28/04/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

Une époque capitale

01/01/2000

Tous les écoliers taïwanais connaissent par coeur cette célèbre citation de Confucius qui dit à peu près « Quelle joie d'accueillir les amis venus de loin! » Les cyniques ajouteraient peut-être que cela dépend s'ils ont téléphoné pour annoncer leur visite, mais personne ne nierait, dans la Taïwan d'aujourd'hui, que la présence des investisseurs étrangers est un bonheur sans mélange.

Lorsque le gouvernement de la République de Chine s'établit à Taïwan en 1949, l'économie insulaire était bien bas. Le chômage battait son plein et même les produits de première nécessité faisaient cruellement défaut. L'Etat s'attela donc sans tarder à l'élaboration puis à la mise en place d'une série de plans quadriennaux de grands travaux d'infra-structures. Afin de réunir les capitaux nécessaires, la population fut encouragée à investir dans la reconstruction de l'économie insulaire. Mais la principale source de financements viendrait de l'étranger, et sans ces capitaux extérieurs, le « miracle taïwanais » tant applaudi aujourd'hui serait resté du domaine du rêve. Encore aujourd'hui, «les investissements étrangers créent des emplois, contribuent à la formation du personnel spécialisé, et à la modernisation technologique » , note Lin Neng-jong, le directeur général de l'office de l'Investissement et du Développement industriel (IDIC), un organisme placé sous la tutelle du ministère de l'Economie, et dont l'une des missions est d'encourager les investissements étrangers ou chinois d'outre-mer.

Quels sont les principaux atouts de Taïwan? Une série de mesures dont la plus ancienne est le Statut des investissements effectués par les ressortissants étrangers, adopté en 1954, et la plus récente le Statut pour la modernisation de l'industrie, adopté en 1990 a offert aux entrepreneurs étrangers de généreuses exonérations fiscales et autres avantages financiers dans des domaines tels que les équipements automobiles, la conservation de l'énergie, les équipements et technologies anti-pollution, la recherche et le développement, ou encore la formation. Les sociétés qui choisissent d'investir dans les industries considérées comme prioritaires par le gouvernement peuvent également obtenir une exonération fiscale de cinq ans ou bénéficier des crédits d'impôt de leurs actionnaires.

L'IDIC contracte des alliances stratégiques avec les multinationales étrangères depuis 1993. « Toute entreprise proposant un plan d'investissement viable et qui souhaite passer un contrat avec nous peut devenir un partenaire du gouvernement, dit M. Lin. En échange, elle obtiendra notre appui. Nos prestations sont très variées : nous aidons les entreprises à bénéficier d'avantages fiscaux ou de subventions, nous accordons aux cadres de direction un traitement préférentiel aux aéroports En d'autres termes, nous faisons tout notre possible pour en courager les investissements étrangers. »

L'IDIC prend également à sa charge les séjours des investisseurs étrangers qui souhaitent explorer les opportunités d'affaires à Taïwan, afin qu'ils se rendent compte par eux-mêmes des conditions sur le terrain. En outre, chaque année, le personnel de l'IDIC effectue des visites de courtoisie auprès des bureaux taïwanais de quelque cent cinquante sociétés étrangères. Ces visites permettent à l'IDIC de se familiariser avec les activités de ces sociétés et d'identifier les domaines dans lesquels elles pourraient avoir besoin d'assistance. « Nous voulons en faire des clients satisfaits qui à leur tour nous aideront à attirer davantage d'investisseurs étrangers », explique M. Lin.

Entre février 1993 et la fin du mois de juin 1999, l'IDIC a ainsi signé des accords avec soixante-trois groupes américains, allemands et français entre autres, dont les géants Compaq, IBM et General Motors. Belle performance, mais les investisseurs étrangers ne se laissent plus séduire aussi facilement qu'autrefois. En particulier ces derniers temps, nombre d'entreprises à Taïwan ont vu leur compétitivité décliner face aux assauts des concurrents de la région qui peuvent offrir des coûts de production moins élevés. Alerté, le gouvernement a décidé de réagir au plus vite : en juin 1995, il dévoilait un plan d'ensemble, le Plan APROC, destiné à faire de Taïwan le centre économique de la région Asie-Pacifique. Ce plan réorganisait le développement économique autour de six pôles d'activités majeurs : les services financiers, les télécommunications, les transports aériens, les trans ports maritimes, l'industrie et les médias. L'ambition des concepteurs de l'APROC était d'améliorer l'environnement économique local et de faire de l'île une «base de lancement» pour les sociétés nord -américaines et européennes visant les marchés asiatiques voisins.


Une époque capitale

«Pour dire les choses le plus simplement possible, la priorité du Plan APROC est de réviser les lois et règlements obsolètes, afin d'affranchir l'administration et les particuliers des restrictions superflues» , dit James Ho, le directeur exécutif de la Fenêtre de l'APROC. Cette agence gouvernementale vérifie le fonctionnement du cadre réglementaire de l'APROC, et surtout, c'est à elle que les investisseurs étrangers souhaitant s'établir à Taïwan doivent maintenant s'adresser pour procéder aux démarches administratives, qui ont d'ailleurs été simplifiées. « Nous voulons que tous [les investisseurs étrangers] qui travaillent et vivent ici se sentent à leur aise. De cette façon, ils seront plus tentés d'établir leurs quartiers généraux à Taïwan pour leurs opérations financières et marketing sur les marchés du Sud-Est asiatique et de la Chine continentale. »

Voilà qui semble parfait en théorie, mais les architectes de l'APROC ont-ils des résultats concrets à afficher? Les professionnels du bâtiment par exemple, constatent qu'ils ne sont pas mieux armés qu'avant face à la corruption et à l'opacité qui enveloppent les appels d'offres concernant les grands projets d'infrastructures. D'autres applaudissent en revanche la libéralisation du marché l'armement et l'agriculture étant les seuls domaines encore réellement protégés. Les secteurs des télécommunications et de l'énergie sont désormais eux aussi ouverts aux investisseurs étrangers, mais comme dans de nombreux pays, les sociétés telles que Chunghwa Telecom, qui sont dérivées des anciens monopoles d'Etat, parviennent d'une manière ou d'une autre à conserver leur position dominante.

L'assouplissement des conditions de délivrance des visas et du statut de résident offre davantage matière à satisfaction. C'est sans doute dans ce domaine que le Plan APROC trouve le plus de partisans. « Il est devenu beaucoup plus facile d'embaucher des cadres [étrangers], note M. Ho. Les démarches pour l'entrée et la sortie du territoire ont été simplifiées, et il ne faut plus qu'un mois environ pour obtenir l'approbation des autorités lorsqu'on embauche un "col blanc" de l'étranger. Et la nouvelle loi concernant l'entrée et la sortie du territoire et l'immigration permet aux étrangers d'obtenir plus facilement le titre de résident permanent. Elle met ainsi un terme à une restriction fort ancienne qui était particulièrement irritante pour les conjoints étrangers de citoyens de la République de Chine et les enfants issus de ces unions. » La plupart en effet n'ont, pendant des dizaines d'années, pas eu le droit de résider de façon permanente à Taïwan. Soumis au régime général, ils devaient régulièrement sortir du territoire pour obtenir un nouveau visa de quelques mois.

« Il y a dix ou quinze ans, les participations étrangères étaient limitées », dit Paul Cassingham, qui est président de l'American Chamber of Commerce in Taipei (AmCham), et consultant chez Perkins Coie, un cabinet d'avocat. « Mais maintenant, l'un dans l'autre, du fait de la volonté de Taïwan d'entrer à l'Organisation mondiale du commerce [OMC], et du Plan APROC, nombre de ces barrières sont en train de tomber. »

Paul Scholten, qui est président de l'ECCT-European Council of Commerce and Trade, la chambre de commerce européenne , et vice-président senior et directeur pour Taïwan de la banque ABN-AMRO, compte lui aussi parmi les ardents supporters de l'APROC. «Le Plan APROC est utile et couvre de nombreux domaines, dit-il. Si vous prenez le secteur des télécommunications, par exemple, il est clair que le gouvernement procède à une libéralisation active du marché de la téléphonie. Du coup, le marché a gagné en volume et en compétitivité.»

C'est possible. Cela dit, l'APROC a son propre rythme. L'ECCT, qui compte plus de 400 membres appartenant à quelque 250 sociétés opérant à Taïwan, a imaginé une « horloge APROC » qui donne une idée de l'état d'avancement des projets gouvernementaux. Cette horloge tout à fait unique se permet parfois de remonter le temps et indique actuellement 12 heures 30. En d'autres termes, pour bien des investisseurs étrangers, l'environnement taïwanais des affaires est encore perfectible.

Comment Taïwan se débrouille-t-elle pour capter tant de sociétés étrangères, étant donné les sommes astronomiques mises en jeu dans ces projets et la concurrence impitoyable à laquelle se livrent les pays voisins? Les efforts du gouvernement en termes de subventions et de promotion ne suffisent pas à expliquer que sur les quarante dernières années les statistiques disponibles ne vont pas au-delà le total des investissements étrangers s'élève à environ 30 milliards d'USD.

« Pour beaucoup, parmi les membres [de l'AmCham] , Taïwan représente un marché intéressant, solide et prospère, déclare M. Cassingham. Elle est sortie indemne des deux années de crise financière en Asie. Elle offre en outre de nouvelles opportunités d'affaires, dont les télécommunications et les biens de consommation. Et puis Taïwan est un portail d'entrée sur le marché chinois. Nombre de nos membres lui accordent une importance particulière pour cette raison.»

Les membres de l'AmCham ne sont pas tous aussi enthousiastes que leur président. Le livre blanc de l'organisation, publié chaque année au mois de septembre, déplore la lenteur du processus de libéralisation du marché taïwanais. Cette année, le rapport s'en prend par exemple à Chunghwa Telecom, la société de télécommunications semi-privée, pour son attitude «effrontément anti-concurrentielle et inacceptable» . Les auteurs du livre blanc saluent en revanche l'adoption en mai 1999 de la Loi des marchés publics garantissant la transparence des procédures d'appel d'offres dans les contrats de marchés publics, sachant bien sûr que l'évaluation de l'efficacité de cette nouvelle législation nécessitera un certain délai.

Pour sa part, Paul Cassingham pense que les difficultés existantes sont compensées par un facteur propre à Taïwan: la culture chinoise. « Il y a, estime l'avocat, des affinités culturelles et une capacité à faire des affaires avec la Chine continentale qui, j'en suis persuadé, donnent à Taïwan l'avantage sur le reste de la région Asie-Pacifique. Bien qu'il y ait parfois des difficultés politiques, il est clair que sur le long terme Taïwan sera bien plus intégrée commercialement parlant. Quand la Chine et Taïwan rejoindront l'OMC ce qui est inévitable, que cela se passe cette année ou dans un avenir proche cette tendance se confirmera. Il y aura de nouvelles opportunités d'investissements en Chine suite à son entrée à l'OMC, et, disons-le franchement, les sociétés taïwanaises seront les premières à en tirer parti. »

Autre avantage, « Taïwan dispose d'un marché intérieur très vaste, à l'inverse de Hongkong et de Singapour. Elle a donc la capacité de nourrir un grand secteur industriel, un terrain sur lequel Hongkong et Singapour ne peuvent rivaliser. » En effet, continue l'homme d'affaires américain, « Hongkong compte environ 5,6 millions d'habitants. Ici c'est quatre fois ce chiffre. Singapour est même plus petite que Hongkong. En gros, Hongkong et Singapour dépendent du commerce bilatéral, alors que Taïwan peut encore développer son secteur industriel et un secteur des services plus complet pour étayer celui-ci. »

Le président de l'AmCham estime par ailleurs que la comparaison avec la Malaisie et l'Indonésie est favor able à Taïwan. « Je pense que la plupart de nos membres ne mettent pas Taïwan sur le même plan que ces deux pays, bien que dans certains secteurs dans l'informatique par exemple la concurrence soit parfois vive sur des produits spécifiques. Mais d'une manière générale, la lutte est probablement plus féroce avec Hongkong et Singapour. Il est peu vraisemblable que Kuala Lumpur et Jakarta soient capables avant longtemps de disputer son statut de "centre régional" à Taïwan. »


Une époque capitale

Une analyse étayée par les propos de Kuo Wen-jeng, ancien chercheur associé à l'Institut de recherche économique Chunghua, qui est aujourd'hui directeur de Kuender & Co., un fabricant de plastique. « A Taïwan, rappelle M.Kuo, plus de 98% des entreprises sont des PME-PMI, ce qui donne un réseau industriel très pratique. Ici, on peut obtenir des pièces détachées plus vite et pour moins cher. Singapour et Hongkong n'ont pas cet avantage. De plus, les petites sociétés traitent toutes les commandes avec attention, même les toutes petites commandes, et elles réagissent plus rapidement lorsqu'il s'agit de satisfaire leurs cli ents. Faites la comparaison avec la Corée du Sud, où la plupart des sociétés sont de gros conglomérats. »

La déréglementation, une situation géographique exceptionnelle, des incitations fiscales et une faible con currence régionale Paul Scholten ajoute à la liste un atout supplémentaire, fréquemment mentionné dans le contexte des investissements étrangers : « La force de travail a, à Taïwan, reçu une meilleure formation, dit le président de l'ECCT. Taïwan dispose également d'un grand nombre d'ingénieurs formés à l'étranger, qui sont travailleurs et consciencieux. En outre, les Taïwanais sont beaucoup plus ouverts et moins hostiles aux étrangers.»

L'ironie veut que d'autres voient au contraire cette même main-d'uvre comme une ombre au tableau. La politique du gouvernement a sans aucun doute eu des conséquences positives sur les investissements étrangers, mais dans un domaine au moins, son intervention est beaucoup moins appréciée. M. Kuo explique que le gouvernement « n'a pas une très bonne politique de protection des salariés. Récemment, il a décidé de soumettre les employés de banque à la législation du travail qui interdit aux femmes de travailler la nuit. Or, lorsqu'il est minuit à Taïwan, aux Etats-Unis et en Europe les marchés boursiers sont encore ouverts. Si dans les banques locales le personnel féminin de la division des opérations de bourse ne peut pas travailler tard, comment peut -il faire son travail correctement? »

Là n'est pas le seul domaine où les pouvoirs publics aient encore des progrès à faire. « L'une des questions qui préoccupent les membres de l'AmCham et sur laquelle j'insisterais absolument est celle du manque de transparence et de prévisibilité des actions des autorités locales, dit Paul Cassingham, au niveau du district comme à celui de la commune. » Un manque de prévisibilité qui sévit même aux niveaux les plus élevés de l'administration. « Au sein des ministères, il arrive encore que de nouvelles règlementations ou politiques soient adoptées en un clin d'il, sans que les secteurs professionnels concernés soient véritablement consultés. »

Ce sentiment transparaît également dans le dernier rapport annuel de l'AmCham, qui donne les résultats d'une enquête sur la confiance des sociétés étrangères en l'administration locale. Dans trois catégories la bonne volonté des pouvoirs publics à écouter les conseils des étrangers, l'efficacité et la transparence des procédures administratives, et l'intégrité des fonctionnaires elle obtient la mention «très insuffisant».

En outre, s'inquiète M. Kuo, la politique de l'environnement suivie actuellement n'est pas très cohérente. «Le gouvernement dit que les entreprises doivent traiter leurs déchets toxiques eux-mêmes, et de nombreuses sociétés demandent à des sous-traitants de le faire pour eux. Mais ces soi-disant sociétés de retraitement sont en réalité souvent dirigées par des malfrats, qui se contentent de déverser les déchets dans des décharges illégales. Personne ne peut prédire quelles seront les conséquences sur le public, ni quand elles seront découvertes. »

Une nouvelle loi sur le traitement des déchets solides a bien été adoptée il y a quelques mois. Cette loi, qui vise à protéger les intérêts des particuliers, stipule que si le traitement des déchets est effectué de façon incorrecte, la société qui produit les déchets et le sous-traitant qu'elle charge de les éliminer sont responsables l'une comme l'autre. Dans la pratique, la nouvelle législation a simplement alourdi le fardeau des sociétés honnêtes, qui si elles souhaitent se mettre en conformité avec la loi, n'ont en revanche aucun moyen de savoir lesquelles, parmi les nombreuses sociétés d'élimination des déchets existantes, sont intègres et compétentes. En outre, les amendes que peut imposer le tribunal sont négligeables à moins que les déchets en cause n'aient entraîné mort d'homme, et les coupables risquent alors la prison à vie.

M. Kuo souligne par ailleurs ce qu'il perçoit comme une allocation impropre des ressources. « Comme le gouvernement veut moderniser l'industrie taïwanaise, il offre des incitations fiscales à des industries triées sur le volet telles que l'électronique. Mais les ressources sont limitées. Si la majeure partie des fonds et des efforts sont concentrés dans des industries spécifiques, le développement des autres secteurs sera ralenti. Ce n'est pas une bonne chose de mettre trop l'accent sur des industries spécifiques quel que soit le système économique, parce que si ces industries rencontrent des difficultés, l'ensemble de l'économie en sera affecté. » Pour appuyer ses dires, l'économiste cite le cas de la Corée du Sud, dont les récentes difficultés économiques viennent, pense l'économiste, de ce qu'elle avait mis tous ses ufs dans le même panier industriel.

« Bien des sociétés électroniques ont aujourd'hui dépassé la taille critique, continue M. Kuo. Elles produisent trop. Pour écouler leur production, elles sont obligées de baisser leurs prix. Lorsque la concurrence est trop intense, elles ont des difficultés. J'ai connaissance d'une grande société électronique qui perdait de l'argent l'année dernière, mais qui avait l'air de continuer à faire des profits grâce à la manne qu'elle avait reçue du gouvernement sous forme de subventions et de crédits d'impôts. Si ça continue, nous allons assiter à des faillites en série dans les deux prochaines années. A moins que le gouvernement ne trouve une meilleure politique, les investisseurs étrangers iront voir ailleurs. »

M. Kuo observe les choses de l'intérieur, mais à l'étranger aussi les experts commencent à remarquer les défauts de la cuirasse Ces dernières années, de nombreuses organisations internationales ont distingué Taïwan pour sa compétitivité. Par exemple le dernier rapport annuel du Forum économique mondial (WEF) une organisation basée à Genève publié en juin dernier, place l'île en quatrième position parmi les économies les plus compétitives du globe, après Singapour, les Etats-Unis et Hongkong. Néanmoins, l'un des facteurs pris en compte par le WEF pour procéder à ce classement est l'influence des politiques gouvernementales sur les entreprises privées. Dans cette catégorie, Taïwan est classée antépénultième sur cinquante-neuf économies, devant le Viêt-nam et la République tchèque seulement

Retour à Confucius donc, semble-t-il. Si le gouvernement souhaite voir de plus en plus de visiteurs « venir de loin », il serait bien inspiré d'accorder plus d'attention aux bougonnements de ses invités et des résidents de longue date. Un hôte de qualité, s'il ne veut pas voir sa réputation se ternir, doit mettre sa maison en ordre, et s'assurer qu'elle le reste.

Les plus lus

Les plus récents