Taiwan Today

Après l’annonce par le Japon, hier, d’une révision de ses manuels scolaires visant à affirmer plus clairement sa revendication sur l’archipel des Diaoyutai, en mer de Chine orientale, le ministère des Affaires étrangères, à Taipei, a aussitôt réagi et condamné cette initiative. « Le gouvernement de la République de Chine a fait part au Japon, par des canaux diplomatiques, de sa protestation solennelle », ont indiqué les Affaires étrangères dans un communiqué, tout en réitérant la souveraineté de la République de Chine sur cet archipel revendiqué également par Pékin. Une action unilatérale du Japon, quelle qu’elle soit, ne change pas le fait que la République de Chine détient la souveraineté sur ces îles, a déclaré le ministère, en soulignant en outre que l’annonce japonaise ne contribue pas à la paix régionale. Le ministère a également rappelé les quatre principes présidant à sa gestion des disputes territoriales : préserver la souveraineté de la République de Chine, mettre de côté les différends, rechercher la paix et la réciprocité, et exploiter les ressources en commun. Les nouveaux manuels scolaires au Japon affirmeront que les Diaoyutai (appelées Senkaku en japonais), mais aussi les rochers Liancourt (appelés Dokdo en coréen et Takeshima en japonais), également au cœur d’une dispute opposant la Corée du Sud et le Japon, font partie du territoire nippon. Les Diaoyutai sont sous le contrôle du Japon depuis 1972 mais, a rappelé le ministère des Affaires étrangères, font partie intégrante du territoire de la République de Chine.