Ils ont entre 8 et 13 ans et partagent une même soif inextinguible d’apprendre : 24 élèves de l’école Léonard de Vinci à Herblay, dans le Val d’Oise, en France – un établissement fondé par l’Association des enfants précoces (AEP) –, séjournent actuellement à Taipei pour y améliorer leur niveau de chinois mandarin.
Encadrés par 8 adultes, dont la fondatrice de l’AEP, Laurence Lalande, et la directrice de l’établissement, Martine Tellier, ainsi qu’une maman et une grand-mère d’élèves, ces enfants dynamiques et enthousiastes sont accueillis au Mandarin Daily News, un centre éducatif privé de Taipei.
Pendant leur séjour de trois semaines, ils y bénéficient de cours de chinois adaptés à leur niveau, dans le cadre d’un programme fait sur mesure, explique Lee Pi-hsia, la directrice du centre.
C’est qu’ils ont commencé le chinois en France, pour certains dès 2004, et que cette langue étrangère fait, pour eux, aujourd’hui partie des matières obligatoires, au même titre que l’anglais, souligne Martine Tellier.
La raison à ce choix, explique-t-elle, est qu’il s’agit d’une langue suffisamment complexe pour intéresser les enfants précoces. Et les pictogrammes, poursuit-elle, correspondent bien à leur façon d’appréhender les choses, le chinois étant une langue à la fois visuelle et globale.
Au programme également, quantité d’ateliers culturels (jeu de go, boulier chinois, calligraphie…) et de visites touristiques. L’un des meilleurs moments a été la rencontre avec des élèves précoces de l’école Putai, à Puli, dans le district de Taichung. « Le contact a été immédiat, raconte Laurence Lalande. On les a vus se tenir par les épaules, et ils ont tout de suite échangé leurs adresses MSN ! »
L’expérience est en tout cas une réussite du point de vue des enfants qui, dans un bel ensemble, se disent prêts à revenir l’année prochaine. C’est justement l’objectif de l’établissement Léonard de Vinci qui souhaite pérenniser le programme inauguré cette année et multiplier les échanges avec les autres écoles pour enfants précoces dans le monde.
Quant au Mandarin Daily News, il confirme ainsi sa capacité à offrir des enseignements flexibles et diversifiés : y sont par exemple attendus d’autres petits stagiaires français, mais venant du Lycée français de Hongkong, un programme qui est dans sa 7e année.