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Le mandarin centenaire !

01/02/2013
Photo prise à l’ouverture du Congrès pour l’unification de la prononciation. Parmi les participants, il est possible de distinguer Lu Zhuangzhang au premier rang au centre (en robe claire), avec Wang Zhao à sa droite, Wu Zhihui, débout en costume occidental à l’extrême droite, ou encore celui qui pourrait être Lu Xun avec sa moustache au centre du dernier rang. (AIMABLEMENT FOURNIES PAR L’AUTEUR)
Alors que les commémorations du centenaire de la fondation de la République de Chine ont battu leur plein en 2011 et 2012, un autre centenaire passe beaucoup plus discrètement : celui de la « langue nationale ». En effet, la langue officielle du régime républicain que l’on peut également trouver traduit par l’expression « mandarin moderne » ou « chinois standard » n’atteindra ses 100 printemps que le 15 février, date à laquelle s’était ouvert, en 1913, sous les auspices du ministère de l’Instruction, le Congrès pour l’unification de la prononciation. Ce dernier avait réuni des intellectuels de l’époque afin de débattre de la norme de lecture des textes rédigés en sinogrammes pour l’école, ainsi que le choix d’un système de transcription pour l’apprentissage d’une langue standard unique restant à définir. Rétrospectivement, il s’agit surtout de l’acte fondateur de la politique linguistique de la Chine moderne dont toute la portée se dévoile un siècle plus tard alors que le mandarin est en passe de devenir l’autre langue-monde.

Il faut revenir sur quelques représentations. Confucius [孔子] a vécu il y a 2 500 ans et les spécialistes savent que la langue qu’il parlait n’avait rien à voir avec celle que tous les apprenants du « chinois » étudient aujourd’hui, puisque cette dernière n’avait pas de tons et fléchissait au moyen de préfixes et de suffixes. Nous connaissons mieux en revanche la forme écrite dans laquelle les textes de Confucius nous sont parvenus : le chinois classique transcrit au moyen des caractères chinois et transmis avec une remarquable constance des millénaires durant, tandis que la langue parlée par les utilisateurs de cette écriture a évolué considérablement pour devenir à l’époque moderne les « dialectes ». En effet, il faut bien distinguer la langue de l’écriture. Le système graphique chinois est vieux de 5 000 ans, avec l’apparition des premiers signes qui évolueront vers les sinogrammes actuels. Aucun écolier du 21e s. ne comprend directement le chinois classique, et il ne le parle en aucun cas. Par ailleurs, il est absolument incapable de déchiffrer un texte avec les glyphes originaux. Cependant, toute l’histoire impériale est marquée par l’usage de cette langue littéraire, le chinois classique, transcrite en sinogrammes à l’usage exclusif d’une petite classe de lettrés au service de l’Etat et de la préparation des examens mandarinaux.

Le contexte

Il en était ainsi lorsque la société chinoise est entrée violemment en contact avec le paradigme de la modernité et le fait colonial occidental à partir des guerres de l’Opium au milieu du 19e s. Outre la drogue et les armées, les puissances occidentales ont envoyé la Bible et des missionnaires dont la médiation sera très importante en matière de transmission des idées en général, ainsi que des points de vue sur la langue et l’éducation.

En effet, une idée révolutionnaire pour la Chine de l’époque, comme elle l’avait été en Europe à la Renaissance, et véhiculée une fois encore par les missionnaires protestants, résidait dans la prédication de la Bible dans la langue locale et non plus le chinois classique au moyen duquel les Jésuites avaient tenté de convertir l’élite impériale. Présents dans les ports ouverts, ces missionnaires ont traduit les Evangiles dans toutes les langues de la Chine méridionale y compris dans le dialecte d’Amoy. Amoy est le nom, en langue locale, de Xiamen tel que retranscrit au moyen d’une orthographe alphabétique latine qui fut transmise ensuite à Taiwan et dont une variante est toujours en usage dans l’île pour écrire le taiwanais. Les historiens chinois retiennent cependant que la première initiative chinoise de transcrire une langue vernaculaire fut le fait de Lu Zhuangzhang [盧戇章] (1854-1928), chrétien, assistant de missionnaire, qui créa en 1892 un système phonétique non alphabétique pour transcrire sa langue : celle de Xiamen... et donc ni le mandarin ni le parler de Pékin. Lu Zhuangzhang est le trait d’union entre cette époque et le Congrès de 1913 puisqu’il s’agit du patriarche en tunique au centre du premier rang sur la photo de l’assemblée.

A sa suite, de nombreuses initiatives individuelles et locales naîtront en s’inspirant de systèmes graphiques divers : les sinogrammes, les syllabaires japonais, l’alphabet latin et même la sténographie... Ces innovations s’inscrivaient plus généralement dans le contexte des discussions d’intellectuels sur le remplacement du chinois classique par la langue vernaculaire, ou baihua, au motif notamment d’une plus grande efficacité pédagogique dans la perspective d’une universalisation de l’instruction. A la fondation de la République, le ministère de l’Instruction fut confié à un proche de Sun Yat-sen [孫逸仙] (1866-1925), Cai Yuanpei [蔡元培] (1868-1940), qui partageait avec les intellectuels libéraux de son époque l’idée que la massification de l’instruction était un enjeu essentiel de la modernisation de la société. A cette fin, dans un contexte politique déjà tourmenté à l’été 1912, la Conférence provisoire sur l’éducation exprima la nécessité de réunir des experts pour convenir d’une langue nationale appelée à être le standard d’enseignement dans toutes les écoles du pays.

Le système de transcription tel qu’il a été publié dans l’ouvrage historique de Li Jinxi en 1934, est appelé aujoud’hui zhuyin fuhao ou plus familièrement bopomofo. Il a été retenu par le congrès de 1913 avec l’équivalence en caractères latins. Il est possible de relever des sons qui n’ont finalement pas été promus comme la consonne initiale v-, gn- ou encore ng- marqués par des astérisques en haut à droite. (AIMABLEMENT FOURNIES PAR L’AUTEUR)

Les acteurs

La tâche de l’organisation d’un événement avec une telle portée symbolique dans l’établissement de tout Etat moderne, qui plus est lorsqu’il s’agit de la Chine et de son héritage impérial, fut confiée à un autre proche de Sun Yat-sen et de Cai Yuanpei, Wu Zhihui [吳稚暉] (1865-1953). A l’automne 1912, il convoqua 80 intellectuels des quatre coins du pays – en principe deux par province plus un représentant pour la Mongolie, un autre pour le Tibet et un dernier pour les Chinois d’outre-mer – à se joindre au Congrès pour l’unification de la prononciation qui se tiendrait au ministère de l’Instruction à Pékin à partir du 15 février 1913. En pleine révolution, alors que la linguistique n’existait même pas comme discipline dans des universités dont les premières venaient à peine d’être fondées, les participants sélectionnés étaient avant tout des intellectuels recrutés sur des critères objectifs d’expertise dans une langue étrangère, en sciences de l’éducation, dialectologie, philologie... La plupart d’entre eux étaient des érudits locaux issus de l’ancien système, passés ou non par un séjour plus ou moins prolongé à l’étranger, notamment au Japon, et qui s’étaient illustrés dans les faits ou par voie de presse dans la réforme de l’éducation. C’est ainsi que beaucoup d’entre eux avaient conçu un ou plusieurs systèmes orthographiques ou de transcription.

Mais ils n’en demeuraient pas moins des commentateurs politiques engagés dans la réforme et partisans de la République comme en atteste l’absence de certains intellectuels soupçonnés de nostalgie impériale. Toutes les sensibilités politiques jugées acceptables étaient donc représentées dans le contexte des rivalités pour le pouvoir qui s’étaient engagées entre les partisans de Sun Yat-sen et ceux de Yuan Shikai [袁世凱] (1859-1916), et la perspective des premières élections législatives de l’histoire de Chine qui se tiendraient pendant le Congrès. Ainsi, outre Lu Zhuangzhang et Wu Zhihui, déjà cités, se trouvait Wang Zhao [王照] (1859-1933). Créateur d’un de ces systèmes d’écriture au tournant du siècle, son protecteur le plus célèbre fut le général Yuan Shikai qui lui confia l’alphabétisation de ses troupes à la fin de l’Empire, convaincu qu’une armée moderne passait par l’alphabétisation. Un dernier aspect remarquable de cette assemblée bigarrée réside dans la présence de plusieurs des disciples de l’un des esprits les plus brillants de son temps, Zhang Binglin [章炳麟] (1869-1936) – également connu sous le nom de Zhang Taiyan [章太炎] –, et dont le système de transcription inspiré des kana japonais fut retenu comme outil pour la préparation du congrès, puis pour le temps des travaux.

Les faits

L’atmosphère de travail était tendue et houleuse à plusieurs titres : l’enjeu était historique et le système de transcription retenu allait faire de l’un des participants le père de la langue moderne. A cette bataille d’egos s’ajoutait le contexte politique général, en pleine campagne électorale législative délétère. Enfin, un autre malaise se fit rapidement sentir. En effet, seuls 44 des 80 participants invités assistèrent à tout ou partie des travaux accentuant davantage la surreprésentation des délégués de deux provinces du sud, le Jiangsu dont était originaire Wu Zhihui, et le Zhejiang, patrie de Cai Yuanpei et des disciples de Zhang Binglin. Le congrès dura trois mois à raison d’une session d’une demi-journée quotidienne.

Ces faits sont très éloignés de la légende urbaine qui prêterait le choix du mandarin comme langue officielle de la République de Chine, aux dépends du cantonais, à la faveur de la voix décisive de Sun Yat-sen, pourtant cantonophone, à l’issue d’un vote à égalité par une Assemblée législative pas encore élue au moment de l’ouverture du Congrès. En réalité, les débats s’enlisèrent sur le choix du système de transcription, avec pour seul consensus que la solution retenue ne recourrait pas à l’alphabet latin. La situation fut finalement dénouée par Lu Xun [魯迅] (1881-1936), l’écrivain célébré, qui n’était pas délégué mais représentant du ministère et lui aussi disciple distingué de Zhang Binglin et originaire du Zhejiang. Il réussit, en effet, à faire accepter le système de ce dernier, modifié, comme provisoire, et à faire reporter à une date ultérieure la question délicate du choix d’un système définitif.

Les discussions se reportèrent sur le choix de la langue. Un fait remarquable est qu’en dépit de leurs divisions et des multiples dialectes représentés, alors que les participants se comprenaient à peine dans la langue non standardisée en usage dans l’administration impériale, tous les participants s’accordaient sur un point : il fallait décider d’une seule langue pour tout le pays ! Mais laquelle ? Si aujourd’hui, il est connu, et acceptable, que le chinois mandarin standard se base sur la phonologie du parler de Pékin et la grammaire du baihua, ce ne fut pas le résultat des travaux du Congrès. En effet, l’assemblée était coupée en deux entre la Chine du Nord dont les parlers sont dits « mandarins » (guanhua), et la Chine méridionale des « dialectes ». Les débats achoppèrent particulièrement sur deux points. Tout d’abord, fallait-il ou non conserver ou réinstaurer un cinquième ton, dit rentrant, encore pertinent dans toutes les langues du sud, et dont une trace subsiste encore par exemple avec le -t et le -k finaux dans la transcription dialectale des prénoms de Sun Yat-sen et Chiang Kai-shek [蔣介石] (1887-1975) ? Deuxièmement, fallait-il conserver la distinction « perdue » dans les parlers septentrionaux entre les consonnes dites sonores – le b-, d-, g- en français de barre, dard ou gare – absents en mandarin mais pertinents dans les langues du sud, par opposition aux consonnes dites sourdes – p-, t- et k-, comme dans part, tare, ou car ?

Les débats étaient à ce point passionnés que les arguments pouvaient être très naïfs comme celui invoqué par Wu Zhihui, originaire du Jiangsu, partisan de ces consonnes sonores et par ailleurs germanophile, qui invoqua que le succès industriel de l’Allemagne moderne tenait à l’existence de ces sons dans sa langue ! Le mode de résolution de ce blocage fut très politique : Wang Zhao, chef de file du camp « mandarin » mit en minorité les représentants du Jiangsu et du Zhejiang en obtenant le soutien des délégués du Fujian et du Guangdong. Il réussit ainsi à dégager une majorité pour modifier le mode de décision. Au lieu d’une voix par délégué présent comme prévu par Wu Zhihui dans les statuts du congrès, chaque province ne disposait plus que d’une seule voix. Les provinces administratives de la République de Chine parlant une langue mandarine étant plus nombreuses que les provinces du sud « dialectales », un nouvel équilibre des forces était mis en place et respecté contre quelques concessions notamment sur le cinquième ton. C’est donc avec un système de transcription provisoire et modifié, qu’une langue parlée par personne dans l’assemblée ni dans le pays fut choisie pour aborder le dernier chantier du congrès : le choix par vote de la norme de lecture de 6 500 sinogrammes en vue de la constitution d’un dictionnaire. Le congrès se conclut sur des recommandations que l’homme fort à la fin des travaux, Wang Zhao, dans un contexte politique général largement à la faveur de son protecteur historique, Yuan Shikai, ne réussit pas à mettre en application.

Un cours de mandarin pour adultes, dans les années 50 à Taiwan. (ARCHIVES MOFA)

Une portée limitée pour un acquis historique

Ces recommandations attendirent finalement plusieurs années avant d’être reprises, quelques semaines avant les événements de mai 1919. Cette absence d’effets du congrès est due à l’environnement politique qui relégua les questions d’instruction au second plan, et à l’engagement des intellectuels qui y participaient dans d’autres débats, voire l’exil comme pour Wu Zhihui. Il fallut attendre 1930 et que Chiang Kai-shek assoie son pouvoir à la tête du pays pour le voir s’enthousiasmer pour les travaux initiés en 1913. Il fit décider de la diffusion de cette langue nationale ainsi que de son système de transcription au sein du Kuomintang et de l’appareil d’Etat. Les mêmes dispositions prévoyaient un élargissement à toutes les écoles du pays, mais ce dernier point ne sera finalement mis en application qu’à la fin des années 40 à Taiwan, société éduquée pendant les 50 années précédentes dans une autre « langue nationale » : celle du régime colonial japonais...

Si la plupart des décisions de 1913 seront revues, notamment concernant les lectures avec l’abandon du cinquième ton, pour arriver au système phonologique contemporain, l’héritage de ce congrès est encore présent aujourd’hui sur tous les claviers à Taiwan, et utilisé tous les jours par des millions d’usagers : le système de transcription zhuyin fuhao, plus familièrement appelé bopomofo. L’ironie de l’Histoire aura voulu que ce système au départ prévu comme outil de travail le temps des débats, dont le concepteur n’avait même pas participé aux discussions, soit finalement devenu le système de transcription officielle de la République de Chine dans lequel tous ses écoliers apprennent à lire.

Mémoire à reconstruire

Pourquoi si peu d’intérêt pour cet événement pourtant fondateur de la politique linguistique de l’Etat moderne en Chine ? Tout d’abord en raison de la montée en puissance d’une nouvelle génération d’intellectuels formés à l’étranger ou aux sciences modernes qui occuperont le devant de la scène à compter du Mouvement du 4 Mai et seront proches du pouvoir nationaliste. Faute de changer le cours de l’Histoire, ils pèseront sur la mémoire des faits et le souvenir des acteurs qui les auront précédés.

Pour ne citer que quelques-uns, signalons le linguiste Chao Yuen-jen [趙元任] (1892-1982) qui eut le mérite d’enregistrer pour le phonographe les sons de cette langue nationale qui ne fut finalement jamais parlée par personne, et bien évidemment la figure incontournable de Hu Shi [胡適] (1891-1962) parmi les autres intellectuels du Mouvement du 4 Mai dont les historiens firent et font encore, certes les pères de la littérature, mais également de la langue modernes. C’est faire peu de cas de l’engagement et des réflexions des acteurs du Congrès de 1913 qui, s’ils ne remplissaient pas certains critères scientifiques et tenaient des propos qui paraissent naïfs aujourd’hui, n’en demeuraient pas moins des intellectuels visionnaires dont l’idéal est en passe d’être réalisé un siècle plus tard.

En effet, qu’il soit désigné « langue nationale » à Taiwan ou « parler commun » de l’autre côté du Détroit, le mandarin moderne est devenu une réalité sociale et culturelle bien au-delà des frontières nationales puisqu’il est appris désormais par des millions d’étudiants à travers le monde.

Enfin, il est étrange et tout à fait révélateur de l’ancrage très profond des représentations sur la langue dans les sociétés de culture chinoise, de perpétuer dans la mémoire collective une ancienneté mythique de la langue parlée confondue avec l’écriture. En effet, il serait tout à fait authentique et pertinent de célébrer le remarquable passage à la modernité d’une écriture conspuée par ses propres scripteurs il y a moins d’un siècle, et l’invention d’une langue moderne comprise de tous aujourd’hui, alors que ses concepteurs ne la parlaient même pas en lui donnant naissance... il y a tout juste cent ans.

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Yoann Goudin est doctorant en didactique à l'Institut national des langues et civilisations orientales, à Paris.


Les « dialectes » chinois

Au-delà de la connotation politique des termes langue – standard ou officielle – et dialecte – variante de la langue en question – le terme dialecte en chinois n’est pas péjoratif à l’origine mais rend plutôt compte de la réalité sociolinguistique chinoise : la « langue du lieu », le chinois classique demeurant la référence incontestée. Un autre critère pour distinguer une langue d’un dialecte réside dans la capacité des interlocuteurs de ces deux idiomes respectifs de se comprendre mutuellement en parlant chacun sa langue. Ce cas de figure est envisageable dans toute la Chine septentrionale au nord de Nankin jusqu’au Sichuan et au Yunnan, au sud-ouest, où sont parlés les dialectes dits « mandarins » (guanhua) en référence à la langue de l’administration impériale. En revanche, il n’en est rien pour les provinces littorales du Guangxi jusqu’au Jiangsu ainsi que pour les provinces du Hunan et du Jiangxi, où l’intercompréhension est presque impossible entre elles et plus encore avec les parlers du nord. Les langues de Shanghai, Canton ou encore Taiwan appartiennent à cette catégorie. Le linguiste renommé Jerry Norman, pour expliquer la distance entre ces langues, compare les langues chinoises – ou sinitiques – aux langues germaniques, comprenant notamment l’anglais, le néerlandais, l’allemand et les langues scandinaves.


Pour aller plus loin

Il n’existe malheureusement que peu de sources accessibles en français sur ce congrès de 1913. Il faut cependant signaler dans les bibliothèques (très spécialisées) et déjà partiellement en ligne :
• la thèse complémentaire du linguiste Liu Fu, docteur de la Sorbonne : Les Mouvements de la langue nationale en Chine, 1925, Les Belles Lettres ;
• les ouvrages du sinologue américain John De Francis et plus particulièrement Nationalism and Language Reform in China, 1950, Princeton University Press ;
• et pour aller beaucoup plus loin, toujours en anglais, il y a la référence récente de l’historienne de l’éducation Elisabeth Kaske, The Politics of Language in Chinese Education 1895 – 1919, 2008, Brill.

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