06/05/2024

Taiwan Today

Politique

Alliance KMT-PFP : premières fausses notes

17/12/2002
Samedi, décidés à tirer un trait sur leurs dissensions et leur rivalité en politique, le KMT Lien Chan et le PFP James Soong s’engageaient à présenter un « ticket présidentiel » commun aux présidentielles de 2004. Deux jours, après, alors que le débat fait maintenant rage sur la question de la constitutionnalité d’une candidature conjointe de deux personnes appartenant à des partis politiques distincts, un haut responsable du Parti pour le peuple (PFP) n’a pourtant pas hésité à accuser le Kuomintang (KMT) de corruption. S’adressant hier aux nouveaux élus PFP des assemblées municipales de Taipei et de Kaohsiung lors d’une réunion d’orientation, Chang Chao-hsiung, le vice-président de la formation d’opposition, a averti que la collaboration avec le KMT ne fonctionnerait que si ce dernier parvenait à se défaire des stigmates de la corruption et de la collusion avec la mafia. « Si le KMT ne renonce pas à ses pratiques de corruption, il sera constamment attaqué par le Parti démocrate-progressiste sur ce terrain », a prédit Chang Chao-hsiung, citant entre autres exemples le scandale de la société Zanadau, dans lequel se trouve impliqué Liu Tai-ying, l’ancien argentier du KMT. Le PFP, comme le KMT, concède Chang Chao-hsiung, doit en outre se lancer dans une réforme interne sans laquelle les chances de victoire sont réduites, ainsi que le montrent les résultats du scrutin local du 7 décembre. La victoire écrasante de Ma Ying-jeou à la mairie de Taipei mise à part, le KMT et le PFP n’ont guère de raisons de bomber le torse à la vue de leurs performances, estime le numéro 2 de la formation de James Soong.

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