A partir du 20 mars à Taiwan, les personnes positives au coronavirus et ne présentant que des symptômes légers ne seront plus tenues de s’isoler à domicile, a annoncé le 9 mars le Quartier général de lutte contre l’épidémie (CECC).
Depuis le 15 janvier 2020, au tout début de la pandémie, les personnes testées positives au coronavirus étaient tenues de s’isoler, initialement pendant 14 jours, une durée qui a ensuite été progressivement réduite à 5 jours.
A partir du 20 mars, les personnes dont l’autotest est positif ne seront plus tenues de confirmer le diagnostic par télémédecine comme c’est le cas actuellement, et ne recevront plus de notification d’isolement par SMS. Il leur sera simplement demandé de surveiller leur santé jusqu’à ce que le test devienne négatif ou pendant une période maximale de dix jours après l’apparition des premiers symptômes ou le premier test positif.
Les personnes symptomatiques seront encouragées – mais cela ne sera plus une obligation – à rester à la maison jusqu’à ce que leurs symptômes s’atténuent. Il leur est demandé de porter un masque en toutes circonstances en sortant de leur domicile.
Alors que le Covid-19 est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2020 à Taiwan, seuls les patients dont l’état justifie une hospitalisation (cas allant de modérés à graves, selon la classification taïwanaise) seront soumis à cette obligation à partir du 20 mars.
Cette décision du CECC intervient alors que reflue la troisième vague de Covid-19 depuis l’ouverture progressive des frontières du pays au printemps 2022.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Taiwan a enregistré plus de 10,1 millions de cas de Covid-19 pour une population de 23,2 millions d’habitants, indiquent les statistiques du CECC. Au total, le pays a déploré le décès de 18 371 personnes positives au coronavirus. En date du 9 mars, 94% des Taïwanais avaient reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19, 89% avaient reçu deux doses et 76,5% une première dose de rappel. Près d’un quart de la population a reçu une deuxième dose de rappel, un pourcentage qui atteint 46,9% parmi les plus de 65 ans.