27/12/2024

Taiwan Today

Economie

La GSMA conseille à Taiwan d’abandonner le WiMAX

12/07/2011
Dans le but de réaliser des économies d’échelle dans la production des appareils de télécommunications, Taiwan devrait abandonner la technologie pour le haut débit sans fil WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) et se concentrer sur le développement de la norme concurrente TD-LTE (Time Division Duplex - Long Term Evolution). C’est en tout cas l’avis de la GSM Association (GSMA), un organisme qui représente près de 800 opérateurs de téléphonie mobile à travers 219 pays. Même si le WiMAX était un succès à Taiwan, le marché intérieur taiwanais est de petite taille et c’est l’intérêt de l’île de se concentrer plutôt sur la fabrication de réseaux sans fil utilisant le protocole HSPA (High Speed Packet Access, aussi appelé 3G+) et d’équipements à la norme TD-LTE (4G), a estimé hier Chris Perera, responsable des Spectres de fréquence et des Affaires réglementaires pour l’Asie-Pacifique à la GSMA, alors qu’il assistait au deuxième Salon international de la 4G, à Taipei. Par ailleurs, a suggéré Chris Perera, la Commission nationale des communications (NCC) devrait définir un cadre réglementaire clair permettant aux opérateurs WiMAX de faire évoluer leur licence et de déployer des spectres de fréquence compatibles avec la norme TD-LTE, en particulier la bande 700MHz. Au cours des 10 dernières années, les pouvoirs publics taiwanais ont consacré d’importants investissements à la promotion de la technologie WiMAX, avec l’objectif de faire de Taiwan le principal exportateur mondial d’appareils utilisant cette technologie. Actuellement, pas moins de six opérateurs taiwanais disposent d’une licence WiMAX utilisant la bande 2,6GHz : Global Mobile, VMAX Telecom, Far EasTone Telecommunications, International Telecom, Tatung InfoComm et Vee Telecom Multimedia. Cependant, en mars dernier, ils réunissaient à eux tous seulement 58 300 clients, un piètre résultat qui s’ajoute aux nombreux revers commerciaux essuyés par le WiMAX à l’étranger.

Les plus lus

Les plus récents