Alors que Ma Ying-jeou était solennellement investi à la présidence de la République hier matin, quelques centaines de militants de l’indépendance ont battu le pavé de la capitale à l’appel de l’Association des professeurs d’université de Taiwan (TAUP) pour mettre en garde les Taiwanais contre les « dangers » qui guettent la démocratie insulaire.
« Soyez les maîtres de Taiwan, pas les esclaves de la Chine », lisaient leurs banderoles, tandis que Tsai Ting-kuei, le président de la TAUP, taxait le gouvernement Kuomintang (KMT) de « régime étranger ».
« En tant que Taiwanais, a déclaré celui-ci, nous ne devons pas autoriser un régime étranger à régner sur cette île. Nous devons avoir le courage de résister au Parti nationaliste chinois [KMT] pour prévenir quatre années d’insultes et d’humiliation des Taiwanais. »
« Personne [d’autre que les Taiwanais] ne peut décider de l’avenir de Taiwan. Ni les Chinois, ni les Américains », a-t-il encore dit.