Culture
Le taiwanais, une langue difficile à transcrire
16/06/2005
Avec l’étude d’une langue locale autre que le chinois rendue possible dès le primaire, se pose de façon cruciale la question de l’harmonisation des méthodes d’enseignement en vigueur, notamment pour la langue taiwanaise.
Une étude demandée par le ministère de l’Education et dont les résultats viennent d’être publiés souligne, en ce qui concerne le taiwanais, la diversité des transcriptions utilisées, ce qui multiplie les difficultés pour les enfants et les enseignants.
C’est sur les recommandations de ces derniers qu’un système unifié pourrait être proposé dès le mois d’août, a annoncé hier le ministre de l’Education, Tu Cheng-sheng, à l’occasion d’une conférence sur les langues dites « maternelles », c’est-à-dire le taiwanais, le hakka et les diverses langues aborigènes.
Dans le cas du taiwanais, la situation est complexe, puisque plusieurs méthodes sont utilisées pour permettre sa transcription parmi lesquelles le Tungyung, l’Alphabet phonétique de la langue taiwanaise (TLPA) ou encore le système dit d’orthographe en lettres latines (POJ) et ses variations.