14/05/2025

Taiwan Today

Taiwan aujourd'hui

Une capitale à la recherche de son identité

01/07/1995
La nuit, néons clignotants et enseignes lumineuses animent somptueusement Taipei, mais une fois le jour revenu, c'est le règne de l'anarchie. Les constructions illégales qui s'élèvent sur les toits des bâtiments ne font qu'ajouter à la lèpre urbaine.

Pour une première visite, mieux vaut entrer à Taipei de nuit : la ville est plus attirante après le coucher du soleil, lorsque les avenues sont bordées de bâtiments vivement éclairés et d'enseignes scintillantes — et que le chaos architectural est, en partie du moins, absorbé par les ténèbres.

A la lumière du jour, Taipei dévoile ses tours de verre et d'acier, ses impressionnants édifices chinois néo­-traditionnels et ses temples à l'ancienne lourdement décorés. Toutefois, dans l'intervalle, les rues débordent de bâtiments empâtés et sans charme, d'hideuses constructions érigées sur les toits, et d'un enchevêtrement d'enseignes de toutes couleurs et de toutes tailles. L'anarchie architecturale des trottoirs eux-mêmes est un cas d'école : le dessin, la largeur et la hau­teur changent souvent d'une propriété à l'autre, ce qui fait de la marche en ville une véritable course d'obstacles. « C'est une expérience déconcertante, parce que l'on risque de trébucher presque à chaque pas », dit Carl Shen, architecte et propriétaire d'un cabinet d'architectes à Taipei.

Quoi qu'il en soit, Taipei offre également de nombreuses possibilités pour les architectes. Shen est revenu à Taiwan en 1989, après avoir travaillé aux Etats-Unis pendant près de vingt ans, en partie parce qu'il voyait dans ce retour la possibilité de faire avancer sa carrière. La récente explosion du secteur du bâtiment a vu l'apparition de nouveaux projets, qui ont poussé les uns après les autres, depuis les bureaux administratifs jusqu'aux résidences, en passant par les hôtels cinq étoiles et les stations de métro. Pour la seule année 1994, la mairie a délivré des permis de construire pour plus de douze cents nouveaux bâtiments, représentant un budget total estimé à près de 1,9 mil­liard de dollars américains. Le nombre d'architectes a également progressé régulièrement : en 1994, ils étaient près de huit cents à être enregistrés à Taipei, et environ vingt mille au total dans toute l'île.

En théorie, Taipei a aujourd'hui les moyens d'une renaissance. C'est le moment ou jamais pour les promoteurs et les architectes de commencer à forger une identité architecturale agréable et originale pour la ville. Des changements en profondeur sont d'ailleurs en cours. Les citadins sont de plus en plus nombreux à comprendre que le souci de l'esthétique peut l'emporter sur les aspects pratiques, et un grand nombre de bâtiments neufs à la silhouette séduisante commencent à transformer le paysage urbain. Néanmoins, beaucoup d'architectes estiment qu'aucune synthèse stylistique véritable n'a encore émergé.

A l'instar d'autres métropoles de l'île, Taipei continue son expansion avec des centaines de nouveaux bâtiments érigés chaque année. Les intérêts commerciaux l'emportent hélas souvent sur les considérations esthétiques.

Comme le fait remarquer Chang Shyh-dean, le directeur général de l'institut d'Architecture et de Construc­tion expérimentale du ministère de l'Intérieur, « l'architecture reflète l'économie et la culture d'un lieu ». A Taipei, elle est sans aucun doute le reflet d'une économie en rapide développement, mais culturellement parlant, elle traduit plus l'influence du modernisme occidental qu'une quelconque identité culturelle locale. « Nous avons tout fait pour introduire l'architecture occidentale, et nous avons appris très vite », dit M. Chang. « Le problème, c'est que nous n'avons pas eu la possibilité de nous comprendre nous­-mêmes avant que le style occidental ne s'impose. »

Le développement de l'architecture moderne n'a en fait pris son essor que très tard à Taipei, par comparaison avec de nombreuses autres grandes métropoles à travers le monde. Il y a peine une trentaine d'années, là où s'élève la Taipei d'aujourd'hui ne se trouvaient que rizières et cultures. Les grands bâtiments publics, de style colonial, ont été construits durant l'occupation japonaise. Ces édifices, dont beaucoup sont encore debout, marient avec plus ou moins de bonheur modèles européens traditionnels et éléments néo­-classiques, en un mélange éclectique.


Les promoteurs immobiliers acceptent de plus en plus volontiers une certaine dose d'originalité, même si le résultat ne permet pas l'utilisation maximum de la surface au sol. Ci-dessous, les bureaux de China Television Service.

Au cours des années 60 et 70, de nombreux nouveaux buildings ont été érigés, mais la plupart ne répondaient qu'à un souci pratique. La grande majorité d'entre eux étaient des blocs de béton de quatre étages qui répondaient plus à un besoin élémentaire — fournir des logements à prix modéré — qu'à un souci d'esthétisme. La façade de la plupart de ces résidences n'était même pas enduite. Ces petits bâti­ments de ciment gris recouverts de moisissure et de mousse dominent encore de nom­breuses allées et ruelles de la ville.

Au moment du décollage économique, dans les années 70 et 80, la première génération d'architectes formés à l'étranger commença à rentrer au pays. Ils amenèrent avec eux le style interna­tional d'inspiration Bauhaus, rationnel et fonctionnel, et caractérisé par des baies vitrées non décorées et des lignes géométriques sobres. Très apprécié des hommes d'affaires et des industriels comme symbole du commerce et du capitalisme, ce style a été rapidement adopté à Taiwan de même que dans de nombreux pays en voie de développement. « Ce style est devenu le signe distinctif pour qui voulait être dans le vent », dit Carl Shen. « En conséquence, les immeubles de Taipei ressemblent à ceux de n'importe quelle autre ville du monde, et l'endroit n'a plus aucune identité. »


Taiwan a très vite adopté le style clair et net de l'Occident. « Le problème, c'est que nous n'avons même pas eu la possibilité de nous comprendre nous-mêmes avant que le style occidental ne s'impose », dit un expert.

Depuis quelques années, cette crise d'identité se fait ressentir parmi les architectes, qui tentent de dessiner des bâtiments à la fois modernes et fonctionnels, mais reflétant également la culture chinoise. A Taipei, l'un des meilleurs exemples est C.Y. Lee, qui incorpore à ses bâtiments administratifs et ses résidences des motifs chinois traditionnels tels que des toits aux lignes courbes, des fenêtres rondes (en forme de lune) et des éléments décoratifs en forme de nuage. Bien que ses œuvres soient souvent critiquées — un de ses pre­miers ensembles résidentiels a par exemple provoqué quelques haussements de sourcils à cause de la ligne de ses toits, qui rappelle un cimetière chinois ­— M. Lee est largement respecté dans la profession pour l'originalité de son style.

Mais les immeubles du genre de ceux dessinés par M. Lee n'ont qu'une influence limitée sur l'apparence générale de la ville. Ceci tient en partie au fait que les promoteurs continuent de penser en termes de pragmatisme et de retours sur investissements. Ils veulent faire un usage maximum de leurs terrains, afin d'obtenir les meilleurs profits. Les gens qui louent des bureaux ou achètent des appartements sont eux aussi souvent intéressés en premier lieu par la fonctionnalité de l'espace de vie ou de travail. « Certaines des mentalités caractéristiques des années 50 et 60 ont subsisté », dit M. Shen.

La tradition tient également une place importante. Par exemple, dans la société chinoise, les relations familiales prévalent sur les besoins de la communauté ou de la société. Pour cette raison, les gens sont souvent plus concernés par la décoration intérieure que par l'apparence extérieure d'un bâtiment. Il n'est pas rare de constater qu'un logement ou un bureau peu séduisant de l'extérieur a subi une rénovation complète à l'intérieur et a été arrangé avec goût. Hélas, si certains commencent à inclure l'environnement dans leur champ de vision, cette atti­tude n'est pas encore suffisamment partagée.

A Taipei, l'urbanisme se heurte à de nombreux autres obstacles, qui apparaissent dès les premières étapes d'un projet. Ce dont se plaignent le plus les architectes, c'est qu'on ne leur accorde simplement pas assez de temps pour étudier un projet ou pour le penser jusque dans ses derniers détails avant que les travaux ne commencent. Aussi sont-ils souvent obligés de commencer par suivre un plan conçu pour un autre projet pour l'adapter à un nouveau site et à une nouvelle utili­sation. Le résultat final a donc des chances de manquer d'originalité et de ne pas être cohérent avec l'environnement immédiat. En outre, un manque de réflexion en profondeur peut facilement aggraver les problèmes tels que les embouteillages et le manque de places de stationnement.

Certains bâtiments publics ajoutent une touche de néo­-traditionalisme à la capitale. Ci-dessous, le Théâtre national et le Mémorial Chiang Kai-shek (en arrière-plan).

Certains signes de changement commencent à émerger, tandis que les promoteurs deviennent un peu plus raffinés. « Il y a des clients qui sont plus réfléchis, et qui tentent de découvrir ce qu'un projet doit exprimer, sous la surface », dit Carl Shen. Ces clients sont prêts à donner plus de temps et d'autonomie aux architectes pour développer leurs plans. Par exemple, il y a quelques années, on a accordé six mois à M. Shen pour trouver un site dans le Sud de Taiwan pour le musée national de Biologie marine. Ainsi, le projet d'ensemble a pu prendre en considération des facteurs aussi divers que l'histoire locale, le climat et l'environnement naturel.

Cette situation n'est cependant pas la règle générale, en particulier dans la métropole de Taipei, où la plupart des décisions sont encore prises sur la base de considérations économiques plutôt qu'esthétiques ou culturelles. M. Shen pense que cette aversion pour la planification de longue durée corres­pond à la mentalité chinoise. « Nous aimons les choses concrètes. Nous voulons des résultats concrets », dit-il. « Les planificateurs jouent avec leurs idées sur le papier. Les Chinois ont, je crois, des scrupules à dépenser des millions de dollars pour un rapport et quelques dessins colorés. »

Tang Ken-li
L'architecte C. Y. Lee est réputé pour ses créations originales, bien que controversées, qui incorporent des motifs d'inspiration chinoise. La tour Hung Kuo que voici, une de ses œuvres, a été comparée à la couronne de l'Empereur.

Bien souvent, les architectes ne sont pas consultés du tout lors des premières étapes du projet. « Toutes les décisions importantes sont prises avant qu'on ne fasse appel à un architecte », dit M. Shen. « Cela vient en partie de l'attitude de la société envers les architectes. Ici, les clients nous considèrent comme des dessinateurs ou des techniciens. Parfois, ils nous donnent même la photo d'un immeuble et nous disent : « Voilà ce que j'aime. Faites-moi quelque chose d'approchant .»

Cette tournure d'esprit donne moins de marge de manœuvre aux architectes, et aboutit à des projets qui ne conviennent pas à l'environnement. Les baies vitrées utilisées dans maintes tours administratives, par exemple, sont plus adaptées aux climats tempérés parce qu'elles absorbent la chaleur du soleil. A Taiwan, en revanche, les hautes températures et les longs étés signifient des notes d'électricité astronomiques pour ce genre de bâtiments, à cause de la climatisation.

Les architectes sont en général capables de remarquer les mauvaises décisions, mais ils sont rarement en po­sition d'exprimer leur désaccord. Encore une fois, on en revient souvent à l'attitude des promoteurs envers la pro­fession. « A Taiwan, seuls les dessins des grands architectes tels que C. Y. Lee bénéficient d'un certain respect », dit Kung Ling-lei, qui a travaillé dans plusieurs cabinets d'architectes, dont celui de Lee. « Tant que je ne serai pas devenu aussi célèbre que lui, j'aurai intérêt à faire ce que mes clients me demandent. » L'architecte Ma Yu-chiang, l'un des associés d'un petit cabinet de Taipei, pense que cette attitude provient de la déférence traditionnellement accordée à quiconque paie l'addition. « Dans la société chinoise, les gens qui dépensent des millions de dol­lars ont le droit de prendre toutes les décisions », dit-il. « Nous pouvons faire ce qu'ils veulent, ou les laisser s'en aller et perdre toute chance de jamais faire affaire avec eux. »

Une fois que l'architecte a terminé un projet, il s'écoule peu de temps avant que des structures rapportées n'en fassent disparaître l'apparence initiale.

Un autre obstacle au dévelop­pement architectural de Taipei est constitué par les règlements complexes et dépassés qui s'appliquent à l'urbanisme de la capitale. Ces règlements vont des lois de zonage à la limitation de la hauteur des bâtiments, en passant par les spécifications tech­niques et les emplacements de parking. Comme les architectes doivent signer tous les documents attachés à un projet donné, qu'il s'agisse des premières esquisses, de la structure d'un mur particulier, du système d'ascenseurs ou encore de n'importe quel autre détail, on attend d'eux qu'ils connaissent les lois sur le bout des doigts. Sans la signature de l'architecte — signature qui suppose que l'architecte prenne la responsabilité du document — aucun permis de construire ne peut être délivré. Kung Ling-lei explique : « Il y a tellement de lois, qu'il n'est pas possible pour un architecte seul de les connaître toutes. Nous avons besoin de l'aide de juristes. »

Un grand nombre de ces règlements ont été empruntés au code japonais sans que les différences existant entre le Japon et Taiwan — le climat ou la structure des terrains par exemple —­ n'aient été prises en considération. Ces dernières années, le gouvernement a entrepris d'adapter certains règlements à la situation locale, en commençant par ceux ayant trait au climat. Par exemple, les exigences sont désormais plus strictes en ce qui concerne l'efficacité des systèmes de climatisation et l'utilisation de matériaux isolants pour les façades.

Le laxisme des autorités entraîne également des dangers pour les usagers des bâtiments administratifs et commerciaux : les issues de secours sont parfois bloquées de l'extérieur par les étals des petits commerçants.

De nombreuses autres lois devront encore être révisées, dit Chang Shyh­-dean, si le gouvernement veut donner un cadre légal sain à l'urbanisme, un cadre légal qui facilite le travail des architectes et des constructeurs et qui assure également un environnement sûr et agréable. « D'un point de vue artistique, les opinions des uns et des autres diffèrent, mais à mon avis, un bâtiment qui prend les besoins du public en considération est un bon bâtiment », dit-il. L'institut pour lequel travaille M. Chang est en train de mettre en place un réseau informatique qui permettra au moins aux architectes d'avoir accès rapidement aux innombrables règlements. A ce jour, la banque de données inclut quatre cents lois et règlements essentiels, et compte plus de deux mille utilisateurs publics et privés.

La réglementation s'appliquant à l'urbanisme de la capitale est un autre point faible du système. Elle se concentre en effet uniquement sur la façon dont les artères de la ville se déploient, en négligeant l'harmonie entre les différentes propriétés, et n'est pas assez détaillée pour garantir l'esthétisme de l'ensemble. Comme les architectes et les promoteurs immobiliers peuvent faire ce qui leur plaît tant qu'ils respectent la réglementation, les rues sont encombrées d'immeubles, de trottoirs et d'enseignes de couleurs, de formes et de style différents. « Il en résulte qu'à Taipei, il y a des œuvres architecturales qui, prises séparément, sont de qualité; mais si vous considérez l'architecture d'une avenue ou de la ville toute entière, c'est le chaos », dit M. Chang.

Une planification urbaine maladroite a laissé les enseignes et les verrues de toutes sortes envahir les rues.

Créer un cadre légal adapté pour l'urbanisme est une chose, faire respecter la réglementation en est une autre. Même si les architectes font des efforts considérables pour se conformer à toutes les spécifications lors de la construction d'un bâtiment, ils sont souvent déçus par le résultat. Par exemple, il n'est pas rare que les promoteurs immobiliers reprennent un projet terminé et transforment l'intérieur sans consulter l'architecte. Il arrive qu'ils revendent les portes ou qu'ils détruisent les murs intérieurs d'origine — voire les cloisons anti-incendie — et les remontent selon les désirs des acheteurs ou des locataires. « Les problèmes structurels ne sont pas pris en considération parce que les clients n'ont pas les connaissances professionnelles nécessaires », dit Ma Yu-chiang. « Ils pensent que d'abattre ou de rajouter des cloisons ne pose aucun problème; mais cela peut être très dangereux. »

Une fois que les acheteurs ou les locataires sont installés, des changements encore plus conséquents sont entrepris. Très souvent, les balcons ou les rebords de fenêtres protégés par des grilles sont agrandis pour gagner de la place. Des appartements supplémentaires sont construits sur le toit de leur immeuble, des murs sont rajoutés au parking souterrain pour créer des places de parking supplémentaires... Partout dans la ville, ce genre de constructions illégales, véritables verrues urbaines, se détachent sur le paysage et détruisent l'allure originelle des édifices.

Plus encore, ces structures présentent des dangers pour leurs occupants en altérant le plan d'architecture initial ou en bloquant l'accès aux issues de secours. Bien qu'il procède régulièrement à la démolition de certains grands bâtiments en infrac­tion, le gouvernement n'a jusqu'ici pas encore réussi à contrôler l'expansion des structures les plus petites. L'équipe de l'office des Normes de construction de la ville de Taipei est trop petite, et le nombre de structures illégales est tout simplement trop important.

Même si tous ces problèmes étaient résolus et si l'on accordait plus de temps et d'autonomie aux architectes, Taiwan serait-elle capable de se forger une identité architecturale bien à elle? Chang Shyh-dean pense que la réponse se trouve dans la création d'un système d'évaluation placé sous les auspices du gouvernement. Ainsi, les bâtiments pourraient être soigneusement analysés après avoir été mis à disposition des utilisateurs, et les architectes pourraient obtenir un « feed-back » sur leur œuvre. « Sur la base de ces évaluations se dégageront progressivement quelques principes adaptés à Taiwan seule », explique-t-il. « Lorsque tous les architectes et les promoteurs suivront ces principes, cela donnera naissance à un style architectural taiwanais. »

Carl Shen estime quant à lui qu'une autre forme d'évaluation est nécessaire. Il voit en ce manque de style architec­tural le reflet de questions socio­culturelles de bien plus grande envergure. « Depuis le moment où la cul­ture asiatique est entrée en contact avec l'Occident, nous sommes restés dans un état de changement perpétuel », dit-il. « Il n'est pas facile pour nous de nous réinstaller dans une certitude sur notre identité. Nous sommes submergés par les images et les idées, mais nous n'avons pas de code de valeurs bien établi qui puisse nous servir pour évaluer ces images et ces idées. Je pense que c'est cela qui fait défaut à l'architecture de Taiwan. » Et il faudra beaucoup de réflexion pour trouver ce chaînon manquant, pense Shen. « Quelle est notre identité? Voilà une question qui requiert une patiente exploration et la réponse peut être polymorphe. Il nous faut puiser au plus profond de nous-mêmes pour comprendre qui nous sommes ou ce que nous sommes en tout premier Lieu. »

Jim Hwang

(v.f. Laurence Marcout)

Les plus lus

Les plus récents