Le ministère de la Justice a collaboré avec le Bureau de lutte contre le blanchiment d’argent du Yuan exécutif pour organiser un séminaire sur la fraude transfrontalière et la coopération internationale à l’ère numérique, les 10 et 11 juin à Taipei.
L’événement a réuni des universitaires, des procureurs et des membres de la police judiciaire de 17 pays, dont l’Allemagne, la Corée du Sud, les Pays-Bas, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Les discussions ont porté sur la gouvernance des plateformes numériques et les enquêtes technologiques, a indiqué le ministère, ajoutant que des experts en enquêtes sur les monnaies virtuelles ont partagé une expérience et des connaissances précieuses.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le vice-ministre de la Justice, Hsu Hsi-hsiang [徐錫祥], a souligné que la lutte contre les nouvelles formes de criminalité internationale nécessitait un partage d’informations. Il a exprimé l’espoir que la conférence renforcerait la capacité de coopération du réseau judiciaire mondial.
Le ministère a indiqué que Lutz Güllner, directeur du Bureau économique et commercial européen à Taiwan, avait expliqué comment l’Union européenne avait facilité la coopération transnationale grâce à la législation sur les services numériques, entrée progressivement en vigueur dans l’UE à partir de 2023.
Lin Ching-fu [林勤富], directeur de l’institut de droit des sciences et technologies de l’université nationale Tsing Hua, à Hsinchu, dans le nord du pays, a expliqué, lors d’une session sur la gouvernance des plateformes numériques et la collaboration internationale, comment à la législation sur les services numériques européenne renforce la responsabilité et la transparence des plateformes.
Lors de la session consacrée à la lutte contre la fraude et au recouvrement des avoirs, le ministre sans portefeuille Lin Ming-hsin [林明昕] a animé une discussion entre des experts du Bureau du procureur général de Corée et de la Police royale thaïlandaise afin d’explorer les moyens de lutter contre la cyberfraude, le blanchiment d’argent et les cryptomonnaies, selon le ministère de la Justice.
Le ministère a déclaré que des dialogues persistants et des efforts conjoints sont essentiels pour mettre en place un mécanisme de gestion numérique efficace et respectueux des droits de l’homme.