Taiwan Today

Face aux parlementaires qui l’interrogeaient à ce propos, Tsai Teh-sheng, le directeur du bureau pour la Sécurité nationale (NSB), a affirmé qu’il démissionnerait s’il s’avérait que les écoutes administratives pratiquées par les services de l’Etat étaient illégales. Tsai Teh-sheng a indiqué que le nombre d’écoutes administratives a baissé de 65,46% dans le domaine du renseignement et de 56,99% dans celui des affaires criminelles depuis mai 2008, date à laquelle le président de la République, Ma Ying-jeou, a pris ses fonctions. Durant sa campagne électorale, ce dernier s’était engagé à fortement réduire le recours aux écoutes téléphoniques. Ce n’est pas l’avis des parlementaires qui, toutes étiquettes confondues, estiment que l’Etat a de plus en plus recours à ces moyens, y compris en ce qui concerne leurs propres conversations téléphoniques. La polémique est née d’un article de presse citant une source anonyme, qui affirmait que le nombre d’écoutes avait augmenté par rapport à l’année dernière. « Le rapport des parlementaires est à la fois incorrect et irresponsable », a déclaré Tsai Teh-sheng, face aux suspicions parlementaires.