Alors que la communauté internationale espère prendre un nouveau départ à Durban, en Afrique du Sud, pour engager les mesures nécessaires en vue de limiter le réchauffement climatique à deux degrés au maximum, l’Institut de Taiwan pour l’énergie durable (TAISE) a dépêché sur place quatre « jeunes ambassadeurs du climat ». Taiwan, qui n’est pas partie à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), compte ainsi sur ses organisations non gouvernementales pour faire entendre sa voix.
Quatre étudiants issus des meilleures universités du pays – Lee Mu-huan [李牧寰], Hsu Yen-i [徐晏誼], Lin Chiang [林嬙] and Chen Po-yu [陳柏宇] – ont été sélectionnés parmi des centaines de candidats et accompagnent Eugene Chien [簡又新], le président du TAISE. Ils ont animé dimanche un atelier de la Conférence des jeunes et participé à la réunion de YOUNGO, un mouvement international de jeunesse sur le climat.
A Durban, la 17
e Conférence des Nations unies sur le climat abordera principalement la question de la création d'un système juridiquement contraignant, obligeant l'ensemble des principaux responsables des gaz à effet de serre à réduire leurs émissions. Taiwan, tenu à l’écart des débats, est pourtant parmi les plus exposés aux phénomènes climatiques violents, dont la fréquence pourrait augmenter. Selon
Germanywatch, une organisation non gouvernementale allemande, l’île est ainsi au 44
e rang mondial en termes de risques climatiques, sur un total de 190 pays pris en compte dans l’étude.