Après la polémique née de la relative violence avec laquelle les forces de l’ordre ont contenu les manifestants opposés à la venue dans l’île d’un responsable chinois, Chen Yunlin, au début du mois, le président de la République, Ma Ying-jeou, a réaffirmé la constance de sa position, hier, face aux réclamations des étudiants.
Constitué par quelques centaines d’étudiants rassemblés en sit-in sur l’Esplanade de la Liberté depuis le 7 novembre, le mouvement autoproclamé des « fraises sauvages », réclame du chef de l’Etat et du Premier ministre, Liu Chao-shiuan, des excuses mais aussi l’amendement de la Loi sur les défilés et les rassemblements.
« J’ai toujours été favorable à l’amendement de cette loi », a déclaré hier le chef de l’Etat, partisan de remplacer par une simple déclaration l’autorisation préalable actuellement requise pour toute manifestation. Toutefois, a-t-il noté, « c’est au Parlement d’amender cette loi ».
Ma Ying-jeou n’a en outre pas jugé nécessaire de présenter des excuses aux étudiants.