05/05/2024

Taiwan Today

Culture

Onze films locaux et étrangers présentés au Festival International du Film des Droits Humains de Taiwan

30/08/2019
Chen Jung-hong [陳俊宏] (au centre), directeur du NHRM, est accompagné des réalisatrices taïwanaises Huang Shu-mei [黃淑梅] (à gauche) et Chen Yu-ching [陳育青](à droite) lors de la promotion du prochain Festival international du film des Droits Humains de Taiwan, le 23 août 2019 à Taipei.
CNA
Le Festival International du Film des Droits Humains de Taiwan prévoit de présenter 11 œuvres nationales et étrangères portant sur les sujets tels que le droit numérique, les migrations, les persécutions politiques, la discrimination des couples de même sexe et la justice sociale.

Organisé par le Musée National des Droits Humains (NHRM), l’événement se déroulera du 6 au 8 septembre 2019 au Huashan 1914 Creative Park, dans la ville de Taipei, et du 17 au 25 septembre 2019 aux archives cinématographiques de Kaohsiung, dans le sud de Taiwan.

Les œuvres sélectionnées comprennent des documentaires et des films de fiction de pays et territoires tels que Taiwan, le Brésil, le Cambodge, l’Allemagne, Hong Kong, le Myanmar, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Selon le directeur du NHRM, Chen Jung-hong [陳俊宏], la programmation de cette année a pour objectif de susciter une réflexion sur le sens de l’oppression ainsi que sur la manière dont la corruption et la collusion minent les institutions démocratiques.

Le film d’ouverture est « Umbrella Diaries: The First Umbrella », un documentaire de James Leong [梁思眾] explorant les origines des grandes manifestations pour la démocratie de 2014 à Hong Kong. Il a été nominé pour le meilleur documentaire aux Golden Horse Awards, l’équivalent taïwanais des Oscars.

Il faut aussi signaler l’ impressionnant «Unremember», premier long métrage de la réalisatrice brésilienne Flavia Castro. Le film suit Joana, une adolescente qui quitte Paris pour rentrer dans son Brésil natal en 1979 et qui fait face à la disparition de son père pendant la période de la dictature militaire.

On pourra également voir les documentaires « Homesick Tongue » et « C’est ce que je suis ». Le premier décrit la vie à Taiwan des immigrées originaires de l’Asie du Sud-Est, tandis que le second raconte l’histoire de Phyo Thit Luu, un homosexuel et activiste des droits LGBT au Myanmar où l’homosexualité est encore criminalisée.

À la fin de sa programmation à Kaohsiung, le festival fera une tournée de deux mois à Taiwan à partir du mois d’octobre pour présenter les films dans des campus scolaires et des communautés isolées. La réalisatrice taïwanaise Huang Shu-mei [黃淑梅], présidente du festival, a ainsi déclaré que les projections supplémentaires visent à permettre une plus vaste sensibilisation aux droits humains pour susciter dans tout le pays des discussions sur le développement démocratique et les avancées sociales.

Le Festival International du Film des Droits Humains de Taiwan est organisé annuellement et il a été lancé en 2017 pour commémorer le 30e anniversaire de la fin de la loi martiale à Taiwan.

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