08/05/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

La réunification pacifique

01/11/1991
Fondation des échanges à travers le détroit de Taiwan La délégation de la Fondation des échanges à travers le détroit de Taiwan à Pékin.

 

En mars 1991, le gouvernement de la République de Chine a officiellement publié un document faisant état de sa politique de réunification chinoise.

Trois professeurs ont discuté ce document historique au cours d'une entrevue au coin du feu. MM. Chao Chun-shan, directeur adjoint de l'Institut des Relations internationales de l'université nationale Chengchi à Taipei, et Ming Chu-cheng, secrétaire général adjoint de l'Alliance pour la réunification de la Chine, et Mme Chao Ling-ling, professeur à l'Institut de recherches du tridémisme* de l'université nationale normale de Taiwan à Taipei.

C'est la première fois en l'espace d'une quarantaine d'années que Taiwan déclare ses intentions de réunification nationale à travers un document officiel. Dans l'île, il existe cependant des différences de formulation sur la réunification ou l'indépendance, différences qui affectent en général la population d'origine régionale diverse, qui font naître une crise d'identification nationale et de légitimité du gouvernement. Dans ces circonstances, il n'était pas aisé de formuler un tel document.

En dépit de l'orientation politique passée, la population pense que ce n'est qu'avec la levée des interdictions sur les visites aux parents en Chine continentale décidée par le gouvernement en 1987 que la politique continentale a été sérieusement prise en considération. Mais elle reste encore assez perplexe. C'est pourquoi, les Lignes directrices de la réunification nationale, beaucoup plus claires que toutes les précédentes déclarations, permettront d'en comprendre l'orientation politique. C'est sans doute un document acceptable par tous, même s'il ne peut satisfaire tout le monde.

Avant de savoir si ces grandes lignes obtiennent le soutien des populations de Chine continentale et de l'île de Taiwan, il convient d'abord de se demander si le document a bien été reçu et son message bien compris. En Chine continentale, la population n'a guère pu en prendre connaissance qu'indirectement, puisque les media sont entièrement aux mains des autorités communistes chinoises. On ne saurait donc affirmer le nombre de personnes qui en ont eu connaissance. A Taiwan, les media l'ont rapporté en long et en large, toutefois il semble que quelques gens n'en comprennent encore ni le contenu ni l'esprit.

On peut croire que la finalité et le principe du document emportent le soutien des populations de chaque rive du détroit de Taiwan. La formule d'une réunification pacifique de toute la nation est indéniablement acceptable. Quant à son principe, il faut admettre la réalité présente, une grande nouveauté pour la population de Taiwan, et mettre l'accent sur le parallélisme et la réciprocité, ainsi que la progression vers la réunification.

Il s'agit de savoir si les trois étapes tracées par ce document sont raisonnables et praticables. Les communistes chinois estiment que le fondement et l'accord général d'une réunification de la Chine ne peuvent aboutir qu'après des communications et des échanges mutuels. Taiwan ajoute que ces échanges ne peuvent s'effectuer qu'après l'établissement d'une confiance mutuelle. Elle insiste sur cette position puisqu'elle ne fait pas du tout confiance aux communistes chinois. En effet, elle n'a aucune garantie que ceux-ci renoncent à l'usage de la force contre l'île, même s'ils en faisaient la promesse formelle. Cependant, s'ils l'affirmaient, la population insulaire se sentirait au moins plus à l'aise.

Au mieux, la politique continentale de Taiwan est fortement influencée par ses problèmes internes. Il n'y a pas moyen d'avoir une bonne politique continentale ou étrangère sans une intégration intérieure ou un consensus global. Malheureusement, la plupart du temps, les affaires intérieures de Taiwan reprennent le dessus au lieu de soutenir une bonne politique continentale. L'autre problème est que Taiwan ne comprend pas assez bien les communistes chinois. Il serait intéressant de connaître la perception de la Chine continentale par les décideurs politiques de Taiwan et leurs efforts de diffusion politique tentés vers la population de Chine continentale. Taiwan manque également d'une stratégie ferme et pratique vis-à-vis des communistes chinois. Il semble que la meilleure stratégie actuelle serait de maintenir le statu quo et de se débrouiller ainsi. Il n'y a pas d'autre solution.

Les communistes chinois ont une stratégie plus souple. Leur but à long terme est une réunification pacifique, et leur stratégie est celle d'« un pays, deux systèmes ». Ainsi, ils ont placé de grands espoirs sur les autorités de Taiwan; mais maintenant, ils en placent même de plus grands sur la population insulaire puisque Taiwan est devenue pluraliste. Autrement dit, ils attendent que cette population à l'échelon inférieur hisse des responsables aux échelons supérieurs. C'est évidemment une position désavantageuse, et c'est pourquoi, il n'y a pas lieu d'entreprendre des négociations directes. Dans ces circonstances, Taiwan perdrait en s'asseyant devant les communistes chinois pour des pourparlers.

Néanmoins, les communistes chinois négligent à dessein la réalité. On ne croit pas beaucoup en leur politique « un pays, deux systèmes ». Et Taiwan doit étudier les autres pays divisés, observer leur transition de la séparation à l'unification et noter les interactions entre les deux parties séparées. Pour normaliser les relations, les deux parties ont besoin d'admettre la réalité et de fixer leurs intérêts communs dans la communauté internationale. La plupart des activités internationales n'interfèrent pas dans le problème de la légitimité, et aucune des parties en lice ne doit chercher à tromper l'autre.

On pense généralement que la réunification pacifique de la Chine est tout à fait impossible pour le moment. C'est évident. Car à présent, il existe trop de différences entre les deux rives. Un point capital présenté par les Lignes directrices est la progression vers cette réunification. Il faut que la Chine soit un jour réunifiée sous le principe de la paix, et on ne peut écarter une telle réunification par des pourparlers. Mais le moment n'est pas encore arrivé. Il est très important que Taiwan se concentre sur l'amélioration de sa démocratie et de ses affaires intérieures.

Il circule des documents interdits dignes de foi qui indiquent que les Lignes directrices ont eu un point marquant au sein du Parti communiste chinois. Selon ces sources, Teng Hsiao-ping [Deng Xiaoping] aurait demandé à ses cadres de ne pas se troubler par celles-ci et de tenir fermement la barre.

Le problème est de savoir si le document peut être mis en application. Dans le cas contraire, c'est de la pure propagande.

Chao Chun-shan.

 

A parler franchement, beaucoup de gens tant en Chine continentale que dans l'île de Taiwan ne savent pas au juste ce que sont exactement les Lignes directrices. A la fin mai, l'auteur a mené un groupe de professeurs dans cinq pays européens pour une tournée de débats avec des étudiants de Chine continentale, de Taiwan et avec des résidents chinois en ces pays. Les sujets abordés comprenaient évidemment la situation actuelle de Taiwan et de Chine continentale, les échanges divers entre elles et les faits concernant la réunification de la Chine. Ce qui m'a frappé le plus fut l'ignorance totale du contenu des Lignes directrices énoncées par le gouvernement de la République de Chine à Taiwan par la plupart des participants à ces rencontres. Après quelques explications, la majorité acceptait l'ensemble de la proclamation, même si elle émettait de grands doutes quant à leur réalisation.

Cela indique que le gouvernement de la République de Chine n'a pas assez travaillé dans la promotion de sa politique de réunification. Mais alors, quel soutien peut-on alors attendre de la population de Chine continentale? Une étude d'un grand journal insulaire rapportait dernièrement que bon nombre de gens à Taiwan ignoraient, eux-aussi, les Lignes directrices. Aussi a-t-on tenu une douzaine de rencontres par la suite pour les expliquer.

Pour les autorités de Pékin, l'annonce de ces Lignes directrices par le gouvernement de la République de Chine signifie que Taiwan a clairement exprimé ses intentions vers une réunification. De plus, ce dernier a pris quelques mesures concrètes dans ce sens, notamment l'instauration de la commission d'Etat des Affaires continentales (CEAC). Cela a certes corrigé la mauvaise interprétation du régime communiste chinois qui, il n'y a pas si longtemps, croyait encore que l'île se « taiwanisait » de plus en plus pour finalement proclamer son indépendance.

Mais les dirigeants de Pékin manifestent toujours leur hostilité à ces Lignes directrices, car ils estiment que les propositions de réunification font partie d'un plan général d'une « évolution pacifique », dressé par le gouvernement de la République de Chine. Ils estiment que cette « évolution pacifique » n'est en fait rien d'autre qu'une évolution à travers une influence économique, culturelle et éducationnelle occidentale et où la société socialiste se transformerait en une autre capitaliste.

En réalité, Taiwan est un bel exemple d'une évolution pacifique. Pendant plus de quarante années, nos dirigeants ont été conscients de cette vérité. C'est-à-dire, lorsque des poussées se manifestaient du bas, la classe du haut devait y répondre et effectuer les corrections et les adaptations. Les exemples de cette formule comprennent également la Corée du Sud, les Philippines et Singapour.

Mais que sont les rapports réels entre les Lignes directrices et l'évolution pacifique? Simplement énoncées, les premières se veulent aider la Chine continentale à travers une évolution pacifique. Autrement dit, grâce aux efforts de la population de Taiwan, la Chine continentale peut avec beaucoup d'espoir se démocratiser. Et d'un point de vue quelque peu égoïste, Taiwan en profitera si la Chine continentale entreprend cette évolution pacifique.

Il semble bien, comme énoncé plus haut, que la meilleure stratégie de Taiwan et de la Chine continentale est de maintenir le statu quo pendant quelques temps. Et il convient de souligner un point. Il faut, dans les jours, les mois prochains, stabiliser la situation présente en systématisant la séparation entre les deux rives. Autrefois, une telle séparation existait dans une atmosphère très lourde et peu naturelle. Maintenant, avec les rapides changements qui ont eu lieu de chaque côté du Détroit, il devient même très important de stabiliser la situation.

Ces quarante dernières années, le régime communiste chinois a été mis au défi par des transformations et des problèmes internes qui l'ont assez privé d'énergie pour s'embarraser avec Taiwan. Pendant la même période, le gouvernement de la République de Chine a été incapable de retourner en Chine continentale, tandis qu'il mettait toute son énergie au développement économique. De la sorte, chaque côté du Détroit a claqué la porte et s'est résolument tourné à l'intérieur pour résoudre ses propres difficultés.

Quant aux Lignes directrices, les communistes chinois n'y apprécient guère le principe de la réciprocité. Ils insistent, pour leur part, qu'ils sont plus grands que Taiwan en terme de population et de territoire. Il importe donc de leur faire savoir que, pour parvenir doucement à la réunification ultime, ils doivent justement accepter la réciprocité.

Les Lignes directrices ont un trait singulier. Elles mettent l'accent sur « un pays, un système », au lieu d'« un pays, deux systèmes » que le régime de Pékin proclame. « Un pays, un système» met en valeur la liberté, la démocratie et l'égale répartition des richesses et se propose d'être mis en application en plusieurs étapes. Sans doute, c'est le meilleur système pour chaque rive du détroit de Taiwan, « un pays, deux systèmes » ne pouvant fonctionner que pendant un laps de temps transitionnel, et non pour toujours.

Ming Chu-cheng

 

La portée des Lignes directrices a une signification différente selon les milieux socio-culturels et les idées de chacun. Par exemple, les personnes qui travaillent pour le gouvernement de la République de Chine croient profondément qu'en suivant la formule énoncée dans les Lignes directrices, la République de Chine finira par réunifier toute la Chine. Mais les membres des partis politiques de l'opposition estiment que, dans cette longue course, Taiwan sera en fin de compte contrôlée par la Chine continentale. D'autre part, le grand public ne saisit pas les détails, ni même le sens général, de ce document. Par conséquent, quand on en parle, il est préférable d'en minimiser la portée politique et, à la place, de se tourner vers les échanges culturels, religieux et économiques.

Dans une lettre ouverte à la commission d'Etat de l'Education de Chine continentale, Kiang Tse-min [Jiang Zemin], secrétaire général du Parti communiste chinois, soulignait les objectifs de l'éducation nationale. Ils doivent s'orienter vers trois points : un plus large enseignement de l'histoire moderne de la Chine, le renforcement des programmes relatifs aux affaires nationales et l'unification de la langue et de l'écriture chinoises. A travers ces instructions, on perçoit que la Chine continentale entreprend activement l'intégration de sa culture.

Par contre, à Taiwan, l'idée d'un néo-nationalisme, qui se fait partisane de l'indépendance de Taiwan et de sa culture insulaire, gagne du terrain. Cela peut aboutir à une aliénation culturelle sur chacune des deux rives du Détroit. En conséquence, il semble qu'à moins de parvenir à une entente générale à propos des objectifs du développement national et de résoudre la crise de l'indépendance de Taiwan, on ne saurait opérer avantageusement des échanges culturels à travers le détroit de Taiwan.

Les échanges fréquents dans le domaine de la religion et de l'économie entre Taiwan et la Chine continentale sont pleins de succès. Ainsi, beaucoup de gens de Taiwan ont fait le pèlerinage aux temples célèbres de Chine continentale. Et, en terme de contacts économiques, Taiwan peut faire le plein usage des ressources na turelles et humaines abondantes de la Chine continentale qui peut apprendre, dans le même temps, l'expertise technologique de l'île.

Quant à la valeur des Lignes directrices, celles-ci indiquent clairement les objectifs de reconstruction nationale de la République de Chine et élimine les ambiguïtés sur la position du gouvernement quant aux problèmes de la réunification de la Chine et de l'indépendance de Taiwan. Mais beaucoup d'efforts doivent être entrepris avant que la teneur de ces Lignes directrices ne puisse être parachevée. Premièrement, il faut expliquer leur signification aux populations non seulement de Taiwan mais aussi de Chine continentale, car plus de gens les comprendront, plus ils les soutiendront. Par ailleurs, il faut également permettre aux Chinois d'outre-mer d'en apprécier la juste portée, afin d'éviter qu'ils ne s'y opposent. En règle générale, il y a beaucoup de choses à faire pour maximiliser les effets de ces Lignes directrices.

Chao Ling-ling

*Tridémisme (n.m.), néologisme, pour désigner pertinemment les « Trois Principes du Peuple » en tant que doctrine, idéologie politique que le docteur Sun Yat-sen a formulée pour le développement et la reconstruction de la Chine sous un régime républicain. Le terme traduit avec concision la terminologie chinoise San-min Tchou-yi, et connote l'unicité et l'inséparabilité des trois éléments idéologiques chinois. (Du grec tri-, trois, + dém(o)-, peuple, + l'élément finale -isme.) Un Jésuite sinologue a créé le terme. On rencontre parfois « Triple Démisme ». (NDLR)

Dans ce texte, le nom des personnalités communistes chinoises est accompagné, entre crochets, de leur orthographe en usage dans la presse française pour servir de référence à nos lecteurs. (NDLR)

 

Lignes directrices de la réunification nationale

Adoptées par le Conseil national de la Réunification en sa troisième séance du 23 février 1991 et par le Yuan exécutif en conseil en sa 2223e séance du 14 mars 1991.

Avant-propos

La réunification de la Chine apporte prospérité et force nationales, ainsi qu'un avenir brillant et durable à tout son peuple. C'est le vœu le plus cher de tous les Chinois, tant de l'intérieur que de l'extérieur du pays. Après une période d'échanges directs, de consultation et de coopération selon des principes de raison, de paix, d'égalité et de réciprocité, les deux rives du détroit de Taiwan aspirent à une communion de liberté, de démocratie et d'égalité dans la prospérité pour construire ensemble une nouvelle Chine unique et unifiée. Fondées sur cette entente, ces lignes directrices sont formulées avec le souhait ardent que les Chinois du monde entier œuvrent à leur réalisation.

La finalité

L'établissement d'une Chine démocratique, libre et équitablement prospère.

Les principes

• La Chine continentale et l'île de Taiwan sont parties intégrantes du territoire national chinois. Leur réunification est le devoir et la responsabilité commune de tous les Chinois.

• La réunification de la Chine, dépourvue de tout conflit partisan, se réalise pour le bien universel de tout son peuple.

• La réunification de la Chine favorise la culture chinoise, préserve la dignité humaine, garantit les droits fondamentaux de l'homme et met en œuvre la démocratie et l'autorité du droit.

• La réunification de la Chine, en son temps et dans sa forme, respecte les droits et les intérêts de la population de la région de Taiwan, tout en protégeant sa sécurité et son bien-être, grâce à un échelonnement exécuté au nom de la raison, de la paix, de l'égalité et de la réciprocité.

La procédure

A court terme : Echanges et réciprocité

• Le développement de la compréhension entre les deux rives du détroit de Taiwan par divers échanges et l'élimination de l'hostilité par la réciprocité. L'établissement de rapports mutuels et bienveillants par des échanges qui ne mettent en danger ni la sécurité ni la stabilité de chacune des deux rives et par une réciprocité qui ne nie pas à l'autre l'existence d'une entité politique.

• La création d'un ordre des échanges entre les deux rives, la mise en vigueur de sa réglementation, l'établissement d'une organisation intermédiaire, protectrice des droits et des intérêts des habitants des deux rives, la levée progressive des restrictions et l'extension des contacts entre les personnes en vue de favoriser le développement social des deux rives.

• L'amélioration du bien-être des habitants des deux rives qui maintient une finalité dans la réunification de la Chine, grâce à une réforme économique active en Chine continentale où, progressivement, l'opinion publique peut s'exprimer et où s'accomplit la démocratie et l'autorité du droit. Pour sa part, la région de Taiwan accélère la réforme constitutionnelle et encourage la construction nationale pour établir une société de prospérité égale pour tous.

• La mise à terme de l'état d'hostilité entre les deux rives et, au nom du principe d'une seule Chine, le réglement de tous leurs différends par des moyens pacifiques dans le respect mutuel, et non dans le reniement, au sein de la communauté internationale, afin de faire progresser la confiance et la coopération entre elles.

A moyen terme : confiance et coopération mutuelles

• L'installation de canaux de communication officiels par les deux rives sur un pied d'égalité.

• L'autorisation de liens directs postaux, commerciaux et des transports et le développement conjoint du Sud-Est côtier de la Chine continentale par les deux rives, un développement qui rejaillit progressivement sur les autres régions continentales de la Chine afin de réduire l'écart des niveaux de vie entre les deux rives.

• La collaboration et l'assistance mutuelle des deux rives dans la participation aux organisations et aux activités de la communauté internationale.

• L'échange de visites de responsables de haut rang de chacune des deux rives en vue de créer des conditions favorables à des pourparlers de la réunification.

A long terme : pourparlers de la réunification

L'instauration d'une organisation consultative pour la réunification de la Chine, conformément à la volonté des populations de Chine continentale et de l'île de Taiwan et aux principes de la démocratie, de la liberté économique, de la justice sociale et de la nationalisation des forces armées, pour discuter ensemble la grande œuvre de la réunification de la Chine et dresser un système constitutionnel établissant une Chine démocratique, libre et prospère pour tous.

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