09/12/2025

Taiwan Today

Société

Centenaire de l’université Fu Jen : le président Lai salue la contribution des catholiques à la société taïwanaise

08/12/2025
Le président Lai Ching-te a assisté le 6 juin aux célébrations du centenaire de l’université catholique Fu Jen, à New Taipei.
Photo : Présidence de la République
Le président Lai Ching-te [賴清德] a assisté le 6 juin aux célébrations du centenaire de l’université catholique Fu Jen (FJU), située à New Taipei. Il a exprimé sa gratitude à l’Eglise catholique et à la FJU pour leur contribution et leur soutien indéfectibles à la nation et à la société, et a souhaité à cet établissement un nouveau siècle encore plus brillant.
 
Dans son discours, le chef de l’Etat a estimé que la FJU transmet à ses étudiants non seulement un savoir, mais aussi un socle de foi et un esprit de bienveillance, leur permettant ainsi de rayonner et d’éclairer autrui.
 
L’histoire centenaire de la FJU n’a pas été sans défis, marquée par des fermetures, des déménagements et des reconstructions. Ce n’est qu'en 1961, sous l’impulsion du cardinal Yu Pin [于斌, 1901-1968], figure emblématique de la communauté catholique, que cette université, fondée en 1925 en Chine à la demande du Saint-Siège, a repris ses activités d’enseignement, a rappelé Lai Ching-te.
 
« Le catholicisme a apporté une contribution significative à la société taïwanaise, non seulement en diffusant l’Evangile et en offrant un ancrage spirituel, mais aussi en contribuant de manière significative à l’éducation, à la santé, aux services sociaux et à l’aide aux plus démunis », a relevé le président.
 
L’actuel président de l’université, Lan Yi-chen [藍易振] accorde une importance particulière aux questions éthiques liées à l’intelligence artificielle, au développement durable, à l’internationalisation et au service social, a encore salué Lai Ching-te, en se disant convaincu que, sous sa direction, l’université prospérera.
 
Lors de son récent déplacement en Turquie et au Liban, a également relevé le chef de l’Etat, le pape Léon XIV a manifesté sa sollicitude envers les populations locales et souligné la nécessité pour le monde de renoncer à la violence et de travailler à la paix.
 
Faisant siens ces propos, Lai Ching-te a déclaré que la paix n’a pas de prix, que la guerre ne fait aucun vainqueur et que la responsabilité de chaque gouvernement est de prendre soin de son peuple, et non d’étendre son territoire.
 
Dans un message adressé à la FJU et lu lors d’une célébration eucharistique marquant le centenaire de l’établissement, le souverain pontife souhaite à l’université que ce centenaire renouvelle son engagement « à être témoin de sagesse et d’espoir dans un monde en mutation rapide, en particulier à une époque où les progrès technologiques, l’évolution des paysages culturels et les nouvelles questions éthiques exigent une boussole morale guidée par la lumière du Christ », rapporte le site Vatican News.

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