10/11/2024

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Taiwan, les USA, le Japon et la Slovaquie organisateurs d’un atelier GCTF sur l’avenir du travail

14/09/2021
Le ministre taïwanais des Affaires étrangères Joseph Wu, la directrice du bureau de Taipei de l’AIT Sandra Oudkirk, la sous-secrétaire adjointe américaine au Travail Thea Lee, la ministre taïwanaise du Travail Hsu Ming-chun, le représentant slovaque à Taipei Martin Podstavek et le représentant japonais à Taipei Izumi Hiroyasu ont ouvert le 9 septembre l’atelier GCTF consacré à l’avenir du travail.
Photo : MOFA
Quel avenir pour le travail dans l’économie post-pandémie ? Un atelier sur ce thème s’est tenu les 9 et 10 septembre depuis Taipei sous l’égide du Cadre global de coopération et de formation (GCTF), une architecture pilotée par Taiwan, les Etats-Unis et le Japon pour renforcer la collaboration sur les questions internationales et régionales. Pour la première fois, la Slovaquie figurait parmi les organisateurs.
 
Préparé par les ministères taïwanais des Affaires étrangères et du Travail, ainsi que par l’Institut américain à Taiwan (AIT), l’Association pour les échanges entre le Japon et Taiwan (JTEA) et le Bureau économique et culturel slovaque à Taipei (SECOT), l’événement s’est tenu sur deux journées dans un format virtuel. C’était la première fois qu’un Etat membre de l’Union européenne (UE) co-organisait un atelier GCTF.
 
L’événement a rassemblé environ 110 experts et officiels de 27 pays, spécialisés dans les questions d’emploi et de travail. Le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu [吳釗燮] et la ministre du Travail Hsu Ming-chun [許銘春] y ont pris la parole, tout comme Thea Lee, sous-secrétaire adjointe au Travail des Etats-Unis d’Amérique chargée des affaires internationales du travail, Sandra Oudkirk, directrice du bureau de Taipei de l’AIT, Izumi Hiroyasu représentant en chef de la JTEA, et Martin Podstavek, représentant slovaque à Taipei.
 
D’après le ministère des Affaires étrangères, il s’agissait du premier atelier GCTF consacré aux questions de travail et d’emploi. Les discussions ont notamment porté sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la santé au travail et les risques de maladies professionnelles.
 
Taiwan mettra tout en œuvre pour rapprocher son environnement de travail des normes internationales, a assuré Joseph Wu. Ceci est d’une importance vitale, la protection des droits de l’homme étant au cœur de la Constitution, a-t-il ajouté.
 
Dans le même temps, a poursuivi le ministre, le gouvernement travaille avec l’UE, l’Indonésie, les Philippines et les Etats-Unis pour traiter les problèmes urgents liés au travail, à travers des dialogues réguliers, des visites réciproques et la participation à des plateformes multilatérales telles que la Coopération économique en Asie-Pacifique (APEC).
 
Faisant écho à ces propos, Sandra Oudkirk a estimé que la pandémie de Covid-19 avait profondément changé la manière dont le monde fait des affaires, avec l’émergence de technologies telles que l’intelligence artificielle qui, tout en permettant le travail à distance et en facilitant « l’économie sans contact », représente un défi pour les conditions de travail.
 
Les Etats-Unis, a-t-elle dit, entendent coopérer avec leurs partenaires, dont Taiwan et le Japon, pour développer des normes permettant de s’assurer que les technologies sont déployées de manière éthique et en respectant les droits humains.

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