Le deuxième dialogue entre Taiwan et l’Union européenne (UE) sur le commerce et les investissements s’est déroulé le 28 avril sous la présidence de la ministre taïwanaise de l’Economie, Wang Mei-hua [王美花], et de la directrice générale du commerce au sein de la Commission européenne, Sabine Weyand. Il a permis des échanges approfondis sur des sujets importants de coopération économique et commerciale, indique le ministère de l’Economie dans un communiqué.
A cette occasion, Taiwan et l’UE ont discuté de secteurs prioritaires tels que l’éolien offshore et les bus électriques. Ils ont échangé sur des mesures de facilitation du commerce numérique et ont abordé diverses questions relatives à la sécurité du commerce et des investissements, poursuit le communiqué.
Les deux parties sont notamment tombées d’accord pour engager un dialogue technique sur la facturation électronique et la signature électronique, de manière à abaisser les coûts des transactions entre entreprises taïwanaises et européennes.
Taiwan et l’UE entretiennent des relations économiques et commerciales étroites et sont des partenaires animés du même esprit, a souligné Wang Mei-hua. L’UE est en outre la plus importante source d’investissements étrangers à Taiwan.
Face aux défis posés par la situation internationale, la ministre a espéré que Taiwan et l’UE pourront faire preuve de créativité pour approfondir leur partenariat bilatéral et promouvoir des actions concrètes permettant de créer un environnement propice aux investissements.
Par exemple, concernant le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) récemment validé par l’UE, Wang Mei-hua a souhaité un dialogue approfondi avec la Commission européenne, de manière à réduire l’impact de ce nouveau mécanisme sur les exportations vers l’UE de diverses productions taïwanaises telles que les vis et les écrous.
Les deux délégations ont en outre salué l’organisation à Taipei, du 29 mai au 1er juin prochains, de la Semaine européenne de l’innovation, événement qui fera la promotion de liens plus étroits entre entreprises de part et d’autre, y compris dans les secteurs des semiconducteurs, de l’énergie verte, de l’économie circulaire et des technologies de télécommunications de sixième génération (6G).