Centré sur la manière d’approcher la Chine après le Covid-19, l’événement a rassemblé les sénateurs américains Chris Coons et Marsha Blackburn, le député européen Reinhard Butifoker et le vice-président du German Marshall Fund, Ian Lesser.
Taiwan, a souligné Joseph Wu, est soumis à une pression croissante de la Chine, Pékin n’ayant pas hésité à envoyer ses avions et navires militaires effectuer des exercices autour de Taiwan pendant la pandémie. Taiwan n’est pas le seul à se sentir menacé par son voisin de plus en plus insistant, a noté le ministre, citant les exemples du conflit frontalier avec l’Inde, des disputes en mer de Chine orientale avec le Japon et de l’imposition d’une loi sur la sécurité nationale à Hongkong.
Malgré cette pression croissante, Taiwan continuera à défendre fermement la démocratie et à donner espoir aux pays faisant face à des régimes autoritaires dans le monde, a-t-il ajouté.
Le succès de Taiwan face au Covid-19 et la générosité dont a fait preuve le pays en fournissant à ses alliés et partenaires du matériel médical lui ont permis d’engranger des soutiens dans sa tentative d’assister cette année à l’Assemblée mondiale de la santé, de nombreux pays européens apportant publiquement leur soutien pour la première fois, a poursuivi le ministre.
La pandémie, a ajouté Joseph Wu, a aussi exposé les risques d’une trop forte dépendance vis-à-vis de la Chine pour des matériels-clés. Taiwan, a-t-il dit, peut contribuer à la restructuration des chaînes d’approvisionnement. Le gouvernement taiwanais, a-t-il conclu, est désireux et capable de travailler à cet égard avec les autres pays, dont les Etats-Unis.