La troisième édition de l’atelier prévu dans le cadre de l’accord de partenariat entre Taiwan et le Royaume-Uni sur l’évaluation des technologies de la santé s’est tenue les 28 et 29 mai à Taipei, afin d’approfondir les échanges bilatéraux tandis que le gouvernement poursuit ses efforts pour améliorer la qualité des soins dans le pays.
Selon l’administration de l’Assurance santé nationale (NHIA) relevant du ministère de la Santé, l’événement était organisé en collaboration avec le Centre taïwanais pour les politiques et l’évaluation des technologies de la santé et l’Institut national britannique pour l’excellence en santé et en soins (NICE).
En analysant le succès du Cancer Drugs Fund (CDF) du Royaume-Uni, les participants ont échangé leurs points de vue sur la logique de conception, le cadre, la collecte de données et le mécanisme de réévaluation des accords d’accès contrôlé.
Au cours de l’atelier, les experts du NICE, Brad Groves et Juan Yanguela, ont partagé leurs expériences respectives en matière d’accords d’accès contrôlé, d’évaluation des politiques de santé, de stratégies de collecte de données et de communication avec les parties prenantes, entre autres sujets essentiels.
La NHIA a rappelé que le cancer est la première cause de mortalité à Taiwan depuis de nombreuses années. Le président de la République Lai Ching-te [賴清德] promeut ainsi une série d’initiatives visant à réduire d’un tiers le taux de mortalité par cancer d’ici 2030.
L’expérience du CDF britannique devrait contribuer à améliorer les systèmes taïwanais de remboursement conditionnel des médicaments anticancéreux, a ajouté l’agence, l’objectif étant de permettre aux patients d’accéder le plus rapidement possible aux nouveaux traitements, notamment au pembrolizumab pour divers cancers, au sélumetinib pour les cancers du système nerveux et à l’elranatamab pour le myélome multiple.