Après le succès, l’année dernière, de la célèbre comédienne Hsu Yen-ling [徐堰鈴] qui avait joué une pièce en hommage à l’écrivain Sylvia Path, plusieurs salles de théâtre à Chaumont, Rethel, Troyes et Châlons-en-Champagne, se sont associées pour fonder une sorte de réseau autour d’un programme intitulé
« A l’Est du nouveau ». Et pour l’édition 2012, c’est un cocktail d’art taiwanais qui est actuellement présenté sur les planches de Champagne-Ardennes.
Le 16 mars dernier ont été d’abord montrées deux chorégraphies créées il y a peu à Taipei. La première, intitulée
Like an Olive Tree, est signée Marina Mascarell, la deuxième,
Y aura-t-il pour de vrai un matin ?, a été créée par la compagnie Hervé-Gil en résidence à Rethel, une commune du département des Ardennes, qui, pour l’occasion, a aussi travaillé à Taipei avec la comédienne Hsu Yen-ling. Ces deux spectacles, sur-titrés en français, seront suivis d’un concert, le 1
er avril, par la célèbre troupe de percussionnistes taiwanaise, Ten Drum Art Percussion Group, une performance que le théâtre Louis-Jouvet à Rethel, qualifie dans sa programmation de « voyage sonore et multicolore ».
Un voyage sur l’île, une pièce de théâtre musicale tiendra ensuite l’affiche et sera prétexte à une réflexion sur l’identité de l’île par Tu Shih-hue [杜思慧], une dramaturge insulaire. Ce festival mettant la création taiwanaise contemporaine à portée de main en Champagne-Ardennes, sera clos le 11 avril par un spectacle franco-coréen sur le sentiment de la souffrance de vivre.
Pour le public parisien,
Y aura-t-il pour de vrai un matin ? sera donné le 22 mars au Dansoir-Karine Saporta, situé près de la Bibliothèque nationale, et Ten Drum Art Percussion Group se produira le 6 avril à l'Auditorium du Musée Guimée.