Cinq anciens ministres auxquels il est reproché d’avoir détourné des fonds publics lorsqu’ils étaient en fonction ont été mis en examen hier.
Parmi eux, Morley Shih, ancien ministre des Finances, Lee Yi-yang, ancien ministre de l’Intérieur, et Tu Cheng-sheng, ancien ministre de l’Education.
C’est le Kuomintang qui a porté plainte en mai contre ces anciens dirigeants, demandant au ministère public d’enquêter sur l’usage des fonds spéciaux qui avaient été mis à leur disposition lorsqu’ils appartenaient au gouvernement.
La controverse sur l’utilisation des fonds spéciaux revient donc sur le devant de la scène, et dans le camp au pouvoir, comme dans l’opposition, réapparait le débat sur le vote d’une loi d’aministie générale pour la classe politique.
La législation actuelle manque en effet de clarté sur les conditions d’utilisation des fonds spéciaux mis à la disposition des hauts serviteurs de l’Etat.
L’année dernière, Ma Ying-jeou, alors candidat à la présidence de la République, avait vu sa campagne électorale empoisonnée par sa mise en examen pour les mêmes raisons. Il a été innocenté dans un jugement prononcé avant son élection à la tête de l’Etat.