Les secteurs du tourisme et des transports aériens peuvent accueillir davantage de touristes chinois, a affirmé hier un responsable de l’office national du Tourisme devant la commission parlementaire des Transports.
L’équipe qui arrive au pouvoir le 20 mai table sur une ouverture rapide des liaisons aériennes directes entre les deux rives, ne serait-ce que sur la base de charters les week-ends, et envisage en parallèle d’élever le quota journalier de touristes chinois autorisés à visiter l’île.
D’un millier de personnes actuellement, celui-ci passerait d’abord à 3 000 pour atteindre, dans des délais non précisés, 10 000 visiteurs.
La question se pose donc de savoir si les infrastructures de tourisme et de transport sont suffisantes pour cet afflux.
Selon l’office national du Tourisme, les compagnies aériennes n’ont pas atteint leurs capacités maximales puisqu’elles ont vendu 7,42 millions de sièges l’année dernière, pour un excédent de 1,96 million de sièges. Elles pourront donc répondre à la demande.
Par ailleurs, près de 150 agences de voyages ont ici obtenu les certifications nécessaires pour l’organisation du séjour sur place des touristes chinois. Si 2 000 touristes supplémentaires arrivent chaque jour, ils trouveront à se loger, puisque dans le secteur de l’hôtellerie, on estime disposer en temps normal d’un volant de 30 000 chambres non occupées.
Même chose pour les 23 parcs à thème de l’île, où on assure ne pas craindre l’arrivée de quelques milliers de clients supplémentaires.
Pas de manque non plus du côté des cars qui les transporteront vers les sites touristiques, puisqu’on en recense plus de 11 000 actuellement en circulation à travers l’île. Quant aux guides certifiés pour accompagner ces groupes, on en compte plus de 8 000, un nombre largement suffisant.