Interrogé sur les éventuelles retombées négatives de la délivrance de visas à l’arrivée aux touristes chinois visitant les îles de Kinmen et de Matsu, le vice-ministre des Affaires continentales Liu Teh-hsun a estimé que le danger était nul.
Ma Ying-jeou, le président de la République, a annoncé la mesure samedi à Kinmen à l’occasion des cérémonies de commémoration du 50e anniversaire de la bataille du 23 août 1958, un épisode particulièrement violent de la guerre civile.
Naguère postes avancés de la défense taiwanaise, Kinmen et Matsu ont été considérablement démilitarisées ces dix dernières années et ouvertes au tourisme. Elles tablent en particulier sur l’arrivée en nombre de touristes chinois venus des côtes toutes proches de la province du Fujian.
Pour Liu Teh-hsun, leur accorder des visas à leur arrivée dans ces îles est tout à fait logique dans la mesure où les touristes taiwanais peuvent bénéficier de ce genre de privilège dans onze grandes villes chinoises.
Quant aux Chinois venant à Taiwan, les procédures de délivrance des visas seront accélérées, du moins pour les visiteurs n’appartenant pas au Parti communiste chinois, a indiqué le haut responsable.
Très attendus par le secteur du tourisme insulaire, les visiteurs chinois restent très peu nombreux, malgré les ouvertures réalisées dans ce domaine depuis quelques mois.