Un atelier international consacré à la lutte contre la cybercriminalité a été organisé le 6 octobre dans un format virtuel par Taiwan, les Etats-Unis et le Japon. Il s’est appuyé sur des experts des trois pays, dont ceux du Bureau fédéral d’investigation (FBI) américain.
L’atelier, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, s’est tenu sous l’égide du Cadre global de coopération et de formation (GCTF), une architecture destinée à renforcer la collaboration bilatérale et multilatérale sur les questions internationales et régionales. Il a vu la participation de 320 responsables policiers et judiciaires du monde entier.
L’objectif de cet événement était d’accroître la coopération dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité, dans un contexte où Taiwan est tenu à l’écart, pour des raisons politiques, de l’organisation internationale de police criminelle (Interpol). Il était organisé par les ministères taïwanais des Affaires étrangères et de l’Intérieur, l’Institut américain à Taiwan (AIT) et l’Association pour les échanges entre le Japon et Taiwan (JTEA).
En ouvrant les travaux, le ministre adjoint des Affaires étrangères Harry Tseng [曾厚仁] a rappelé que pour Taiwan, la cybersécurité est synonyme de sécurité nationale. Le gouvernement, a-t-il assuré, prend diverses mesures pour former des professionnels de talent dans ce domaine et renforcer sa coopération internationale.
Le directeur adjoint du bureau de Taipei de l’AIT Jeremy Cornforth a pour sa part souligné que la cybersécurité est un défi commun qui requiert la mobilisation de toute la société. « Nous devons travailler avec nos partenaires tels que Taiwan et le Japon afin d’adopter une démarche d’ensemble proactive de manière à réduire la cybercriminalité et à nous protéger d’elle », a-t-il ajouté.