Taiwan Today

Après la déclaration d’Albert del Rosario, le secrétaire philippin aux Affaires étrangères, qui affirmait le 10 janvier dernier vouloir développer les infrastructures sur l’archipel des Spratley, le ministère des Affaires étrangères à Taipei a fermement réagi, qualifiant la démarche philippine d’illégale. Dans un communiqué en trois points publié hier, le ministère des Affaires étrangères réaffirme avec force la position de la République de Chine : quel que soit le point de vue, historique, géographique ou juridique, les archipels des Spratley [南沙], des Paracels [西沙] et des Pratas [東沙], tous situés en mer de Chine méridionale, ainsi que leurs eaux environnantes, récifs et bancs de sable, sont une partie inaliénable et inhérente du territoire national de la République de Chine, et aucun Etat ne saurait, quel qu’en soit le prétexte ou le moyen, les revendiquer ou en occuper une partie sans se placer dans l’illégalité. Dans un second point, les Affaires étrangères appellent les parties en conflit dans la zone de mer de Chine méridionale à respecter l’esprit et la lettre du droit international et à faire preuve de retenue pour éviter toute action unilatérale de nature à remettre en cause la paix et la stabilité régionale. Taipei appelle également les parties au conflit à la consultation par le dialogue et au règlement pacifique du différend et réitère sa volonté d’entretenir un tel dialogue et de développer une exploration et une exploitation communes de la zone au profit de la paix et de la stabilité régionale.