Dans son
Livre blanc 2014 publié hier, la
Chambre de commerce américaine (AmCham) s’est félicitée des efforts déployés par Taiwan en faveur de la libéralisation de son économie.
Sur les 103 suggestions formulées par la chambre de commerce l’année dernière, six ont fait l’objet de mesures qui la satisfont tandis que dans 21 autres domaines, on note, dit le
Livre blanc 2014, « des progrès satisfaisants ». Près de 26,2% des suggestions formulées ont donc fait l’objet de mesures allant dans la direction souhaitée, ce qui représente la plus forte proportion jamais enregistrée depuis ces cinq dernières années, détaille le
Livre blanc 2014.
Les six domaines dans lesquels l’AmCham se déclare entièrement satisfaite sont le marché des capitaux, la propriété intellectuelle, les chaînes de fabrication, les appareils médicaux, la fiscalité et les télécommunications. Parmi les domaines à propos desquels l’AmCham note des progrès satisfaisants, on trouve la gestion de capitaux, la banque, l’éducation et la formation, les ressources humaines, la propriété intellectuelle et les contrats de licence, les équipements médicaux et les médicaments, la santé publique, l’immobilier, les taxes sur la vente au détail et les technologies.
« Des progrès aussi significatifs réalisés sur un aussi grand nombre de questions et sur une palette aussi large de secteurs et de fonctions représentent un signe très encourageant de la volonté de Taiwan de libéraliser son commerce et d’adopter des pratiques internationales en matière de régulations », explique le Livre blanc.
Evoquant la décision du gouvernement de stopper les travaux de la quatrième centrale nucléaire, l’AmCham s’est toutefois interrogée sur la capacité de l’île à fournir de l’électricité de manière constante pour satisfaire la demande à l’avenir. Elle a en outre recommandé que les trois centrales actuellement en activité dans l’île bénéficient d’une extension de leur durée de fonctionnement.
Fondée en 1951, l’AmCham rassemble plus d’un millier de membres représentant plus de 500 sociétés ainsi que 27 comités défendant des intérêts industriels variés.