Jusqu’au 25 octobre, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) tient à Taipei son congrès mondial, un événement destiné à porter la voix des défenseurs de terrain et à identifier des moyens de renforcer la lutte pour une plus grande protection des droits humains. A l’ouverture du congrès le 21 octobre, la présidente de la République, Tsai Ing-wen [蔡英文], a souligné l’action menée par le gouvernement taiwanais depuis 2016 en faveur des droits humains, notamment en supprimant les restrictions pesant sur l’accès à certaines professions, en luttant contre les discriminations faites aux femmes sur le lieu de travail, en lançant une réforme de la justice et en solidifiant le filet de protection sociale pour les plus démunis.
Créée en 1922, la FIDH regroupe aujourd’hui 184 organisations nationales de défense des droits humains dans 112 pays. C’est la première fois que son congrès triennal est organisé en Asie.
Cette année, a noté la chef de l’Etat dans son discours devant le congrès de la FIDH, Taiwan est devenu le premier pays en Asie à légaliser le mariage entre personnes de même sexe.
Qui plus est, alors que Taiwan n’est pas membre des Nations unies, le pays a transcrit dans sa loi nationale de nombreux traités internationaux protégeant les droits humains. « Pour s’assurer que nous mettons en œuvre intégralement ces protections, a expliqué Tsai Ing-wen, nous avons établi une procédure unique d’examen volontaire, où des universitaires du monde entier sont invités à passer en revue la situation et à échanger avec des groupes de citoyens et des administrations à Taiwan. Ce processus a contribué à incorporer les concepts des droits humains dans le tissu de notre société. »
« Malgré les progrès accomplis, nous savons que le travail ne fait que commencer », a reconnu la chef de l’Etat, en soulignant le rôle indispensable joué par les organisations non gouvernementales en la matière.