de notre patrie mourut donc sans que ses vœux fussent exaucés.
Heureusement, sa mission inachevée fut reprise par son successeur, le président Tchang Kaï-chek, qui conduisit l'Expédition vers le Nord contre les seigneurs de la guerre et réalisa l'unification de avant d'en promouvoir le développement. Les progrès réalisés dans le développement et la reconstruction de la nation furent tels que cette période (1928-1937) fut appelée, en Chine comme à l'étranger, la « décennie d'or ».
Puis, après l'invasion des militaristes japonais en juillet 1937, le président Tchang Kaï-chek mena la nation chinoise dans de résistance contre le Japon. Cette guerre qui dura huit longues et sanglantes années se termina par la victoire de en 1945. Pendant ces mêmes années, notre gouvernement national œuvra avec succès à l'abrogation des traités inégaux imposés à par les puissances étrangères sous la dynastie Ts'ing et fit de notre pays une puissance souveraine parmi les nations du monde.
Les coups du sort devaient cependant s'acharner sur notre pays, l'un après l'autre, telles les vagues à l'assaut de la grève. A peine eut-elle goûté les fruits de sa victoire qu'une nouvelle catastrophe s'abattit sur elle. Les communistes chinois, soutenus et encouragés par les Soviétiques, organisèrent une rébellion généralisée qui, deux ans après l'adoption de notre Constitution, dévasta la nation et l'isola derrière un rideau de fer, quatre ans après la fin de mondiale. Evénement tragique en vérité, non seulement pour , mais aussi pour l'ensemble du monde.
Après le retrait du gouvernement de de Chine à Taiwan, le président Tchang Kaï-chek réassuma la présidence de , avec la vigilance et la persévérance de ceux qui sont en butte à l'adversité et à d'immenses défis, nous avons mis en œuvre dans ce bastion de recouvrement national, les Trois Principes du Peuple du docteur Sun Yat-sen, conformément aux idéaux et aux enseignements du fondateur du Parti, établissant un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C'est ici, le long d'un chemin qui mène à la démocratie politique, à la liberté économique et à la justice sociale, que notre gouvernement s'efforce de réaliser l'œuvre de reconstruction et de développement national. Après trente-six ans d'efforts, nous avons construit dans la région de Taiwan une société harmonieuse, prospère et heureuse qui brille comme une lumière d'espoir pour tous les Chinois et qui constitue un contraste formidable avec continentale vivant sous la férule communiste où règnent la pauvreté, le retard économique, les représailles et les persécutions continuelles.
Malgré les nombreuses adversités auxquelles est confrontée actuellement de Chine sur la scène internationale, nous avons su garder notre propre estime et notre ferme confiance en nous, car nous avons ouvert une brillante route pour l'avenir de !
Nous avons démontré devant le monde entier que ce sont les Trois Principes du Peuple, tels qu'ils ont été élaborés par notre prévoyant docteur Sun Yat-sen, qui sont les plus aptes à satisfaire les besoins de tous les Chinois et à guider vers l'état d'abondance, de force, d'harmonie et de bonheur grâce auquel elle pourra contribuer à la prospérité et à la paix dans le monde. Le succès de notre expérience taiwanaise en fournit l'exemple évident.
Un aspect des plus significatifs peut-être de cette expérience est que, sous le régime des Trois Principes du Peuple, chacun a une chance de s'épanouir, chacun peut espérer réussir, si bien que chacun a confiance en soi et aux autres. Tant que cette confiance existe, il n'est aucun but qui ne puisse être atteint.
Bien que de Chine ait traversé de nombreuses crises nationales, nous n'avons jamais dévié de nos principes et nous avons maintenu notre route vers le développement national. Chaque obstacle surmonté a vu notre persévérance intacte et nos forces accrues alors que tout le continent chinois continue à subir les conséquences de l'indicible gabegie d'un régime communiste oppresseur, contraste notoire à la réussite qui est la nôtre.
Comment orienter nos efforts de manière à réaliser la réunification de sous les Trois Principes du Peuple dans les plus brefs délais possibles, sauver nos compatriotes du continent de leur tragique condition et consoler les esprits affligés du docteur Sun Yat-sen et du président Tchang Kaï-chek ?
Quand je considère ces questions, une multitude de pensées agite mon esprit. Sur la question de la réunification de et de la paix dans le monde, j'ai le sincère espoir de tirer les enseignements de certains événements et expériences passés, et de trouver les chemins les plus sûrs qui mèneront à la réalisation de nos objectifs futurs. Nous souhaitons ainsi faire progresser le bien-être de et la fraternité universelle.
Les leçons du succès des Trois Principes du Peuple sur le bastion de recouvrement national de de Chine.
Taiwan qui subit le joug des militaristes japonais pendant un demi-siècle fut dévastée pendant mondiale. Après sa rétrocession à , Taiwan, entièrement ruinée, avait le besoin urgent d'une reconstruction complète. La production agricole ne suffisait pas à nourrir la population, l'industrie était pratiquement inexistante, le revenu par habitant extrêmement bas et à peine le tiers de la population totale avait reçu une instruction primaire. En 1949, la situation sur le continent chinois avait gravement empiré et le peuple était dans un état d'anxiété désespérée : le chaos et ses périls étaient imminents. Pourtant, grâce à notre calme persévérance et à nos courageux efforts, nous avons pu non seulement stabiliser une situation mouvante, mais à partir de juillet 1950, instaurer rapidement ici un système démocratique de gouvernement local. En 1953, le gouvernement lança le premier de ses plans quadriennaux de développement économique. Et à présent, après plus de trente ans de dévouement et de dur labeur de notre peuple pour mettre en œuvre les idéaux des Trois Principes du Peuple, nous assistons à ce que la communauté internationale appelle si fréquemment le « miracle taiwanais ».
En vérité, cette louange nous touche d'autant plus que nous savons bien que ce « miracle » n'a rien eu de miraculeux: il est venu de la conjugaison de la volonlé, de l'intelligence et du travail de notre gouvernement et de notre peuple. Fruit d'une bonne direction, d'efforts constants et d'une grande ardeur à la tâche, il est le reflet direct de la façon dont nous avons si souvent relevé les défis et surmonté les difficultés.
A présent, plutôt que de faire état de statistiques qui marquent nos progrès, je préfère vous présenter quelques réalités importantes auxquelles ont pris part les habitants de Taiwan, des Peng-hou [Penghu], de Kinmen et Matsou, ainsi que les nombreux patriotes chinois d'outre-mer, et qui les concernent tous. Les uns comme les autres se sont tous consacrés à la tâche de renaissance nationale, prouvant une fois de plus la vérité de l'axiome selon lequel l'union fait la force.
Notons d'abord que plus de trente ans ont été pour nous une période exceptionnelle, marquée par la confrontation constante avec un formidable ennemi. Pendant cette période, alors que nous ne ménagions aucun effort pour renforcer notre puissance militaire et notre défense nationale, nous avons entrepris un immense travail de construction dans tous les domaines afin de créer une société prospère. Au point de vue politique, nous sommes restés membre à part entière de la communauté démocratique et avons organisé périodiquement des élections honnêtes, ouvertes et impartiales aux différents niveaux pour assurer le fonctionnement normal des institutions et atteindre le but que nous nous étions fixé, un peuple souverain et un gouvernement compétent. Telles sont sans nul doute les véritables fondations de l'unité et de la stabilité de notre pays.
En second lieu, nous avons toujours cru et nous persistons à croire que l'homme peut triompher de la nature. Avec cette conviction et grâce à l'ardeur de notre peuple, nous avons atteint un niveau économique élevé et un revenu par habitant dix fois supérieur à celui de nos compatriotes continentaux. Et surtout ce qui est notoire, la répartition des richesses dans notre société est équitable : tous ceux qui acceptent de faire face aux difficultés et de travailler peuvent profiter pleinement de leurs possibilités d'épanouissement. En outre, comme nos ressources naturelles sont limitées, nous avons exploité avec succès nos ressources spirituelles qui, elles, sont illimitées. Grâce à ces efforts sans relâche, notre pays se place au quinzième rang pour son commerce parmi quelque cent soixante nations du monde. Notre développement économique qui est l'application du Principe du Bien-être social a obtenu des résultats tangibles.
Le troisième point, et peut-être le plus important, est la vigueur de notre communauté. Conformément aux concepts moraux de notre éthique, nos compatriotes, tant militaires, que civils, ont pris conscience qu'ils étaient « dans la même situation » et qu'ils devaient s'entraider. Devant les défis, tous savent que les fils de Chine doivent faire honneur au peuple chinois. C'est là une puissante motivation qui a non seulement encouragé chacun à redoubler d'efforts, mais qui constitue également une force spirituelle renforçant l'amour de la patrie et le désir de voir se continuer le progrès national. Elle puise naturellement aux sources de la conscience nationale et de la fierté d'être né chinois.
Certes, en plus des obstacles et des difficultés que nous avons rencontrés dans notre développement national, il y a eu également des erreurs et des lacunes. Néanmoins, grâce à notre attachement aux grands principes nationaux, nous avons atteint l'égalité des droits politiques pour tous et un état de bien-être et de prospérité qui offrent un contraste frappant avec l'extrême pauvreté qui règne sur le continent, fruit de plus de trente ans de luttes pour le pouvoir et de décisions erratiques sous la tyrannie des communistes chinois. Des contrastes si évidents entre les résultats visibles des applications du marxisme-léninisme, d'une part, et de la doctrine du docteur Sun Yat-sen, d'autre part, ont donné à réfléchir aux responsables du monde entier.
Ainsi, pourquoi est-elle actuellement divisée et pourquoi ne peut-elle pas être réunifiée? Séparés de nous par le seul détroit de Taiwan, pourquoi un milliard de Chinois sur le continent doivent-ils vivre dans la pauvreté, le sous-développement, le totalitarisme et la peur tandis qu'à Taiwan, aux Peng-hou, à Kinmen et Matsou, leurs compatriotes mènent une vie libre, heureuse, paisible et prospère? Comment se fait-il que des Chinois connaissent un sort si différent?
En un mot, ces différences proviennent de l'écart qui existe entre notre système fondé sur les Trois Principes du Peuple et le système communiste, entre un gouvernement bienveillant et un gouvernement tyrannique. Ce sont justement ces deux systèmes qui ont divisé , non pas le détroit de Taiwan ni aucune autre raison.
Comme vous le savez, les communistes chinois ont récemment lancé une grande offensive de propagande qui a pour thème « un pays, deux systèmes ». En fait, cette entreprise est vouée à l'échec pour plusieurs raisons évidentes : le peuple chinois de cette île libre n'acceptera jamais de se compromettre avec le régime communiste, les Chinois d'outre-mer ne reconnaîtront jamais le système communiste, et les Chinois du continent ne toléreront pas indéfiniment la férule communiste.
Réfléchissons un instant, si nos expériences et nos réussites à Taiwan étaient appliquées sur le continent chinois dans le cadre d'une nouvelle Chine réunifiée, libre et démocratique sous les Trois Principes du Peuple, compte tenu de l'immensité du territoire, de la population et des ressources naturelles du continent, quel ne serait pas le bien-être dont jouirait alors le peuple chinois? Et quelle ne serait pas sa contribution au monde ?
Dans le monde d'aujourd'hui, il existe toutes sortes de différences entre pays riches et pauvres, puissants et faibles, développés et retardés, démocratiques et totalitaires, libres et asservis. Ces différences croissantes constituent la cause de l'instabilité du globe. Nous pensons que la solution de ces problèmes dépend de la nature des systèmes sociaux, économiques et politiques de ces nations.
Prenons pour exemple le cours du développement de notre Parti. Nous avons compris un point essentiel : le bien-être du peuple est le facteur déterminant de l'histoire. Nous avons eu recours à des réformes graduelles, rationnelles, modérées, sans luttes de classes, ni conflits sociaux, ni contradictions, mais en conciliant les divers intérêts d'une société pluraliste. Il en résulte que nous continuons à progresser, que notre société passe rapidement des rangs des nations moins développées pour accéder au statut de pays avancé, technologiquement développé. Etant donné le succès de notre entreprise, notre expérience est naturellement digne de l'attention et de l'intérêt des autres nations.
Les leçons du désastre du système communiste en Chine.
De nos jours, beaucoup en sont conscients dans le monde actuel. Après avoir été appliqués pendant plus de trente ans sur le continent chinois, le marxisme-léninisme et le système communiste ont abouti à un échec complet. Quel désastre cet échec représente-t-il pour le peuple chinois? A combien s'élève son terrible coût en vies humaines, en sang répandu et en pleurs versés ? Et cette situation catastrophique se prolonge, même à l'heure actuelle.
En fait, les communistes chinois se sont vus contraints d'avouer que le marxisme-léninisme ne peut pas résoudre tous les problèmes de que soit la sincérité réelle de cet aveu, elle ne peut dissimuler le bilan manifeste du communisme, fléau de notre pays et de notre peuple. Les communistes chinois n'auront pas seulement à répondre des actions qui ont plongé le continent dans une immense pauvreté, il y a aussi :
- les luttes constantes inhérentes au système des communistes chinois qui ont engagé toute la population du continent dans un cycle de rivalités incessantes. Elles ne se sont pas limitées aux luttes pour le pouvoir entre les factions chez les communistes eux-mêmes, mais elles ont opposé parents et enfants, familles et relations, professeurs et élèves. Ces luttes ont ruiné la morale et l'éthique chinoises traditionnelles et saccagé notre héritage culturel. C'est pourquoi elles sont condamnées et dénoncées par les Chinois dans leur ensemble.
- la rigueur de la domination totalitaire des communistes chinois qui a privé le peuple de toules ses libertés, y compris celle de s'exprimer ou de se taire. La plupart des adversaires du communisme ont été soit purgés, soit tués ; et selon diverses sources, ce régime tyrannique a fait des dizaines de millions de morts au cours de cette trentaine d'années, une atrocité sans précédent dans l'histoire humaine.
- les tentatives de « révolution planétaire » lancées par les communistes chinois, en Asie d'abord, en exportant la révolution dans d'autres pays en moyen de l'infiltration et la subversion. Ainsi, ils ont combattu aux côtés de du Nord contre les Etats-Unis, pris part à la guerre du Viêt-nam, soutenu les rebelles communistes dans les pays du Sud-Est asiatique, fomenté des troubles dans d'autres régions du Tiers Monde et, d'une manière générale, porté de sérieux coups à la cause de la paix dans le monde, devenant par là une des sources de malheur de notre planète.
Tous les Chinois de bon sens condamnent les communistes chinois pour leurs agissements. Mais ces derniers sont très habiles à masquer leurs traces. Ils manipulent de prétendues contradictions et la dialectique pour tromper le monde entier et amener le monde libre à adopter des politiques erronées fondées sur une fausse perception de la véritable essence du communisme. C'est ainsi que de nombreux pays libres ont été trompés et imaginent le parti communiste chinois différent des autres partis communistes, espérant même qu'il constituera un contre-poids pouvant aider à maintenir l'équilibre international. De ce fait, de graves problèmes mondiaux sont déjà en germe.
Nous autres Chinois qui avons souffert directement des méfaits des communistes chinois sommes les mieux à même de les comprendre. Les leçons que nous avons tirées de nos amères expériences et de la lutte anticommuniste que nous avons menée ont servi à démasquer leur stratégie habituelle de front uni et nous tenons à exposer particulièrement quelques-uns de leurs stratagèmes.
- Les communistes chinois, prenant prétexte de leurs notions du « vrai » et du « pseudo » marxisme, rejettent à présent leurs propres atrocités passées comme les manifestations d'un « déviationnisme » ou d'un « pseudomarxisme ». Ce n'est là qu'un écran de fumée verbale, un sophisme pour dissimuler la banqueroute du marxisme.
Avec l’autorisation de l’Office d’Information du Gouvernement
Pendant la campagne électorale, les tribunes ambulantes des candidats sont prêtes à parcourir les rues de la ville.
- Ils prétendent maintenant faire preuve « d'ouverture d'esprit » et critiquent certains aspects de la doctrine marxiste-léniniste comme étant « dépassés ». Ils espèrent par là couvrir leurs échecs et leurs crimes et affaiblir la résistance des communautés anticommunistes. Cela reflète chez eux les luttes pour le pouvoir qui proviennent de leurs tentatives de « réformes économiques ». Ils se trouvent placés devant un dilemme critique, celui de savoir s'ils doivent continuer d'appliquer les principes du marxisme-léninisme, car, fondamentalement, dans le cadre rigide du marxisme-léninisme, il n'y a pas de véritable « ouverture d'esprit » possible.
- Dans le but de tromper le monde entier, ils ont répandu le grotesque slogan du « développement d'un socialisme à la chinoise » et y ont ajouté une apparence de « modernisation ». Ils ont également fait appel au patriotisme et au nationalisme, pour tenter de se concilier les faveurs des Chinois d'outre-mer. Mais nous autres Chinois ne sommes pas dupes ; nous savons parfaitement que le marxisme-léninisme ignore toute notion de pays et de conscience nationale et que, malgré l'appellation du régime de Pékin sous le nom de Chine, il est en réalité l'anti-Chine.
- Un des stratagèmes les plus impudents des communistes chinois dans leur offensive de propagande a été de qualifier de « démodés » les Trois Principes du Peuple du docteur Sun Yat-sen qui sont les principes du salut de la nation. Ils ont également décrit les décisions politiques à court terme du docteur Sun Yat-sen en 1924, « l'alliance avec l'Union soviétique, la conciliation avec le parti communiste chinois et l'assistance aux agriculteurs et aux travailleurs » comme étant les Nouveaux Trois Principes du Peuple, ce qui n'est rien moins qu'une absurdité. En réalité, le docteur Sun Yat-sen avait depuis longtemps rejeté sans équivoque les moyens violents préconisés par Karl Marx et avait fait remarquer avec une grande insistance que le système communiste ne saurait convenir à le monde pourrait-il se laisser berner par la fausseté de ces qualificatifs « démodés » ou « nouveaux » ?
En dépit de toutes les manœuvres de Pékin, il demeure que le système communiste est arrivé à une impasse. Si le régime communiste ne change pas de manière fondamentale, il est condamné au chaos. Mais, s'il change de manière fondamentale, il est voué à l'autodestruction. L'histoire en enregistrant les événements qui président aux succès et aux échecs des hommes nous permet de nous comprendre nous-mêmes ainsi que les autres. La triste expérience que nous avons faite avec les communistes chinois nous a enseigné de dures leçons qui nous obligent à mieux comprendre notre ennemi.
En particulier, l'histoire nous a appris que la liberté ne peut pas coexister avec l'esclavage, ni la démocratie avec le totalitarisme. Par conséquent, nous ne transigerons jamais avec les communistes chinois. Nous maintenons cette position d'autant plus fermement que notre Parti est responsable du sort de notre pays, de la sécurité de ce bastion de recouvrement national et de la réponse aux aspirations de tout le peuple chinois. En fait, c'est par notre insistance et notre persistance qu'ont été défaites les tactiques de front uni des communistes chinois et les stratégies communistes qui visaient à renverser le mandat qui nous a été conféré en vertu du principe de la « survivance du plus fort ».
doit être réunifiée, mais elle doit l'être sous les Trois Principes du Peuple. Notre position sur ce point ne changera jamais!
Le point de vue de notre Parti sur la situation du monde.
mondiale s'est terminée par la victoire des Alliés et l'élimination des dictatures de l'Axe ayant à leur tête les nazis. Malheureusement, sur un autre champ de bataille où s'affrontaient idéologies et stratégies politiques, les pays libres reculèrent et furent défaits à de multiples reprises. Nous avons laissé le marxisme-léninisme et les régimes communistes, qui sont bien en fait plus tyranniques que les nazis et se sont montrés bien plus néfastes à la paix dans le monde et au bien-être de l'humanité, s'emparer d'un pays après l'autre.
De manière plus regrettable encore, malgré l'expansion formidable des régimes communistes depuis mondiale, lesquels englobent plus d'un tiers de la population du monde comme de sa superficie, la détermination du monde libre de s'unir contre cette évidente menace communiste est infiniment plus faible que ne fut pendant la guerre sa volonté de combattre les nazis. C'est là un des problèmes clés de la situation mondiale actuelle.
Beaucoup pensent que, dans le domaine des relations internationales, le pluralisme a maintenant remplacé la polarisation et la rivalité. Ils prétendent que les divisions du camp communiste, les conflits d'intérêt au sein de la communauté démocratique, la montée des pays dits du Tiers Monde et l'impasse à laquelle a abouti la course aux armements nucléaires ont totalement transformé la situation stratégique du globe.
Notre Parti, en revanche considère que, pour si complexe que puisse paraître la situation mondiale actuelle, les conflits sous-jacents qui opposent la démocratie à la dictature et la liberté à l'esclavage restent inchangés. L'opposition est en soi si profonde et si radicale qu'elle ne laisse aucune place aux compromis ni à l'apaisement. Par conséquent, pour défendre la démocratie et la liberté, il faut être résolument anticommuniste.
Permettre l'expansion des forces communistes, c'est accepter le recul de la liberté et de la démocratie. C'est pourquoi, de Chine s'est non seulement pleinement identifiée avec la communauté démocratique, mais a également affirmé une politique nationale anticommuniste.
Si nous considérons à présent le sens du combat que continue de livrer de Chine à Taiwan et son influence sur la situation mondiale, l'opinion de notre Parti est que la force et la fermeté de de Chine comportent les significations solennelles et encourageantes, suivantes :
1. Le retard du continent chinois, après trente ans d'un régime oppressif, démontre que le système communiste a abouti à un échec total et fait ressortir la supériorité des Trois Principes du Peuple et combien ils conviennent à peuple chinois est convaincu que le flambeau de la culture chinoise a été remis à de Chine à Taiwan dont le succès a ravivé l'espoir du peuple chinois en l'avenir de
2. L'incapacité des communistes chinois de s'emparer de Taiwan, des Peng-hou, de Kinmen et Matsou a arrêté leur expansion dans le Sud-Est asiatique et ruiné leur ambition de communiser toute l'Asie. En fait, de Chine s'est révélée comme le rempart de la liberté et de la démocratie dans le Pacifique.
3. de Chine détient la clé du retour du continent chinois au monde libre. Les Chinois du continent n'accepteront pas d'être éternellement esclaves des communistes. Ils ne se laisseront pas indéfiniment tromper par les prétendues réformes des communistes. Ils ne peuvent pas non plus imiter totalement les modèles économiques et politiques de l'Occident. Cependant, ils rêvent du progrès et de la prospérité que connaît Taiwan. En tant que Chinois, ils ont droit au même mode de vie que nous. L'attrait de l'« expérience taiwanaise » deviendra sur le continent la force motrice qui mènera au renversement de la tyrannie communiste.
Depuis quelques années, espérant que le régime communiste chinois ouvre véritablement ses portes et son esprit, le monde libre lui apporte toute sorte d'assistance. Mais comme l'histoire l'a démontré, bien que l'Occident ait fourni une aide économique et militaire considérable à l'Union soviétique, en particulier entre les années 20 et les années 40, cette puissance est restée un ennemi implacable. Nos années de dures expériences avec les communistes nous autorisent à affirmer avec certitude que cet espoir de libéralisation du régime communiste chinois ne se réalisera jamais. L'aide apportée en vue d'effectuer une telle transformation est une fois de plus une erreur et pourrait tout au contraire fort bien renforcer un autre immense empire communiste qui poserait une menace encore plus grave sur le monde libre.
Certes, la paix mondiale bénéficierait de l'existence d'une Chine forte et prospère, mais à condition que cette Chine ne soit pas sous un régime communiste. Le système communiste chinois est incapable de moderniser sa structure politique et son régime tout en restant communiste. Nous ne pouvons donc en attendre aucun changement de nature. Si le monde libre ne prête pas secours au peuple en esclavage mais au régime esclavagiste, il ne fera que prolonger les souffrances de ce peuple, voire les étendre à d'autres peuples. de Chine à Taiwan vit dans la prospérité, le progrès et l'harmonie avec les autres nations. Il n'y a par conséquent pas de question de Taiwan mais une question chinoise, à savoir comment réunifier
Car il n'y a qu'une Chine, une Chine qui doit être réunifiée, mais seulement sous un système qui soit en plein accord avec les Trois Principes du Peuple et dont profiteront pleinement le pays et le peuple. Alors, et alors seulement, pourra exister une Chine véritablement libre et démocratique qui apportera une contribution positive à la paix dans le monde.
Nous affirmons que ce jour est proche. La grandeur et la décadence des dynasties nous ont appris ces règles de l'histoire chinoise : « Les gouvernants qui savent gagner le cœur du peuple prospèrent, ceux qui le perdent périssent », et « La bienveillance est invincible, la tyrannie est condamnée à périr ». Les communistes chinois n'échapperont pas à ces règles.
Lorsque sera réunifiée sous les Trois Principes du Peuple, nous sommes convaincus qu'elle apportera une contribution très positive au monde libre, car une telle Chine se dévouera à la réalisation des idéaux du docteur Sun Yat-sen selon lequel « Le monde appartient à tous » dans la « fraternité universelle ». Nous coopérerons avec la communauté internationale sur des bases d'égalité et de réciprocité, dans l'esprit de modération, de loyauté et de sincérité inhérent à la culture chinoise. Et du mieux de nos capacités, nous ferons face à toutes nos responsabilités internationales et contribuerons à une paix durable dans le monde.
Le mode de reconstruction et l'avenir du monde après la réunification de sous les Trois Principes du Peuple.
Le président Tchang Kaï-chek a déclaré un jour : « Le centre du monde est en Asie, et le centre de l'Asie est en Chine. » Et a également affirmé : « La stabilité de l'Asie est la clé de la stabilité mondiale ; la renaissance de est la base de la stabilité de l'Asie. »
Déclarations véritablement pénétrantes que celles-là. Il est clair que si le continent chinois n'était pas tombé sous le joug des communistes, le monde libre ne serait pas actuellement gravement menacé par l'expansion communiste et n'aurait jamais risqué de « combattre les communistes par les communistes ». L'effort anticommuniste actuel de de Chine vise, en sauvant , à apporter sa pleine contribution en tant que membre actif de la communauté internationale.
Nous sommes, certes, parfaitement conscients de la difficulté de la mission qu'est la défaite des communistes et la libération du continent chinois. Nous n'ignorons pas que la reconstruction d'une Chine libre et unie exigera des efforts gigantesques. La route sera longue, nous le savons.
Mais nous sommes aussi fermement persuadés que le communisme a maintenant été rejeté par la grande majorité du peuple chinois et que les Trois Principes du Peuple verront enfin leur application dans l'ensemble de confiance provient non seulement du désir évident de nos compatriotes du continent qui aspirent à la liberté et à la démocratie, mais aussi de la supériorité de notre système sur le système communiste et de la force des sentiments anticommunistes chez les Chinois dans le pays comme à l'étranger.
Une Chine réunifiée doit être édifiée sur la base de la culture chinoise et se fonder sur les aspirations de tous les Chinois. Si nous prenons pour guide l'expérience de de Chine à Taiwan, nous saurons construire une Chine indépendante, démocratique et prospère.
Voici quelles sont les propositions de notre Parti :
- sur le plan politique, selon le principe que « le monde appartient à tous », nous appliquerons au continent chinois les principes de de de Chine. Cela signifie l'instauration d'institutions démocratiques, l'élimination du totalitarisme et de la lutte des classes, l'application d'une politique en accord avec la volonté des citoyens, le retour à la souveraineté du peuple et l'égalité de tous devant la loi.
- sur le plan économique, nous soutenons les principes de la libre entreprise, de la protection de la propriété privée, de la liberté de l'emploi et des activités économiques privées de manière que les producteurs soient rémunérés selon leurs efforts, que le niveau de vie s'élève et que l'économie nationale se développe harmonieusement. Notre but est de faire de la pauvreté et du retard économique, un simple souvenir de notre histoire.
- sur le plan social, nous préconisons l'égalité des chances pour tous, l'abolition de la classe des privilégiés du communisme, du travail forcé et de toutes les contraintes imposées à la pensée et aux personnes. Nous permettrons à nos compatriotes du continent de retrouver leur dignité et établirons une société libre, ouverte et harmonieuse, pleine de vigueur et de vitalité.
- sur le plan culturel et de l'éducation, nous considérons que la nécessité de cultiver une conscience nationale est fondamentale tout en acceptant la diversité des opinions et l'esprit d'innovation. Nous soutenons la liberté des activités intellectuelles, l'adoption des valeurs essentielles de la civilisation mondiale, ainsi que la promotion de la morale et de l'éthique chinoises traditionnelles afin d'assurer la continuité de la vigueur de la culture chinoise.
- sur le plan des relations extérieures, nous ferons face à nos responsabilités internationales et accueillerons favorablement la coopération internationale fondée sur le principe de l'égalité et de l'intérêt mutuel. Nous nous efforcerons de maintenir la paix dans le monde et d'encourager le développement global sur la base du respect de la souveraineté nationale de telle sorte que le principe communiste d'« exporter la révolution » ne soit plus qu'une relique de l'histoire.
Au cours des derniers siècles, le peuple chinois a beaucoup souffert. Si nous songeons à la grande cause de la renaissance nationale à laquelle le docteur Sun Yat-sen s'est dévoué et si nous nous rappelons les étapes de et de la reconstruction nationale depuis un siècle, nous voyons combien la route a été pénible et difficile, mais combien elle a été marquée par de grands espoirs et de grands idéaux.
Aujourd'hui, le Parti souhaite réitérer en toute sincérité les déclarations suivantes :
- nos amis du monde libre doivent comprendre que les troubles mondiaux actuels sont directement liés à l'expansionnisme communiste. En particulier, le monde libre, victime de la duplicité des communistes chinois, sous-estime la menace à long terme de la communisation de l'Asie, un désastre certain pour tous les hommes libres. Les principes résolument anticommunistes de de Chine ont pour but de prévenir un tel désastre ainsi que d'accomplir la réunification de sous les Trois Principes du Peuple, coupant ainsi le communisme asiatique à sa racine. L'ensemble des pays démocratiques doit comprendre le sens de notre lutte sur ce bastion de recouvrement national et que la sécurité de de Chine est directement liée à la liberté du monde. Une stratégie anticommuniste commune serait utile à l'ensemble du monde et profitable à l'humanité toute entière.
- les Chinois du monde entier, en particulier nos compatriotes qui souffrent sur le continent, doivent être conscients de la nature maléfique des communistes chinois et des résultats désastreux de leur régime en Chine. Tous les Chinois doivent unir leurs efforts aux nôtres pour renforcer le mouvement anticommuniste général par des actions concrètes. Levons bien haut la bannière qui proclame qu'« être patriote c'est être anticommuniste, être anticommuniste c'est être patriote ». La réunification de sous les Trois Principes du Peuple est non seulement devenue l'aspiration de tous les Chinois, en Chine et à l'étranger, elle est aussi la politique fondamentale du gouvernement de de Chine. Nous espérons que tous uniront leurs efforts afin d'accomplir cette mission historique et faire en sorte que notre drapeau national dans un avenir aussi proche que possible flotte à nouveau sur le continent chinois !
- nous voulons accuser notamment les membres du parti communiste chinois et les dirigeants du régime communiste : Au nom de votre « république populaire », vous avez persécuté et massacré le peuple et mis en place une « dictature communiste » dans le seul but de protéger vos propres privilèges et de satisfaire votre soif de pouvoir. En quelque trente ans, vos agissements n'ont fait que plonger le continent chinois dans le dénuement et la pauvreté.
Sachez également que la culture chinoise traditionnelle est profondément ancrée dans l'esprit de notre peuple et que les Chinois ne sauraient accepter le marxisme-léninisme. Quels que soient les subterfuges incessants de votre propagande, notamment avec « un pays, deux systèmes » ou les « quatre principes fondamentaux », vous ne pourrez tromper indéfiniment le peuple chinois. Vous ne faites que perdre votre temps et vous vous trouverez bientôt à court de subterfuges. Votre seul recours est de dénoncer le marxisme-léninisme et d'accepter les Trois Principes du Peuple pour la réunification et la reconstruction de
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Le patriotisme et le dévouement des martyrs qui ont sacrifié leur vie lors de la révolte de aux Fleurs jaunes (Houang-houa Kang) il y a soixante-quinze ans sont les modèles qu'imiteront les générations à venir pour le service et le salut de la patrie. Notre émotion est grande, nos sentiments intenses, tandi que, commémorant nos martyrs, nous considérons la situation du monde et l'avenir de le dire en un mot, nous partageons tous le même souhait, celui de reconstruire une Chine unie, libre et démocratique où tous les Chinois pourront vivre dans la paix et le bonheur. Une telle Chine, réunifiée sous les Trois Principes du Peuple, apportera une contribution essentielle à la paix et à la stabilité en Asie et dans le monde. Je formule des vœux fervents pour que tous les Chinois, où qu'ils soient, unissent leurs efforts afin que notre souhait se réalise.
J'espère, par ailleurs, que le monde libre prendra bonne note du fait que les efforts de de Chine jettent les fondements de la paix dans le monde et du bien-être de l'humanité et que le monde libre apportera au milliard de Chinois du monde ses encouragements et son soutien de façon à faciliter l'accomplissement de notre grande mission historique de la réunification de
Membres de notre Parti, la fondation de de Chine par le Kouomintang non seulement constitue l'axe principal de l'histoire de moderne, elle a également tracé de nouvelles directions sur les bases solides de l'« éthique, la démocratie et la science », directions vers lesquelles se poursuivra notre développement historique. L'histoire chinoise moderne s'ouvre ainsi des chemins lumineux. La liberté et la démocratie dans l'ensemble de sont d'une importance primordiale pour la stabilité et la paix dans le monde. Le Kouomintang, qui assume la responsabilité du développement historique de la nation, espère que tous ses membres, s'inspirant du dévouement et de l'héroïsme de ses martyrs, redoubleront d'efforts afin d'accélérer l'avènement de la victoire, la réunification de sous les Trois Principes du Peuple. Nous verrons ainsi bientôt notre drapeau au soleil d'argent sur ciel d'azur, symbole éternel de liberté, de justice et d'égalité, flotter sur l'ensemble du sol chinois.