Le projet d’autoroute Suao-Hualien est revenu ce week-end sur le devant de la scène politique, suscitant une nouvelle polémique quant à sa réalisation éventuelle.
En visite hier à Hualien, sur la côte est de l’île, le Premier ministre Liu Chao-shiuan, a évoqué ce projet qui avait été écarté par la précédente administration en raison de son impact négatif sur l’environnement naturel des régions traversées.
Après cette déclaration, le Parti démocrate-progressiste est immédiatement monté au créneau, rappelant notamment à Ma Ying-jeou, le chef de l’Etat, que s’il revenait sur sa décision initiale de renoncer à la construction de cette autoroute, il trahirait une de ses promesses de campagne électorale.
Peu après, c’est la porte-parole du gouvernement, Vanessa Shih, qui a effectué une mise au point en expliquant qu’il ne s’agissait pas, en fait, de relancer le projet d’autoroute mais de trouver une autre solution, en construisant des « voies alternatives » sur les sections dangereuses de la route qui existe déjà.
C’est notamment sa section Nanao-Heping de 18 km qui devrait être améliorée, a-t-on précisé, en soulignant qu’il n’était pas question de relancer le dossier initial qui prévoyait la construction d’une autoroute sur 86 km.