Une politique robuste en faveur des droits humains est à l’avantage de Taiwan sur la scène internationale. Une centaine d’experts, de responsables politiques, de hauts fonctionnaires et de représentants d’organisations non gouvernementales ont participé le 28 octobre à Taipei à un atelier organisé sur ce thème par le ministère des Affaires étrangères.
Taiwan est un pays leader en matière de soutien aux droits de l’homme, a estimé le ministre adjoint des Affaires étrangères Hsu Szu-chien [徐斯儉] à l’ouverture des travaux. Il a cité en exemple la légalisation, en mai 2019, du mariage des couples homosexuels, ainsi que la 26e place mondiale obtenue par Taiwan dans le dernier Rapport sur les libertés dans le monde publié par Freedom House.
Le gouvernement continuera à travailler avec tous les segments de la société pour s’assurer que les droits de tous soient respectés, a-t-il poursuivi, ajoutant que Taiwan explorera les moyens de puiser dans ses expériences réussies pour aider les autres pays.
Un autre temps fort de l’atelier a été l’intervention de Debbie Stothard, jusqu’à peu secrétaire générale de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), organisation qui a tenu son congrès mondial la semaine dernière à Taipei.
Malgré la campagne en cours de la Chine visant à asphyxier Taiwan sur la scène internationale, Taiwan continue à susciter la reconnaissance internationale grâce à son engagement en faveur des droits humains universels, a-t-elle estimé. Le gouvernement devrait organiser encore plus d’événements de ce genre, a-t-il dit en référence à cet atelier, de manière à sceller le statut du pays de leader dans ce domaine.
Créée en 1922, la FIDH regroupe aujourd’hui 184 organisations nationales de défense des droits humains dans 112 pays. C’est la première fois que son congrès triennal était organisé en Asie.