15/05/2025

Taiwan Today

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Taiwan lance avec la Nasa le premier centre d’étalonnage du réseau AERONET en Asie-Pacifique

06/11/2023
Le ministre de l’Environnement Shieu Fuh-sheng (au centre) a lancé le 2 novembre à Taipei le Centre d’étalonnage et de formation AERONET pour l’Asie-Pacifique (APAC) aux côtés d’Elena Lind (4e à g.), co-cheffe d’AERONET à la Nasa.
Photo aimablement fournie par le ministère de l’Environnement
Le ministère de l’Environnement a lancé le 2 novembre à Taipei, conjointement avec l’administration nationale de l’Aéronautique et de l’Espace des Etats-Unis (Nasa), le Centre d’étalonnage et de formation AERONET pour l’Asie-Pacifique (APAC), soulignant l’engagement du gouvernement à améliorer le suivi de la qualité de l’air et à contribuer de manière substantielle à la recherche sur le changement climatique.
 
Le réseau international AERONET (Aerosol Robotic Network) permet de mesurer, étudier et comprendre, depuis le sol grâce à des photomètres, la variabilité des paramètres aérosols, de détecter d’éventuels changements et d’aider à quantifier leurs multiples impacts sur la qualité de l’air et le climat.
 
Hébergé à la station de surveillance de la pollution atmosphérique de fond de Lulin, dans le comté méridional de Chiayi, l’APAC facilitera les échanges sur les techniques de surveillance environnementale et les échanges de données avec les pays d’Asie du Sud-Est, selon le ministre de l’Environnement Shieu Fuh-sheng [薛富盛]. Celui-ci a ajouté que son ministère collaborera en outre étroitement avec l’administration centrale de la Météorologie (CWA) et avec l’Agence spatiale de Taiwan (TASA) pour fournir au monde des données sur le changement climatique.
 
La station de surveillance de Lulin a rejoint le réseau AERONET et prend part depuis une vingtaine d’années à ce partage de données avec la Nasa, la CWA et la TASA. Cette coopération fructueuse, la reconnaissance des capacités technologiques et de recherche et développement (R&D) du pays, ainsi que la présence de nombreux sommets à plus de 3 000 m ont contribué à la décision d’y implanter l’APAC. Cet équipement, précise le ministère, permettra à Taiwan de fournir des données aux autres pays asiatiques, de les aider à faire face à la pollution de l’air et aux émissions de carbone, et de rehausser l’image du pays.
 
Actuellement, les photomètres de pays asiatiques sont envoyés à la Nasa chaque année pour réétalonnage. La Nasa compte sur Taiwan pour reprendre le flambeau à l’avenir, permettant ainsi de réduire l’empreinte carbone et les coûts d’acheminement pour les pays concernés.
 
Le ministère s’attend ainsi à approfondir sa participation à la surveillance environnementale et à contribuer via l’APAC à la durabilité mondiale.

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