Culture
La recherche sous-marine dans les Pratas prend un nouveau départ
08/11/2004
L’archipel des Pratas (ou Dongsha), un groupe d’îlots situé dans la mer de Chine méridionale, abrite une base scientifique taiwanaise depuis une dizaine d’années déjà. Son ouverture aux chercheurs étrangers devrait permettre d’élargir leur champ d’études, en particulier dans l’archéologie sous-marine.
Une table ronde organisée vendredi par un groupe de travail sur la conservation des ressources marines dépendant du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) a permis de faire le point sur les travaux réalisés et sur les domaines à privilégier pour la suite.
Selon Frank Hsieh, le maire de Kaohsiung – sous la juridiction administrative duquel se trouvent les Pratas –, la priorité est à donner à la conservation des récifs coralliens, à l’exploration des épaves qui abondent dans les fonds sous-marins de l’archipel, ainsi qu’au développement de l’écotourisme.
Le groupe des Pratas, composé de l’île de Dongsha et de deux récifs coralliens, se trouve sur une route maritime très fréquentée reliant les océans Pacifique et Indien. Aux alentours gisent, parfois par plusieurs dizaines de mètres de fond, au moins une trentaine d’épaves de navires, affirme Chen Yang-yih, du département des Sciences de la mer à l’université nationale Sun Yat-sen.
Ces trésors immergés intéressent de nombreux archéologues à travers le monde, et la question sera sans doute largement abordée au cours du séminaire international de quatre jours sur la protection du patrimoine culturel sous-marin qui débute aujourd’hui à Kaohsiung.