Le Prix Tang du développement durable 2016 a été décerné samedi au physicien américain Arthur Rosenfeld, un expert dans le domaine de l’énergie. Le prix récompense « des innovations pionnières en matière d’efficacité énergétique ayant conduit à d’immenses réductions de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre autour du monde », a expliqué le prix Nobel taiwanais Lee Yuan-tseh [李遠哲], président du comité de sélection des Prix Tang, dont c’est la deuxième édition. Ancien membre de la commission de l’Energie de l’Etat de Californie, aux Etats-Unis, Arthur Rosenfeld y a promu depuis les années 70 des technologies et des normes qui ont placé la Californie à l’avant-garde des économies d’énergie, a rappelé l’académicien Liu Chao-han [劉兆漢] lors de la conférence de presse organisée par la Fondation des prix Tang pour l’annonce de l’attribution du prix. Arthur Rosenfeld recevra un prix de 40 millions de dollars taiwanais et une bourse de recherche de 10 millions de dollars à utiliser au cours des cinq prochaines années. Il se verra également remettre une médaille et un certificat le 25 septembre prochain lors d’une cérémonie au Mémorial Sun Yat-sen, à Taipei. Attribués tous les deux ans, les prix Tang sont des récompenses créées en 2014 par l’entrepreneur taiwanais Samuel Yin [尹衍樑]. Ils encouragent des recherches d’importance dans quatre domaines : le développement durable, la biopharmacie, la sinologie et l’état de droit. Le
Prix Tang de la biopharmacie 2016 a été attribué aux professeurs Emmanuelle Charpentier, Jennifer Doudna et Feng Zhang [張鋒].