Economie
Les congés pour raisons familiales pourraient être payés en cas de typhon
30/08/2011
Comment faire garder ses jeunes enfants dont l’école a été fermée en raison du passage d’un typhon alors qu’on doit soi-même travailler ? Après que l’œil du typhon Nanmadol a quitté Taiwan hier en milieu de journée, le président de la République Ma Ying-jeou a annoncé la révision de la Loi sur l’égalité de genre au travail, de manière à accorder des congés payés aux salariés du secteur privé devant s’occuper de leurs enfants dans de tels cas.
Hier, 13 villes et districts ont en effet décrété la fermeture des écoles, les entreprises et administrations restant par contre ouvertes. De nombreux parents en colère se sont directement adressés au chef de l’Etat sur le « mur » de sa page Facebook, faisant part de leur difficulté à trouver une solution de garde pour leurs enfants. Répondant à ces critiques, Ma Ying-jeou a chargé le ministère du Travail de préparer des amendements à la loi pour « permettre aux parents de prendre un jour de congé payé sans que cela affecte leur notation par leur employeur ».
A l’heure actuelle, dans le secteur privé, la Loi sur le bien-être des enfants et des jeunes permet aux parents d’un enfant de moins de six ans de prendre un jour de congé payé quand les écoles sont fermées pour cause de typhon, a expliqué Chang Hsiu-yuan, directeur de la Protection de l’enfance au ministère de l’Intérieur. Cette disposition ne s’applique pas aux parents d’enfants de plus de six ans. Ceux-ci ont droit chaque année à seulement sept jours de congés sans solde pour raisons familiales, dont la loi interdit qu’ils soient pris en compte par l’employeur pour le calcul des primes mensuelles.
Dans le secteur public, depuis 2002, ces sept jours de congés pour raisons familiales sont payés et, lorsque les deux parents sont fonctionnaires, l’un d’entre eux peut même bénéficier d’un jour de congé payé spécifique en cas de typhon pour s’occuper d’un enfant inscrit au collège ou plus jeune. Désormais, a annoncé hier le ministère de la Fonction publique, cette disposition sera étendue à tous les fonctionnaires, à charge pour chaque administration de vérifier la situation réelle de chaque employé.