>>Depuis l’ouverture de son marché aux riz étrangers il y a près de deux ans, Taiwan a importé 140 000 t de la précieuse céréale. Comment réagit l’industrie rizicole locale face au défi de la concurrence internationale?
On est au mois d’août à Yuanli, « le grenier à grain du hsien de Miaoli », et le riz de la seconde récolte annuelle, semée il y a une dizaine de jours, commence à émerger des rizières. Les jeunes pousses vert tendre s’étendent à perte de vue.
Dans l’après-midi, Chung Hsu-liang [鍾徐樑], qui travaille depuis plus de 20 ans dans les champs, conduit ses groupes de canards à la rizière. Il suit la vieille coutume japonaise qui conseille « d’élever canards et riz ensemble ». « Les avantages sont au nombre de quatre, explique-t-il. Les canards mangent non seulement les larves d’insectes mais aussi les escargots présents dans les rizières. Leurs déjections sont en outre un excellent fertilisant naturel. Enfin, la chair des volatiles ainsi élevés est particulièrement ferme et savoureuse. »
Respectant les principes de l’agriculture biologique, Chung Hsu-liang n’utilise pas de fertilisants autres que ceux produits par ses canards. Il cultive une variété de riz parfumé nommée Yichuan, proche en terme de qualité du riz Koshihikari importé du Japon.
Le riz aromatique Yichuan a eu son heure de célébrité dans les médias locaux, après qu’une rédaction sur Kuo Yi-chuan [郭益全] ait figuré au programme des concours nationaux d’entrée à l’université. Aujourd’hui décédé, le chercheur de la commission d’Etat de l’Agriculture (COA) consacra neuf années de sa vie à développer une nouvelle variété de riz auquel le président de la République, Chen Shui-bian [陳水扁], donna le nom du scientifique.
L’institut de recherche agronomique de Taiwan a conduit une série de tests comparatifs entre le riz Yichuan produit à Wufeng, dans le hsien de Taichung, et la variété Koshihikari de la région de Niigata, au Japon. Les deux riz se valent en termes de couleur et de qualité gustative. Le Yichuan a la teinte de la perle et une certaine souplesse. De plus, il exhale des arômes d’igname, particulièrement plaisants pendant la cuisson. Toutes ces qualités font du Yichuan un excellent concurrent du Koshihikari.
La guerre des bols de riz
Depuis que le marché a été ouvert à la concurrence, les riz étrangers sont loin d’avoir conquis le marché local. La raison en est double : d’une part, le prix des riz importés reste élevé et, d’autre part, les Taiwanais ne sont pas habitués aux saveurs des riz exotiques.
Pendant la première année de présence au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et dans le but de protéger les riziculteurs taiwanais, les pouvoirs publics se sont portés acquéreurs jusqu’à 65% du riz importé. Mais cette année, sous la pression de ses partenaires à l’OMC, Taiwan a accepté d’ouvrir davantage son marché. Les importations de riz peuvent dépasser le quota de 140 000 t, mais une taxe de 45 dollars taiwanais frappera chaque kilogramme excédentaire, afin d’éviter que le marché ne soit envahi par des riz de qualité médiocre. Il semble que cette mesure s’appliquera pendant encore quelque temps.
« Les importations de riz n’ont eu aucun impact sur nous, déclare Yeh Su-hui [葉淑蕙], directeur général de Chyuan Shun Foods, société qui produit essentiellement du riz de la variété Shanshui. Tous nos efforts ont porté sur le maintien d’une production de qualité, et celle-ci continue de croître régulièrement. » En effet, la production actuelle de l’entreprise taiwanaise se monte à 1 milliard de dollars taiwanais, en augmentation de 20% en un an. En 2002, Chyun Shun Foods a également importé du riz des Etats-Unis et de Thaïlande, mais les consommateurs ne se sont pas montrés particulièrement intéressés. Une explication possible, outre les différences de saveur : il s’écoule près de 6 mois entre la récolte de ce riz et son arrivée à Taiwan. Si l’aspect du grain n’est pas différent, le riz étranger est donc plus ferme que celui produit localement, dont on apprécie davantage la « fraîcheur ».
Chou Chun-hu [周春湖], directeur des ventes spéciales chez Chunghsing Rice, explique que la consommation annuelle de riz à Taiwan se montant à 1,5 million de t et la production locale s’élevant à 1,52 million de t, l’équilibre entre l’offre et la demande est quasiment atteint. Cependant, le prix élevé des riz importés constitue pour eux un handicap commercial, au moins pour les cinq années à venir.
Sur le marché du riz, les arômes et la texture sont essentiels, souligne Chou Chun-hu. Par exemple, le riz Jasmin thaïlandais est comparable aux variétés de riz à long grain de Taiwan mais ne se conserve que deux mois sous un climat subtropical. Il ne représente donc pas une menace sérieuse pour la production locale. Les riz américains, en revanche, ont pour eux l’avantage d’être commercialisés à un prix assez bas en raison de leur production en masse.
Quant au riz Koshihikari, il reste un produit hors norme réservé à une élite : il s’en vendait mensuellement 4 t au début de l’année, un chiffre qui, même passé aujourd’hui à 6 t par mois, reste marginal.
« La plupart des Taiwanais achètent en priorité du riz taiwanais, constate Chou Chun-hu. La production locale ne disparaîtra pas, mais il va falloir s’adapter aux évolutions du marché, un phénomène qui passera obligatoirement par une amélioration de la qualité. » En effet, l’expert pense que les riziculteurs n’éviteront pas la crise et qu’il leur faut se préparer, face aux riz importés, à la seule option qui leur reste, c’est-à-dire l’amélioration de la qualité.
L’offre excédant la demande depuis l’arrivée des riz importés, l’industrie rizicole taiwanaise est contrainte à évoluer. Afin de ralentir la production locale, des règles de rotation des cultures et des jachères ont été mises en œuvre. Par ailleurs, les pouvoirs publics interviennent sur les cours lors des périodes de surproduction ou de pénurie et encouragent les riziculteurs à privilégier la qualité.
La protection contre les importations
Les riz de qualité, comme le Yichuan, sont considérés par la COA comme une réponse aux importations. Pour autant, les consommateurs continuent d’acheter en fonction de la marque plus que de la variété de riz. Il va leur falloir apprendre à changer leurs habitudes d’achat, s’ils veulent être sûrs de la qualité du riz qu’ils consomment.
En effet, parmi les facteurs qui influent sur la saveur de la céréale – variété, lieu de production, climat, méthode de récolte et séchage –, le plus important de tous est sans conteste la variété du grain.
Depuis le décollage économique de Taiwan, dans les années 70, l’alimentation des Taiwanais s’est constamment diversifiée, entraînant une baisse régulière de la consommation annuelle de riz : de 83 kg par an et par habitant en 1986, celle-ci est tombée à 60 kg en 1993 puis à 50 kg en 2001.
Malgré ce déclin, le riz reste la plus importante production agricole insulaire. On lui consacre plus de 300 000 ha de terres, soit 40% des surfaces cultivées de l’île, et sa culture est pratiquée par environ 290 000 familles, soit la moitié de la population paysanne taiwanaise.
Le morcellement des terres cultivables fait que chaque famille de riziculteurs dispose en moyenne d’une superficie légèrement supérieure à un hectare. Les coûts de production sont donc élevés, de deux à trois fois supérieurs en moyenne à celui des riz importés. Cette situation affecte la compétitivité des producteurs taiwanais et représente le plus grand défi qu’ils aient à relever.
Dès 1985, la COA a encouragé la production de riz de qualité pour en améliorer la compétitivité. Il y a actuellement plus de 20 variétés de grains cultivées dans l’île, 13 étant de qualité supérieure. Parmi ces dernières, on notera le Yichuan (anciennement nommé Tainung 71), le Taikeng 8, variété à grand rendement qui est aussi la plus répandue à Taiwan, et le Kaohsiung 139, un riz précoce.
A la recherche du meilleur
Le riz issu de ces 13 variétés sélectionnées reçoit un certificat de qualité avant sa commercialisation s’il a été planté, récolté et séché dans les règles. Les experts de la COA contrôlent la qualité de l’eau, du sol et du riz au cours de 4 récoltes réparties sur 2 ans. Le riz acheté par les grossistes est ensuite séché, décortiqué, empaqueté et stocké selon des règles officiellement définies. A ce jour, seules 14 entreprises ont reçu ce certificat de qualité.
Afin de faire passer son message, la COA a créé en 2000 un label d’excellence qui garantit une culture dans un environnement non pollué, ainsi qu’un processus de décortiquage et de conditionnement pratiqué selon des méthodes modernes, le tout résultant en un grain translucide, brillant et très savoureux.
Actuellement, une quinzaine de variétés ont reçu ce label, dont le riz Shanshui produit par Chyuan Foods, à Miaoli, le riz parfumé Yichuan de la société Takuang, à Wufeng, le riz Lanyang 5, cultivé à Wuchieh, dans le hsien d’Ilan, et enfin le riz Chihshang produit à Chihshang, dans le hsien de Taitung.
L’écorce du bon riz
Cette politique d’incitation n’a eu que des effets limités : la superficie dévolue aux riz de qualité supérieure reste faible – 60 000 ha seulement.
Ce succès modéré s’explique par l’expertise que nécessite la culture des grains de qualité. Chung Hsu-liang, riziculteur à Yuanli, a semé dans sa rizière d’un demi-hectare de Yichuan et de Taikeng 8. En observant attentivement les pousses, on peut les distinguer : le Yichuan a des feuilles plus étroites et d’un vert plus pâle. Chung Hsu-liang en plante depuis 4 ans. « C’est un riz qui a une tige assez légère et qui s’affaisse facilement, explique-t-il. Les dégâts causés aux rizières lors du passage du typhon Toraji, il y a deux ans, ont fortement affecté les récoltes et, depuis, beaucoup de riziculteurs préférent s’abstenir. »
Avec plus de 4 ans d’expérience de la culture du Yichuan, Chung Hsu-liang maîtrise bien les étapes de la production. Il a appris qu’il faut éviter de repiquer les pousses trop près les unes des autres et trop profondément, afin de permettre racines de s’étendre. Cette variété a besoin d’un bon ensoleillement, et il n’est pas nécessaire d’utiliser des engrais. Il faut en particulier réduire les apports de nitrates en fin du cycle de croissance, afin que les tiges prennent de la vigueur.
De plus, il faut procéder au séchage immédiatement après la récolte pour éviter la formation de moisissures. Certains riziculteurs utilisent des séchoirs industriels, mais Chung Hsu-liang continue de faire sécher sa récolte au soleil. « Le riz est de meilleure qualité quand il est séché à basse température », confie-t-il.
Selon Chang Su-chen [張素真], qui a été en charge de l’amélioration des récoltes au sein de la Ferme expérimentale de Miaoli et a conseillé de nombreux producteurs, le secteur rizicole taiwanais doit ajuster sa production et ses méthodes de commercialisation, s’il veut être à même de lutter contre la concurrence étrangère.
« Par exemple, les agriculteurs sont habitués à utiliser des fertilisants, explique-t-il. Or, le taux de nitrate élevé contenu dans les engrais affecte la qualité du produit. » Il leur faudrait adapter leurs méthodes de production la qualité des sols, continue-t-il.
Chen Chih-kuan, chercheur à l’Institut national de recherche agronomique, explique que la variété Yichuan est relativement récente. Il faudra davantage de temps pour que les superficies plantées en Yichuan s’étendent. Alors que la plupart des planteurs privilégient le rendement, Chen Chih-kuan leur rappelle fréquemment qu’il faut associer quantité et qualité. Les recherches montrent qu’avec une méthode de culture adaptée, le Yichuan peut d’ailleurs avoir un rendement de 6 t à l’hectare.
Un bon riz au bon prix
Il est impossible de changer du jour au lendemain l’attitude des riziculteurs. En vérité, une des raisons majeures du peu d’intérêt qu’ils accordent aux riz de qualité supérieure est le faible bénéfice financier qu’ils en retirent.
Un paquet de 1,5 kg de riz Shanshui certifié est commercialisé 99 dollars taiwanais ; un paquet de 3 kg de riz Chihshang également certifié est vendu 200 dollars : le prix moyen de vente au kg pour un riz de grande qualité avoisine donc les 65 dollars, soit guère plus qu’un riz standard qui, lui, est commercialisé à 50 dollars le kg.
Les possibilités d’expansion de la superficie réservée aux riz de qualité sont limitées en raison aussi de l’incapacité des coopératives ou des grossistes à acheter les récoltes sur pied. Certains de ces grossistes se sont laissés aller à mélanger des riz ordinaires aux riz de qualité, entachant la réputation de ces derniers. En mai 2003, la Fondation des consommateurs a conduit des tests aléatoires sur des riz produits localement et importés. Les résultats ont montré que près d’un quart des riz portant le label de qualité étaient loin du niveau soi-disant garanti. Le label figurait même sur des paquets qui contenaient en fait un mélange de riz de troisième catégorie.
On estime à environ 3 000 le nombre d’entreprises dans l’île dont l’activité dépend du riz, et à 150 le nombre de marques commercialisées au détail. Parmi celles-ci, 19 seulement ont reçu le label de qualité de la COA, et 15 portent la mention « riz taiwanais d’excellence ». Mais le grand nombre de marques présentes dans les rayonnages et la confusion qui entoure les catégories font que les consommateurs ont du mal à s’y retrouver.
Prenons par exemple, le riz Chihshang. Cultivé dans la ville du même nom, dans le hsien de Taitung, il est très connu des consommateurs. Il existe plus de 50 marques vendues sous l’étiquette « riz Chihshang », mais l’association des riziculteurs de la ville estime que 70% d’entre elles proposent un riz qui n’est pas cultivé dans la localité même. Souffrant depuis longtemps de la contrefaçon dont le riz local fait l’objet, la municipalité de Chihshang a déposé en début d’année, auprès du ministère de l’Economie, une demande d’enregistrement de l’appellation d’origine contrôlée. L’Association des riziculteurs de la République de Chine a protesté, arguant que « Chihshang », en tant qu’appellation géographique, ne pouvait bénéficier de la protection d’une marque. L’affaire est toujours en suspens.
L’espoir des rizières
« Taiwan peut produire un riz de qualité. Le problème est plutôt que les Taiwanais préfèrent acheter un riz bon marché, de qualité inférieure », remarque Yeh Shu-hui, directrice générale de Chyuan Shun Foods. Pour répondre à la demande des distributeurs, la société commercialise plus d’une vingtaine de marques différentes. Le riz étant un aliment de base, les marges de profit sont faibles et la concurrence est intense.
Le tremblement de terre du 21 septembre 1999 a eu un fort impact sur les activités de Chyuan Shun Foods. Plusieurs de ses silos, bâtiments de cinq étages où le riz est conservé à basse température, se sont effondrés. Mais la société a surmonté ce coup du destin, et Yeh Shu-hui ne cache pas sa fierté d’être aujourd’hui fournisseur de la chaîne de restauration rapide McDonald’s et des magasins de proximité 7-Eleven pour leurs produits à base de riz.
Yeh Shu-hui rappelle que l’utilisation intense d’engrais chimiques, couplée aux dégâts de l’industrialisation, a gravement pollué les rivières de l’île. Afin de revitaliser les rizières, elle a initié la création d’une équipe de production et de marketing à Yuanli pour promouvoir la méthode traditionnelle d’élevage des canards dans les rizières qu’ils protègent des parasites et fertilisent, tout en témoignant par leur présence de l’absence de pollution. « En effet, la moindre présence d’engrais chimiques dans les rizières les tuerait », fait-elle remarquer. En plus d’encourager le développement d’un riz de qualité, Yeh Shu-hui promeut aussi la culture organique.
Elle se souvient que pour préserver la propreté de l’eau dans leurs rizières, les riziculteurs de Shanshui se sont engagés, par contrat, il y a cinq ans, à produire du riz organique. Ni engrais ni pesticide chimiques ne sont plus employés. Après les deux premières récoltes, les riziculteurs ont entrepris de planter du colza qui peut servir de fourrage pour le bétail ou être utilisé pour la production d’huile de table. Cette plante aère les sols, augmente leur teneur en composants organiques et leur procure une meilleure résistance à une moisissure qui affecte les rizières. Seule ombre au tableau : le riz organique n’est toujours pas rentable.
Pourtant, le riz organique, en plus d’être excellent pour la santé, fournit également de bonnes récoltes. Yeh Shu-hui cite l’exemple de ce fermier, membre de l’équipe de production et marketing, qui a commencé par produire 6 000 t à l’hectare, et en est maintenant à 8 000 t.
Bon riz, bonne santé
La COA a créé un site Internet d’information sur le riz organique sur lequel on peut aussi trouver une liste de marques de riz issus de l’agriculture biologique, ainsi que des explications sur la façon de le choisir et la signification des certificats de qualité. Les consommateurs sont ainsi assurés d’acheter un riz sain et de qualité.
« Si les consommateurs étaient prêts à débourser un tout petit peu plus pour acheter un riz de qualité, les grossistes seraient prêts à payer davantage les agriculteurs, estime Chen Chih-kuan, de l’Institut national de recherche agronomique. Une fois que les riziculteurs auront réalisé qu’il existe une demande, ils se tourneront naturellement vers la qualité. C’est ainsi que les structures de production et de commercialisation évolueront. »
L’héritage japonais
Le riz a d’abord été importé à Taiwan par les colons chinois venus de l’autre côté du détroit. La variété la plus répandue était alors un riz à long grain, connu localement sous le nom de Zailai.
Quand les Japonais colonisèrent Taiwan, de 1895,à 1945, ils tentèrent de planter des variétés japonaises, répondant mieux à leurs goûts. Leurs essais furent loin d’être couronnés de succès, car le climat local est très différent de celui du Japon. Leurs recherches agronomiques ont permis dès 1936 de cultiver une nouvelle variété à grain court, adaptée au climat et à leur palais : le riz Penglai.
La culture du Penglai s’étendit rapidement, encouragée par les autorités japonaises, avant de décroître tout aussi vite lorsque Taiwan fut décolonisée, et que le riz à long grain revint en faveur. Ce n’est que vers le milieu des années 70 que la culture du riz rond fut de nouveau encouragée, dans le but de promouvoir les exportations vers le Japon.
Le contrôle des variétés plantées assure la diversité et la qualité des riz taiwanais, qui ne cesse d’augmenter : en effet, la période de popularité d’un riz n’excédant pas une dizaine d’années selon certaines études, les chercheurs et les riziculteurs sont incités à créer et à essayer sans cesse de nouvelles variétés. ■
Le riz en chiffres :
- En 2002, les rizières s’étendaient à Taiwan sur 307 037 ha, soit 40% des surfaces cultivées dans l’île. Les 290 000 familles qui exploitent ces rizières forment la moitié de la population paysanne.
- Toujours en 2002, la production nationale de riz a atteint 3,26 millions de t, pour une valeur commerciale d’environ 800 millions d’euros.
- La consommation annuelle de riz par habitant est passée de 83 kg en 1986 à 50 kg en 2001.