Le président Lai Ching-te [賴清德] a réaffirmé le 24 juin l’engagement de l’Etat à collaborer avec le secteur privé pour mettre en œuvre des mesures de lutte contre les drogues illicites, notamment en sensibilisant le public à leurs dangers. Il a tenu ces propos à Taipei lors de la remise de prix à des personnes et des groupes ayant contribué de manière significative à la lutte contre la consommation de stupéfiants.
Les drogues, a souligné le chef de l’Etat, mettent en danger non seulement la santé physique et mentale des personnes, mais aussi le bonheur familial, la stabilité sociale et le développement national, et ont donc un impact majeur sur la vision d’un pays où la population est en bonne santé. La création, l’été dernier par la Présidence de la République, du Comité de promotion d’un Taiwan en bonne santé vise, en préservant la santé, à renforcer la population et le pays, a-t-il déclaré, ajoutant que la lutte contre les drogues illicites joue un rôle clé dans cette démarche.
Lai Ching-te a ensuite estimé que les Lignes directrices de la stratégie antidrogue de nouvelle génération adoptées par le Yuan exécutif en 2017 étaient efficaces. Il a ajouté que le gouvernement renforcerait encore ses investigations sur les liens entre les flux de drogues illicites et les transactions financières.
Alors que la troisième phase de ces lignes directrices est entrée en vigueur plus tôt cette année, le gouvernement poursuit ses efforts pour identifier les sources de drogue et empêcher son introduction dans les communautés et les établissements scolaires, a déclaré le président, soulignant que l’éducation et la sensibilisation précoce des adolescents et des groupes à risque constituent des axes prioritaires.
Les ministères et les agences de l’Etat dégageront des moyens supplémentaires pour le traitement des addictions et promouvront des modèles de traitement scientifiques et empiriques, a-t-il poursuivi. Ces mesures seront complétées par la mise en place d’un système intégré de rétablissement et de soutien afin que les toxicomanes puissent réintégrer la société et reconstruire leur vie, a-t-il ajouté.