Pas moins de 12 films taiwanais seront projetés à partir de demain et jusqu’au 15 octobre au 15
e Festival international du film de Pusan, en Corée du Sud. Tsai Ming-liang se verra par ailleurs décerner le titre de réalisateur asiatique de l’année.
« Après
Cape No.7 en 2008, l’industrie du film taiwanaise a connu un boum, enchaînant les films de qualité », s’est félicité hier Chen Chih-kuan, en charge du cinéma au ministère de l’Information.
A Pusan,
When Love Comes de Chang Tso-chi, qui dépeint le fossé entre les différentes générations au sein d’une même famille, sera présenté lors d’une soirée de gala. Six autres longs métrages ont été sélectionnés dans la catégorie « Fenêtre sur le cinéma asiatique ». On retrouve
Pinoy Sunday, une satire sociale pleine d’humour tournée à Taiwan par le Malaysien Wi Ding Ho,
Au revoir Taipei d’Arvin Chen ou encore
Zoom Hunting, un thriller signé Hsiao Ya-chuan.
Trois courts métrages, dont
Juliet’s Choice de Hou Chi-jan, et deux documentaires sont également sélectionnés. Parmi ces derniers, les cinéphiles suivront avec attention
Let the Wind Carry Me, une évocation de l’œuvre de Mark Lee, le directeur de la photographie attitré de Hou Hsiao-hsien, et dont le style a profondément marqué le cinéma taiwanais.
Par ailleurs, 18 films taiwanais seront montrés au
Marché du film asiatique, qui se déroule parallèlement au festival.