C’est aujourd’hui que Ma Ying-jeou, élu le 22 mars dernier, prend ses fonctions à la tête de l’Etat, cette investiture étant marquée comme de tradition par une cérémonie officielle à laquelle participent environ 500 personnalités étrangères.
Les spéculations vont bon train sur le contenu du discours qu’il devait prononcer à cette occasion, en particulier concernant les relations avec la Chine.
Selon la presse, il est probable qu’il appellera Pékin à des négociations dans le cadre du « consensus de 1992 », une expression faisant référence à un accord tacite qui aurait été trouvé cette année-là pour laisser de côté la question de la définition exacte de la « Chine unique ».
On s’attend aussi à ce que le chef de l’Etat réitère sa politique pour l’organisation de la détente et de la réconciliation avec la Chine, à savoir la formule « ni unification, ni indépendance, ni force militaire ».