L’ancien vice-président de la République, Chen Chien-jen [陳建仁], a représenté le président Lai Ching-te [賴清德] aux obsèques du pape François, le 26 avril au Vatican. Il était accompagné de son épouse et du ministre adjoint des Affaires étrangères François Wu [吳志中].
La messe de funérailles du pape François était présidée place Saint-Pierre par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du collège des cardinaux, et célébrée avec 700 cardinaux, 4 000 prêtres et 250 000 fidèles.
Avant et après la cérémonie, Chen Chien-jen a eu des échanges cordiaux avec le cardinal Peter Turkson, président de l’Académie pontificale des sciences, le cardinal Silvano Tomasi, délégué spécial du défunt pape auprès de l’Ordre souverain de Malte, Mgr Nazzareno Marconi, évêque de Macerata, ville natale de Matteo Ricci, et d’autres membres de haut rang du clergé de l’Eglise catholique. Il a pu à ces occasions transmettre les condoléances du peuple et du gouvernement taïwanais.
Au cours de la cérémonie, l’envoyé spécial du président Lai Ching-te a interagi avec des représentants d’autres pays, dont le président de la Chambre des représentants du Paraguay, Raúl Latorre, et son épouse, la ministre guatémaltèque de la Culture et des Sports, Liwy Grazioso Sierra, ainsi que d’autres représentants de pays alliés et amis, indique le ministère des Affaires étrangères. Chen Chien-jen a mis à profit ces contacts pour promouvoir la liberté et les échanges religieux, mettant ainsi en pratique la « diplomatie des valeurs » suivie par Taiwan, souligne le ministère.
A son arrivée la veille au Vatican, Chen Chien-jen s’était rendu directement à la basilique Saint-Pierre pour rendre hommage au défunt pape François.
La République de Chine et le Vatican entretiennent des relations diplomatiques depuis 1942 et sont liés par une amitié profonde, relève le ministère des Affaires étrangères. Taiwan continuera à coopérer avec le Saint-Siège dans des domaines tels que l’aide humanitaire, à défendre conjointement la valeur universelle de la liberté religieuse et à continuer d’approfondir les relations bilatérales, ajoute-t-il.