27/12/2024

Taiwan Today

Politique

Le ministère des Affaires étrangères réitère la position de la République de Chine en mer de Chine méridionale

08/07/2015
Dans un communiqué publié hier, le ministère des Affaires étrangères de la République de Chine (Taiwan), a rappelé les points suivants : 1. Que l’on se place d’un point de vue historique, géographique ou juridique, les îles de mer de Chine méridionale comprenant l’archipel des Paracel [Xisha, 西沙], les Pratas [Dongsha, 東沙], l’archipel des Spratley [Nansha, 南沙], dont l’île de Taiping, le banc de Macclesfield [Zhonsha, 中沙], ainsi que les eaux qui les entourent, les fonds marins et leurs sous-sols, sont sous souveraineté de la République de Chine (Taiwan) et celle-ci ne reconnait aucune réclamation, revendication ou occupation de cette zone par d’autres Etats, quel qu’en soit la raison ou les méthodes utilisées. 2. Les îles de mer de Chine méridionale ont été découvertes, dénommées et utilisées par les Chinois. Après une période d’occupation illégale par le Japon en 1938, ces îles ont été réintégrées au territoire national de la République de Chine en 1946, puis renommées en 1947. Par ailleurs, et comme cela est légalement mentionné par le Traité de paix de San Francisco, entré en vigueur le 28 avril 1952, ainsi que par le Traité de paix signé entre la République de Chine et le Japon, signé le même jour, les territoires occupés par le Japon en mer de Chine méridionale sont rétrocédés à la République de Chine. 3. L’île de Taiping, la plus importante de l’archipel des Spartley, abrite une garnison des armées de la République de Chine depuis 1956, ainsi qu’une population civile. Les ressources naturelles y ont été développées et un temple dédié à la déesse Guangyin de la Compassion y a été implanté. D’un point de vue légal, économique et géographique, Taiping est indiscutablement une île au sens des dispositions de l’article 121 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDMC) et ne peut être qualifiée de « rocher » et est donc susceptible d’accueillir des habitations humaines ainsi qu’une activité économique. 4. Depuis 2008, le gouvernement de la République de Chine a activement promu l’utilisation pacifique de la mer de Chine méridionale en implantant des infrastructures de transports et de communication et de production d’énergie avec la mise en place, en 2014, d’un système photovoltaïque. 5. La République de Chine est un membre fondateur des Nations unies même si elle y a perdu sa représentation en 1971. Elle n’a cessé d’adhérer aux principes de résolution pacifique des disputes et de liberté de navigation. 6. Le gouvernement de la République de Chine appelle les Etats riverains à respecter l’esprit et la lettre des principes contenus dans la Charte des Nations unies et la CNUDMC et à faire preuve de retenue pour sauvegarder la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale, et éviter toute action unilatérale susceptible de provoquer une escalade des tensions. 7. Le gouvernement de la République de Chine travaillera à sauvegarder sa souveraineté, à résoudre les disputes, à travailler à la paix et la réciprocité et à promouvoir un développement conjoint des ressources de la région. 8. Un quelconque accord ou arrangement portant sur l’île de Taiping ou d’autres îles de mer de Chine méridionale et leurs eaux environnantes obtenu sans la participation de la République de Chine sera nul et non avenu pour la République de Chine et ne pourra pas être reconnu par le gouvernement de la République de Chine.

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