Politique
La « nouvelle politique en direction du Sud » prend corps
17/08/2016
La Présidence de la République a approuvé mardi les lignes directrices de la « nouvelle politique en direction du Sud », une partie importante de la stratégie de Taiwan pour promouvoir les liens économiques, technologiques et culturels avec les autres pays.
Ces lignes directrices exposent que les objectifs à long terme de la « nouvelle politique en direction du Sud » sont de promouvoir les relations économiques, technologiques et culturelles avec l’Asie du Sud-Est, l’Asie du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, de manière à partager les ressources, les talents et les marchés, a indiqué le porte-parole de la Présidence, Alex Huang [黃重諺]. Cette politique vise aussi à créer un nouveau modèle de coopération recherchant des bénéfices mutuels et une prospérité commune, et à établir un mécanisme de négociation et de dialogue facilitant la recherche de consensus, a-t-il ajouté.
Ces lignes directrices ont été adoptées lors d’un conseil restreint réuni autour de la présidente de la République, Tsai Ing-wen [蔡英文]. Etaient présents le Premier ministre, Lin Chuan [林全], la ministre des Affaires continentales, Katherine Chang [張小月], la ministre de la Culture, Cheng Li-chiun [鄭麗君], le ministre des Affaires étrangères, David Lee [李大維], et le ministre du Développement national, Chen Tain-jy [陳添枝].
A cours et à moyen termes, cette politique sera suivie pour promouvoir et étendre avec les Etats ciblés les échanges bilatéraux sur les investissements, le tourisme, la culture et les ressources humaines, pour encourager les entreprises taiwanaises à prendre pied dans la région et pour développer les négociations bilatérales et multilatérales, a poursuivi Alex Huang. Le gouvernement cherchera à faire de Taiwan un innovateur et un fournisseur de services dans la région, et à renforcer les connections régionales dans le domaine du soft power, des chaînes de fournisseurs, des marchés et des échanges entre populations.
Taiwan et la Chine ont une responsabilité majeure pour le développement et la paix dans la région, et ont beaucoup d’intérêts en commun, a ajouté le porte-parole. Si elles coopèrent, les deux rives pourront mettre à profit les avantages différenciés obtenus avec les divers pays de la région, a-t-il souligné, indiquant que le gouvernement taiwanais n’exclut pas de négocier directement avec Pékin sur cette question.