Taiwan Today

Les mouvements féministes se sont félicités hier du dépôt d’une nouvelle proposition législative visant à abaisser à 18 ans l’âge légal de l’avortement sans accord parental pour les femmes non mariées. Actuellement, cet accord n’est pas nécessaire à partir de 20 ans. Pour les défenseurs de la proposition, celle-ci paraît tout à fait logique : l’âge de la majorité en droit pénal étant fixé à 18 ans, il est normal que les femmes puissent aussi être considérées au même âge comme responsables de leur corps. Des associations impliquées dans ce domaine militent aussi pour un renforcement de la réglementation tant du point de vue médical que de celui des tarifs pratiqués. En outre, elles estiment qu’il faudrait aussi accompagner la mesure proposée d’une meilleure information. Dès la première année, ce sont entre 10 000 et 15 000 jeunes femmes âgées de 18 à 20 ans qui pourraient bénéficier du droit d’avorter sans l’accord de leurs parents. Le point essentiel de cette mesure vise à diminuer les risques liés aux avortements clandestins.