Taiwan Today

Privées du gène CISD2, les souris vivent deux fois moins longtemps. C’est sur la base de cette découverte qu’une équipe de généticiens taiwanais dirigée par Tsai Ting-fen, professeur associée au département de Sciences de la vie de l’Université nationale Yang Ming, à Taipei, vient de proposer un nouveau modèle animal pour l’une des deux formes connues du syndrome de Wolfram, une affection neurodégénérative rare apparaissant pendant l’enfance, caractérisée notamment par un diabète et une atrophie optique, et qui progresse souvent vers un décès précoce. Les chercheurs ont en effet pu déterminer le rôle en matière de longévité du gène CISD2, situé sur le chromosome n^o 4 et dont la protéine est nécessaire au bon fonctionnement des mitochondries, lesquelles assurent l’approvisionnement en énergie des cellules. Les résultats de cette étude ont été publiés vendredi dans la revue américaine Genes & Development.